A Pamiers, les rapaces du 1er RCP se forment au combat rapproché

A Pamiers, les rapaces du 1er RCP se forment au combat rapproché

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L'exercice est bientôt terminé mais il reste un ennemi dissimulé.  
E.D.
Publié le 25/01/2019 à 03:57 , mis à jour  à 10:11  

Défense - Armée, Pamiers, Grand Sud  
18 rapaces du 1er RCP ont été formés au combat corps à corps adapté au combat à haute intensité (C4). La fin du stage a eu lieu, hier, à Loubières. Un exercice en conditions très réelles.
«On a été dans le coup dès le début», se félicitent les rapaces Guillaume et Hugo. Tous deux sont fatigués, mais contents. Ils ont réussi leur évaluation et à neutraliser leurs adversaires en dix secondes au corps à corps. Ce qui n'était pas le cas, il y a quinze jours au début du stage.
Depuis quinze jours, 18 parachutistes du 1er RCP se forment au combat aux corps à corps adapté au combat à haute intensité (C4). Hier, ils passaient leur évaluation dans un bâtiment abandonné sur la commune de Loubières. Une fois brevetés, les 18 hommes, deviendront moniteurs pour le régiment. L'objectif est que tous les militaires du 1er RCP aient les bases du C4. Toujours avec pour objectif de «répondre au plus juste aux menaces actuelles».
«Le but de cet exercice est qu'ils arrivent à rester lucides dans un état de stress avancé», explique le sergent Sébastien, un des responsables du stage. À tour de rôle, les rapaces sont envoyés dans un bâtiment inconnu pour libérer un journaliste. Avant, on leur a fait faire quelques exercices physiques pour «les mettre dans le rouge». Sans oublier que l'évaluation s'est déroulée après quinze jours de stage intensif. En plus du stress, il y a la fatigue accumulée. Comme dans un conflit réel.
Et comme dans la réalité, les hommes sont équipés de leur gilet, de leur casque et d'un sac à dos de 15 à 20 kg.
Dans le bâtiment, tourne en boucle un bruit de fond particulièrement oppressant. «Le but est de leur faire perdre leurs repères», commente le sergent. «On fait abstraction de l'ambiance. Ce qui compte c'est de savoir où on est et de ne jamais rompre la liaison», expliquent Guillaume et Hugo. À l'intérieur, les attendent plusieurs ennemis. Après les avoir débusqués à coups de grenades et autres tirs, ils vont devoir les affronter au corps à corps. Un d'eux est armé d'un couteau taser pour rajouter un peu de difficulté.
Il leur faudra ensuite libérer le journaliste apeuré et le sortir. Un exercice éprouvant. «Le plus difficile est de gérer la fatigue et la concentration», avouent les deux rapaces, qui s'en sont bien tirés. Il permet aussi d'apprendre à gérer les imprévus. Comme la sangle du fusil d‘assaut de Guillaume qui a sauté durant le combat.
Même fatigués, les deux parachutistes sont enthousiastes. «C'est très réaliste. C'est très intéressant comme entraînement», insistent-ils.
Maintenant, cela va être à eux de donner les bases de leur apprentissage à leurs camarades.

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Le chiffre : 2

typeS > de formation.La technique d'intervention opérationnelle rapprochée adaptée aux missions sur le territoire national et la C4, plus adaptée aux interventions extérieures.

E.D.
La Dépêche du Midi

Merci de cette info Claude

Allez les RAPACES!!!!!!!!!!!!!