Les rapaces se forment aux techniques commandos

Les rapaces se forment aux techniques commandos

Défense - Armée

Les stages se déroulent au dessus d'Ax sur une zone reconnue de 25 km. / Photo DDM  


Depuis septembre, le 1er RCp dispose d'une cellule commando de deux instructeurs. Ils organisent des stages pour les rapaces au-dessus d'Ax-les-Thermes.
Du haut de la falaise, ils descendent tranquillement en rappel, avec 60 kg sur le dos. Et dire que pour la plupart, c'est la première fois qu'ils font de l'escalade. Mais comme le rappelle le responsable du stage, quand on saute d'un avion en vol, l'escalade, ça ne fait pas peur.
Jeudi, une section de la 3e compagnie du 1er RCP était à Ax pour un stage commando. Au programme : franchissement de barres rocheuses. Après avoir reçu quelques rudiments, les parachutistes ont escaladé une paroi de 40 m puis l'ont redescendue. Un premier tour sans rien pour se jauger. Un second avec le gilet de combat, l'armement et le casque lourd. Et un troisième avec le sac à dos en plus ! «Quand un exercice ne se passe pas bien, on recommence. Le but, c'est de n'avoir personne en échec», commente le responsable du stage.

Depuis septembre, le 1er RCP s'est doté d'une cellule commando, composée de deux personnes. Son terrain de jeu ? «Une zone reconnue» de 25 km au-dessus d'Ax-les-Thermes. Le régiment a un chalet à Bonascre. «On continue à faire de la reconnaissance pour trouver de nouveaux terrains et élargir les champs d'action», explique le sergent-chef Rémi, responsable de la cellule. Plusieurs «pistes d'audace» individuelle et collective vont être créées sur le site.
La cellule propose des stages de 3 à 21 jours aux différentes sections. Pas question de former des commandos. Là, il s‘agit de donner les rudiments aux parachutistes. «On leur donne les techniques, les bases. C'est une plus value quand ils partiront en mission», souligne le rapace.
Les parachutistes lors de leur passage sont formés à toutes sortes de techniques : le franchissement de coupure humide ou sèche, l'escalade, le va-et-vient avec bateau (zodiac, kayak), les explosifs, l'infiltration et l'exfiltration, le contact avec les partisans, la réalisation de boîte aux lettres morte… «On travaille aussi sur la topographie pour apprendre à éviter les villages, etc. pour se déplacer sans se faire repérer», explique le sergent-chef Rémi.
Cette cellule n'est pas une spécificité du 1er RCP. C'est un souhait de la 11e brigade parachutiste, que chaque régiment ait cette structure.
E.D.

Merci de cette info Fombecto, je connaissais pas

Bravo les Rapaces!

Vu!