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| TCHAD:Les paras du 1er RCP portent la pension aux anciens combattants | |
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claude millet Fondateur
| Sujet: TCHAD:Les paras du 1er RCP portent la pension aux anciens combattants Mer 12 Nov 2008 - 0:14 | |
| Pamiers. Les paras portent la pension aux anciens combattantsLe 1er RCP est au Tchad depuis plusieurs semaines, une de ses unités vient d'accomplir une mission originale.Les paras de Pamiers assurent la surveillance sur le bâtiment où est organisée la distribution de la pension par les personnels de l'ambassade de France. Photo 1er RCP. Le 1er RCP est au Tchad depuis plusieurs semaines maintenant. Du 25 octobre au 1er novembre 2008, une section du régiment intégré au dispositif Epervier a effectué une mission d'escorte et de protection au profit d'une opération de paiement des pensions militaires françaises aux anciens combattants tchadiens. Cela en collaboration avec la trésorerie de l'ambassade française. Ainsi, la section « Rouge 1 », aux ordres de l'adjudant Dall'erba, s'est rendue à Moundou, à 500 km au sud de N'Djamena, afin d'y assurer la protection du personnel civil de l'ambassade et la sécurité des fonds appartenant à l'État français. Ils étaient donc destinés aux anciens combattants de nationalité tchadienne qui se sont battus pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, en Indochine et en Algérie. Cette mission est unique au Tchad car ailleurs la trésorerie française verse directement les pensions et les retraites aux ministères des Etats concernés, charge à eux de les reverser aux ayants droit. Pour le personnel de l'ambassade de France ainsi que pour les éléments français au Tchad (EFT), l'organisation et les modalités de cette mission sont donc très complexes. Les militaires assurent la sécurité d'une «distribution d'argent » au profit de la population locale durement touchée par la pauvreté et la misère. Ces fonds sont restés sous leur protection pendant toute la durée de la mission. Le paiement s'est déroulé dans une enceinte de la paierie de Moundou. Elle était entourée d'une foule d'intéressés en tout genre, souvent agressifs, qui s'amassaient contre les parois de la muraille, exerçant une pression permanente sur les pensionnés et rendant l'accès à la paierie difficile et même dangereux. Cette même foule constituait un véritable barrage de part et d'autre, canalisant les pensionnés vers une sorte de patio improvisé appartenant à l'Association des anciens combattants du Tchad. Le paiement des 779 pensionnés de Moundou s'est donc effectué sur trois jours. Pendant toute la durée de la mission, les parachutistes de l'Ariège ont assuré les meilleures conditions de sécurité et de discrétion pour le paiement des pensionnés afin de limiter au maximum la vulnérabilité de ces derniers. L'ensemble des Français et surtout des pensionnés était très attendu dans cette région où l'impact économique d'une telle opération est tout simplement incomparable, comme le témoignaient les commerces « champignons » qui s'étaient développés autour de l'attroupement devant la paierie, vendant leurs produits à des prix gonflés pour l'occasion. Trois catégories de bénéficiairesTrois catégories de versements étaient versées aux pensionnés : 1. Les retraites du combattant : versées à tout militaire ayant effectué un minimum de 90 jours au front. Cette retraite est en fait une indemnité forfaitaire qui s'élève à 26,676 CFA, soit 244 € par semestre, pensions réversibles aux veuves, ce qui explique que sur les 779 bénéficiaires, les deux tiers sont des femmes. Par ailleurs, ces pensions sont cumulables. Cela mène tout naturellement au versement de montants importants rapportés au salaire moyen tchadien, avoisinant 4000 €, soit jusqu'à 18 fois le SMIG tchadien. Au total, 375 259 893 CFA versés, soit plus de 570.000 €. 2. Les pensions militaires de retraite : versées à tout militaire ayant servi au minimum dix ans dans l'armée française. En métropole, les militaires français ne touchent cette pension qu'à partir de quinze ans de service. 3. Les pensions militaires d'invalidité : alignées sur les pensions françaises, elles sont versées en fonction du pourcentage d'invalidité.
Le dispositif ÉpervierActivé depuis 1986, le dispositif militaire français Épervier à N'Djamena a parmi ses missions principales la sécurité des ressortissants français expatriés au Tchad (ce fut le cas en février). Depuis le 12 octobre 2008, 220 parachutistes du 1er RCP sont engagés dans l'opération pour une durée d'environ quatre mois. source la dépêche | |
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