La guerre d'Indochine dans le cinéma français ; images d'un trou de mémoire

La guerre d'Indochine dans le cinéma français. Image d'un trou de mémoire.
Delphine Robic-Diaz

• Pu de rennes
  
• Histoire
  
• 5 Février 2015
  
• 9782753534766
  
  

Doit-on représenter l'oubli ou oublier de représenter ? Cet ouvrage montre pourquoi la guerre d'Indochine est encore occultée dans les fictions cinématographiques françaises. Se fondant sur des analyses filmiques (Claude Bernard-Aubert, Pierre Schoendoerffer, Régis Wargnier, etc.) et l'étude du contexte historique, l'auteur explique que cet évènement n'apparait que masqué par les mythes hérités du cinéma colonial, puis par ceux liés aux représentations post-coloniales.

Avec le soutien du centre de recherche Rirra21 de l'université Paul-Valéry Montpellier III.

Moi, je n'aurais que quelques mots a dire sur le cinéma de guerre Français...
Il est pauvre, sans moyens, trop politisé, souvent gauchiste ou le soldat Français est le méchant .
Pauvre et sans moyens.
Quant on regarde par exemple: le filme de Schoendoerffer, sur la bataille de Dien Bien Phu ( parmi les plus grandes de l'histoire ) on a l'empressions
de voir une pièce de théâtre. En effet, dans ce filme on entend les bruits des combats des hommes, de l'artillerie, de l'aviation... De la GUERRE quoi,
mais on ne la voit pas ! On se contente, de l'imaginer.  
Donnez le scénario de cette bataille, classé pour être une des plus grande de l'histoire, entre les mains d'un producteur américain comme
Spielberg par exemple. Vous avez sans doute vue de lui, entre autre: Le soldat Ryan ( vécue ) Quelle précision dans les détailles, le réalisme des
personnages, des combats. Avez vous remarqué par exemple que dans ce film un soldat ressemble a un soldat et qu'on ne prend pas comme c'est
le cas dans le cinéma Français n'importe quel gus en lui mettant un béret de travers sur la tête pour en faire un para ? A ce propos je me souviens  
du filme du réalisateur américain Marc Robson. Un filme sur les paras en Algérie avec Antony Queen, Alain Delon. Simplement impeccable par
l'histoire, ou le para ressemblait a un para. Fait par un Français ce filme aurait été un navet  .
Non! le cinéma gauchiste Français est meilleurs dans les filmes de fesses pour ne pas dire de c.l. Le cinéma et les acteurs Français, ne se vende plus. Le cinéma des années, 50, 60 n'existe plus . souvenez vous de Gabin, Belmondo, Ventura, Delon, pour ne citer que cela . Un cinéma viril remplacé par un cinéma de p d ..

Hé oui, le "politiquement correct" fait des ravages, depuis des années il faut des films qui caressent l'oeil et l'oreille sans jamais choquer, la vérité visuelle est complètement occultée, on va en crever.

jacky alaux a écrit:

Avez vous remarqué par exemple que dans ce film un soldat ressemble a un soldat et qu'on ne prend pas comme c'est le cas dans le cinéma Français n'importe quel gus en lui mettant un béret de travers sur la tête pour en faire un para ?

Pour le tournage du film Dien Bien Phu de Schoendoerffer, chose exceptionnelle, l'armée française avait mis à sa disposition un détachement de 85 parachutistes provenant du 6e RPIMa et du 1er RCP.

jacky alaux a écrit:

 Un film sur les paras en Algérie avec Antony Queen, Alain Delon. Simplement impeccable par l'histoire, ou le para ressemblait a un para.

Le film de Robson s'appelle " Les Centurions ", titre du livre magnifique de Jean Lartéguy dont il est l'adaptation assez libre.

En effet Pérignon. Les centurions en version française.
J'étais au Canada quand j'ai vue le film en version original anglaise Lost command  ( Le dernier commandement ) sorti en 66 .
Le film avait été un succès au Canada et aux USA, Comme quoi: il aura fallut un réalisateur américain pour faire connaitre nos paras.

A ce propos, Pérignon

Schoendoerffer a été chanceux que le Président de l'époque ( bravo ) autorise que l'Armée mette a sa disposition 80 paras nécessaires a
la réalisation de son film .
Par contre, lorsque le réalisateur, pourtant bien connu Alexandre Arcady voulu mettre a l'écran mon livre sur la guerre d'Algérie: LA BARAKA...
Notre demande au près des Autorités de disposer comme Schoendoerffer d'une cinquantaine de vrais paras indispensable pour ce  film ''
d'action '' fut sans suite .
Et oui ! même pas le courage ou la politesse de répondre. Pourtant, a la même date: Sarkozy, sans doute pour les bonnes relation de la France et
de l'Algérie, subventionnait le film FLN Hors la loi . Un film de propagande ou le méchant c'est le paras et la France et que les combattants du
FLN sont les bons ! Alors que la BARAKA était trop Algérie Française
... Nous avions oublier que c'était et que c'est toujours ca,  la France .

Tournée et réalisée en 65, entièrement en Espagne, La production et la présentation du film de Marc Robson: Lost Command ( les Centurions )
  fut interdite en France par nul autre que le bradeur de l'Algérie Française, de gaulle.
Sortie sur les Écrans en 66 j'ai donc vue la version anglaise du film a Montréal, alors que les Français durent attendre 1973 pour le voir en version
française sur leurs écrans...
Comme vous le voyez, c'est donc pas nouveau ! Pourtant Les Centurions n'avait rien d'Algérie française. C'était simplement un bon film de guerre a
l'américaine . Mais, voila c'est les paras qui dérangeaient .
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Doit-on représenter l'oubli ou oublier de représenter ? Cet ouvrage montre pourquoi la guerre d'Indochine est encore occultée dans les fictions cinématographiques françaises. Se fondant sur des analyses filmiques (Claude Bernard-Aubert, Pierre Schoendoerffer, Régis Wargnier, etc.) et l'étude du contexte historique, l'auteur explique que cet évènement n'apparait que masqué par les mythes hérités du cinéma colonial, puis par ceux liés aux représentations post-coloniales.

Ou peut être que la France , là encore, aurait elle un soupçon de honte pour son abandon du problème ? ...  L'esprit de gauche était vent- debout à soutenir le viet ET de manière qu'il ne  peut que leur appartenir ...