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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 Il était à la portière.

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2 participants
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Roger Bodson
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Roger Bodson



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MessageSujet: Il était à la portière.   Il était à la portière. EmptyVen 19 Déc 2008 - 5:59

Le 23 juin 1963 un avion C119 de la Force Aérienne Belge transportant 39 parachutistes, 3 dispatchers (instructeur de saut) et 5 membres d’équipage est victime d’un accident entre Dortmund et Hanovre, à Detmold.

Devant participer à une manœuvre la 13me compagnie du 1er Bataillon Parachutiste Belge devait participer à une manœuvre en RFA. Vu les conditions atmosphériques, le saut est annuler et les avions se dirige vers l’aérodrome de la Royal Air Force de Gütersloh. Dans le 4me avions le 1er sergent-major Fauconnier, responsable du saut fait attacher les ceintures pour l’atterrissage. L’avion doit survoler vers 12h00 le champ de tir de Sennelager, où les troupes anglaises s’entrainant au tir de mortier ont reçus l’ordre d’interrompre ces tirs à 12h00. Seulement une section s’aperçoit qu’il lui reste 3 bombes et décide de les tirer, malheureusement l’une d’elle vient frapper l’avion à l’endroit le plus vulnérable, le réservoir de carburant de l’aile droite. Immédiatement tout le coté droit de l’appareil prend feu. Le 1er sergent-major Edmond Chabot qui se trouve près des portières se rend compte de la situation et ouvre la portière gauche et hurle « Dehors ». Il empoigne le premier homme qui lui tombe sous la main et le jette dehors. Au fur et à mesure que les hommes se libèrent de leur ceinture de sécurité il les empoigne et les fait sauter. Il sauvera ainsi la vie de 9 parachutistes en sacrifiant la sienne. Le pilote le lieutenant-colonel Herman Kreps s’efforçant de maintenir la ligne de vol le plus longtemps possible, mais brusquement tout l’avion s’embrase dans une énorme boule de feu et s’écrase au sol entrainant dans la mort 29 Para-Commando du 1er Para, 1 adjudant de l’Armée Nationale Congolaise, 3 dispatchers et les 5 membres de l’équipage de l’avion.

Le sergent-major Edmond Chabot qui aurait pu sortir le premier a délibérément sacrifié sa vie pour sauver un maximum de Para-Commando dont il avait la responsabilité.

(Extrait du livre « Bérets rouges, Bérets verts : 50.000 Para-Commando » du Colonel Emile Genot)



Il était à la portière.

A la mémoire du sergent-major Edmond Chabot qui sacrifia sa vie pour tenter de sauver un maximum de jeunes parachutistes placés sous sa responsabilité.


Dans ce ciel agité.
L’avion descendait.
A l’intérieur les paras pestaient.
Encore un vol pour rien.
Trop de vent, saut annulé.
Quand brusquement ce fut l’enfer.
Les flammes embrassèrent l’appareil.

Il ouvrit la portière.
Mais il ne la franchit pas.
N’écoutant que son devoir.
A son poste il resta.
Empoignant un premier para.
Dehors il le poussa.

Il était à la portière
Mais il ne la franchit pas
Au fur et à mesure
Que de la ceinture ils se libérèrent.
Sans hésitation, il les évacua.
Et pas un instant à sa vie il ne pensa.

Il était à la portière
Mais il ne la franchit pas
Neuf vies il sauva
Quand soudain l’avion s’embrasa.
Et dans une boule de feu
Le sol il percuta.


Il était à la portière
Mais il ne la franchit pas
Je suis sur que lorsqu’au ciel.
Le stick entier se présenta
Ils furent accueillis par Saint Michel
Patron des Paras
Et que la grande porte
Le tout premier il passa.

Roger Bodson 17/08/08

Petit poème sans prétention à la mémoire du sergent-major Chabot que je connu personnellement l’année précédent sa mort lors de mon passage au C.E. para de Schaffen.
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booy
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booy



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MessageSujet: Re: Il était à la portière.   Il était à la portière. EmptyVen 19 Déc 2008 - 14:53

récit très émouvant et très beau poeme ,Roger
amitiés Para
Pierrot
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Il était à la portière.
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