Hommage par ses amis paras à Jean-Pierre FOURQUIN Amicale des Anciens de CHERCHELL Promotion 106

Félicitation à Jean-Pierre FOURQUIN Amicale des Anciens de CHERCHELL Promotion 106, mon frère Bernard MILLET était de la promotion 102.

Cet opuscule, sans prétention, n'a pour but que d'exprimer ce qu'était la vie d'un garçon né durant la seconde guerre mondiale
et projeté, pour sa vingtième année, avec le contingent, sur la terre d'Algérie pour la fin de ce conflit dans le sang, l'horreur
et le déshonneur de la FRANCE.





J'en suis déjà à la page 86...

J'ai fini le bouquin de Jean-Pierre FOURQIN, mais quel émois......!!!!!!!
Je vous en donnerais quelques extraits à ma vitesse de frappe.
Le premier extrait ci-après prend au ventre, à ne pas laisser entre les d'enfants.
Jean-Pierre FOURQIN a bénéficié de sa petite étoile "La baraca"... Jacky tu connais aussi.

Citation :

Le plafond, les murs le sol explosèrent comme si le tonnerre venait de s'abattre sur le bar
Un véritable coup de canon.
Par reflexe, je me retrouvais accroupi, abruti  par le bruit qui résonnait dans ma tête et le sifflement permanent de mon oreille droite.
Je redressais la tête pour essayer de voir ce qui s'était passé et je vis le « patron du bar » tenant dans sa main droite un pistolet 11 43. Il venait de tirer une balle grosse comme le  pouce dans la tête du visiteur. Je me redressai toujours à moitié sourd.  Le corps qui avait été projeté sur la table avait tout emporté sur plus d'un mètre.  Une mare de sang se formait au milieu de fragment de matière cervicale........
Reprenant petit à petit mes esprits, ma première question sur un ton brutal fût « Pourquoi ? »
Le patron du bar s'approcha du corps le poussa du pied et fouilla dans la veste. Il ressortit un portefeuille.  Le sens pissait et plus de la moitié du visage avait été emporté par le projectile. Dans le portefeuille, rien de transcendant MAIS une « carte du service d'action civique » avec photo et demandant «  à toutes les autorités civils et militaire de faciliter la mission du porteur de la présente ».

CE TYPE ETAIT UNE « BARBOUSE »

Certes dans un triste état alors actuelle mais quelle erreur j'avais faite,  ce jour-là, d'amener ce type dans cet endroit-là (sans doute l'alcool).
Il faut préciser que les barbouzes étaient présents, en Algérie, non pas pour combattre les fellaghas à nos côtés, mais essentiellement pour détruire OAS, et ce, à la demande du plus au niveau de l'État français.
Heureusement que la perspicacité du patron du bar, avait suspecté très rapidement l’intrus et avait mis un terme relativement « brutal », à l’entretien.
Encore ahuri par le bruit du coup de feu, je m’apprêtais à aider mon ami pour enlever le corps  et nettoyer le désordre………., mais il m’arrêta d’un geste « c’est bon pour ce soir » signifiait en langage clair, « tu assez fait de conneries , rentre chez toi » [ …]
Le lendemain, je passais vers 7h00 pour prendre un café, je saluais le patron du bar qui avait retrouvé son air jovial et qui m’accueillit avec un large sourire comme à l’accoutumé.  Je jetais un rapide coup d’œil sur la salle, plus aucune trace de la veille au soir, le sol et les murs avaient été nettoyés et évidement le corps avait disparu.

Et pour raviver nos mémoires endormies...cet extrait ci-dessous!


Publié le 29 janvier 2019 Auteur  par RédactionCatégories Brèves, HistoireÉtiquettes , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,  

C’était un 29 janvier… le PC des barbouzes gaullistes à Alger explose


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Où l’on voit que la Ve République a toujours été barbouzarde…

Ce 29 janvier 1962, l ‘Organisation armée secrète (OAS) fait sauter le PC des barbouzes gaullistes, à El Biar (Alger).
Lorsque la « villa Andrea » explose, est détruit le lieu où de nombreux membres de l’OAS ou simples partisans de l’Algérie française ont été torturés longuement et sauvagement, et parfois assassinés (la République n’a toujours pas présenté ses excuses contrairement au cas Audin).
Lors de fouilles en 1968, une trentaine de squelettes sont retrouvés dans le jardin de la villa…
Les « barbouzes », comptant nombre de bandits, de condamnés de droit commun, ont été déployés en Algérie en mars 60 par le pouvoir gaulliste, avec pour objectif d’éliminer toute résistance à la politique d’abandon de De Gaulle, et visant surtout l’OAS dont l’activité rayonnait (notamment avec ses émissions radio pirates).
Ci-dessous un récit de la lutte engagée entre ces crapules gaullistes et les militants patriotes (qui seront 400 à être assassinés dans cette infâme opération).

Vu sur ce site :
« LES BARBOUZES
Par Antoine Martinez
Brève présentation.Nom officiel : MPC (mouvement pour la communauté) créé le 9 juillet 1959. Président fondateur : Jacques Dauer, secrétaire général Lucien Bitterlin.
Le MPC mouvement à tendance Gaulliste de gauche, était donc chargé en quelque sorte, d’en assurer la devanture respectable et légale. Lucien Bitterlin à toute latitude pour agir suivant les directives de la direction.
L’implantation du MPC en Algérie débute en mars 1960.
Yves le Tac est nommé président, Lucien Bitterlin secrétaire général, Jean Dubuquoy responsable administratif pour Alger. (Yves le Tac fut mis hors d’état de nuire malgré quatre tentative d’attentats manquées entre le 13 novembre 1961 et le 18 février 1962).
C’est à Paris, octobre 1961, cabinet de l’avocat maître Lemarchand que sont mises en places les nouvelles orientations concernant la lutte contre l’OAS. En présence notamment de Roger Frey ministre de l’intérieur et de son adjoint, Alexandre Sanguinetti (responsable du cabinet anti OAS), Lucien Bitterlin, Fred Simon représentant parisien du MPC.

Bonjour Claude.

La Baraka… Dis tu ? En effet, je peu dire que je l'ai eu. Elle fut mon ange gardien tout au long de la guerre d'Algérie… D'abord chez les paras mais surtout lors de mes activités dans l'OAS avec mon copain ( mon frère ) Sarlanga, ancien du 1er RCP, chef d'un des commandos Degueldre les plus actifs.
Oui,  Claude, les BARBOUZES a de gaulle en prirent plein la gueule dans leur repaire d'El Biar lorsque nous réussîmes a faire sauter toute entière leur forteresse avec ces barbouzes… Un ramassis de criminelles de la pire espèces. Ils avaient meme dans leurs rangs des viets qu'ils utilisaient pour leurs raffinements dans la torture. Après ca, ils disparurent mais vite remplacés par le sinistre DEBROSSE et ses gardes mobiles. Hélas, c'était la fin pour nous, nous étions seuls contre tous, et ce fut la fin. Pour éviter un massacre généralisé des derniers Français encore en Algérie, après un accord passé avec le FLN nous dument cesser toutes actions et quitter l'Algérie avec la peur de laisser ma famille. Pour moi la France c'était fini, le Canada, lui, accepta de m'accueillir, sans problèmes !

Petite anecdote reliée a cette situation.
J'avais dans mon quartier d'Alger un copain d'école : un musulman dont je peu aujourd'hui dire son nom. Aoudja. Il était membre d'une cellule FLN et lui se doutait bien que j'était OAS et pourtant, chose curieuse me direz vous, notre amitié était resté intacte. Nos deux famille se respectaient et se connaissait depuis longtemps. Vue l'incertitude de l'avenir Pluto sombre qui se dessinait nous nous étions juré que nous ferions tout en notre pouvoir, chacun de notre coté pour protéger nos parents contre tout débordements d'un coté comme de l'autre … Son père fut pourtant tué devant sa maison par un tueur zélé se disant de l'OAS ( hélas il y en avait aussi chez nous ) Le pact que nous avions passé semblait bien trahi et pourtant, deux mois après l'Indépendance de l'Algérie mon père fut arrêté par le FLN … Son fils était un ancien parachutiste et OAS. Je vous laisse le soin d'imaginer le sort qui attendait mon père, Et pourtant, grace a mon ami AOUDJA, chef FLN, mon père fut libéré , évitant ainsi la torture et la mort souvent dans des conditions terribles. Je n'ai jamais eu l'opportunité de remercier mon ami ? Voila, c'est la, un exemple du DRAME ALGÉRIEN

Bravo,Jacky...Peut-être ton ami Aoudja aura-t-il l'occasion de lire ou d'avoir des échos de ces lignes..A plus mon frère.

La BARAKA, heureusement, nous en avions tous un peu avec nous...
Quant à Jean-Pierre Fourquin, sa guerre d'Algérie, il l'a honteusement terminé en obéissant à des ordres politiques infâmes.
Il fallait se méfier de tout le monde, les "barbouzes" s'infiltraient partout, je n'aurai jamais voulu vivre à sa place cette période, étant retourné en métropole en 61.

FOUQUET66 a écrit:

Bravo,Jacky...Peut-être ton ami Aoudja aura-t-il l'occasion de lire ou d'avoir des échos de ces lignes..A plus mon frère.

J'en doute Jean-Charles. Aoudja faisait parti de ce FLN modéré avec qui l'OAS de Susini avait réussit a s'entendre et négocier pour une nouvelle Algérie indépendante certes, mais avec les Pieds Noir. Ce FLN, celui qu'on appelait le FLN combattant ( en grande parti décimé par les paras ) fut hélas rapidement remplacé, je dirait plutôt liquidé par les planqués du FLN radical massés aux frontières du Maroc et de la Tunisie: Ben Bella ,Boumediene et Bouteflika, vous savez, l'ami de Macron. Pour ce faire, l'accord de de gaulle et l'aide de l'Armée française étaient nécessaire. Ce projet avait meme l'appui des USA … de gaulle refusa, préférant négocier avec les durs du FLN planqués aux frontières. Ce fut un désastre avec les massacre de centaines de milliers de Harkis et de Français d'Algérie . Quant a mon ami AOUDJA... Nul doute qu'il m'était inutile de le retrouver pour le remercier.

de gaulle nous aura entubé, jusqu'au bout… je le déteste ! !

Triste période que cette fin la guerre d'Algérie!

jacky alaux a écrit:

..les planqués du FLN radical massés aux frontières du Maroc et de la Tunisie: Ben Bella ,Boumediene et Bouteflika,...

A lire : Algérie : ces « faux moudjahidine » qui veulent criminaliser la France   http://bernardlugan.blogspot.com/2019/07/algerie-ces-faux-moudjahidine-qui.html

Extrait :

Citation :

Selon l’ancien ministre Abdeslam Ali Rachidi, en Algérie :

« (…) tout le monde sait que 90% des anciens combattants, les moudjahidine, sont des faux » (El Watan, 12 décembre 2015),

[...] en Algérie, tout au contraire, plus les années passent, et plus le nombre des « anciens combattants » augmente…

Résultat :

- Fin 1962-début 1963, l’Algérie comptait 6000 moudjahidine identifiés, 70.000 en 1972 et 200.000 en 2017…

MERCI Pérignon.

La baraka, combien d'entre nous ne seraient plus là si elle n’existait pas ? Pour ma part, 63 ans ... cela donne à réfléchir !

jacky alaux a écrit:

FOUQUET66 a écrit:

Bravo,Jacky...Peut-être ton ami Aoudja aura-t-il l'occasion de lire ou d'avoir des échos de ces lignes..A plus mon frère.

J'en doute Jean-Charles. Aoudja faisait parti de ce FLN modéré avec qui l'OAS de Susini avait réussit a s'entendre et négocier pour une nouvelle Algérie indépendante certes, mais avec les Pieds Noir. Ce FLN, celui qu'on appelait le FLN combattant ( en grande parti décimé par les paras ) fut hélas rapidement remplacé, je dirait plutôt liquidé par les planqués du FLN radical massés aux frontières du Maroc et de la Tunisie: Ben Bella ,Boumediene et Bouteflika, vous savez, l'ami de Macron. Pour ce faire, l'accord de de gaulle et l'aide de l'Armée française étaient nécessaire. Ce projet avait meme l'appui des USA … de gaulle refusa, préférant négocier avec les durs du FLN planqués aux frontières. Ce fut un désastre avec les massacre de centaines de milliers de Harkis et de Français d'Algérie . Quant a mon ami AOUDJA... Nul doute qu'il m'était inutile de le retrouver pour le remercier.

de gaulle nous aura entubé, jusqu'au bout… je le déteste ! !

On ne sait jamais...quoique avec certains algériens il faille s'attendre à tout.J'ai moi-même ainsi que ma famille perdu tant d'amis Français et Algériens (car tous n'étaient pas pourris!).A+ mon frère.