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| Hélie Denoix de Saint-Marc officier mythique du putsch du 21 avril 1961 | |
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Bertrand Pro !
| Sujet: Hélie Denoix de Saint-Marc officier mythique du putsch du 21 avril 1961 Jeu 29 Juil 2010 - 0:25 | |
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"Hélie Denoix de Saint-Marc officier mythique du putsch d’avril 1961"
Il fait partie de ces Hommes sages et attaché à la vérité. La vie de cet officier parachutiste membre de l’état-major du général Massu lors de la Bataille d’Alger en 1957, participant au putsch d’avril 1961, suscite une certaine admiration de la personne. Il fut de ceux qui défendirent avec loyauté une certaine idée de l’Algérie française ou tout du moins une solution dans un cadre français. Le respect de la parole donnée, contre la trahison du pouvoir gaulliste l’avait hanté. Il s’est constitué prisonnier au lendemain du putsch, mais n’a jamais exprimé la moindre critique à l’encontre des officiers qui ne l’avait pas suivit. Il était rentré en rébellion contre celui-là même qui 20 années plutôt avait donné le premier, l’exemple d'un officier rebelle. https://www.dailymotion.com/video/x5752g_helie-de-saintmarc-officier-mythiqu_news
Nombreux sont ceux qui sont tombés à nos côtés. Le lien sacré du sang versé nous lie à eux pour toujours. « Et puis un jour, on nous a expliqué que cette mission était changée. Je ne parlerai pas de cette évolution incompréhensible pour nous. Tout le monde la connaît. Et un soir, pas tellement lointain, on nous a dit qu’il fallait apprendre à envisager l’abandon possible de l’Algérie, de cette terre si passionnément aimée, et cela d’un coeur léger. Alors nous avons pleuré. L’angoisse a fait place en nos coeurs au désespoir. « Nous nous souvenions de quinze années de sacrifices inutiles, de quinze années d’abus de confiance et de reniement. Nous nous souvenions de l’évacuation de la Haute-Région, des villageois accrochés à nos camions, qui, à bout de forces, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Nous nous souvenions de Diên Biên Phû, de l’entrée du Vietminh à Hanoï. Nous nous souvenions de la stupeur et du mépris de nos camarades de combat vietnamiens en apprenant notre départ du Tonkin. Nous nous souvenions des villages abandonnés par nous et dont les habitants avaient été massacrés. Nous nous souvenions des milliers de Tonkinois se jetant à la mer pour rejoindre les bateaux français. « Nous pensions à toutes ces promesses solennelles faites sur cette terre d’Afrique. Nous pensions à tous ces hommes, à toutes ces femmes, à tous ces jeunes qui avaient choisi la France à cause de nous et qui, à cause de nous, risquaient chaque jour, à chaque instant, une mort affreuse. Nous pensions à ces inscriptions qui recouvrent les murs de tous ces villages et mechtas d’Algérie : « “ L’Armée nous protégera, l’armée restera “. Nous pensions à notre honneur perdu. « Alors le général Challe est arrivé, ce grand chef que nous aimions et que nous admirions et qui, comme le maréchal de Lattre en Indochine, avait su nous donner l’espoir et la victoire. « Le général Challe m’a vu. Il m’a rappelé la situation militaire. Il m’a dit qu’il fallait terminer une victoire presque entièrement acquise et qu’il était venu pour cela. Il m’a dit que nous devions rester fidèles aux combattants, aux populations européennes et musulmanes qui s’étaient engagées à nos côtés. Que nous devions sauver notre honneur. « Alors j’ai suivi le général Challe. Et aujourd’hui, je suis devant vous pour répondre de mes actes et de ceux des officiers du 1er REP, car ils ont agi sur mes ordres. « Monsieur le président, on peut demander beaucoup à un soldat, en particulier de mourir, c’est son métier. On ne peut lui demander de tricher, de se dédire, de se contredire, de mentir, de se renier, de se parjurer. Oh ! je sais, Monsieur le président, il y a l’obéissance, il y a la discipline. Ce drame de la discipline militaire a été douloureusement vécu par la génération d’officiers qui nous a précédés, par nos aînés. Nous-mêmes l’avons connu, à notre petit échelon, jadis, comme élèves officiers ou comme jeunes garçons préparant Saint-Cyr. Croyez bien que ce drame de la discipline a pesé de nouveau lourdement et douloureusement sur nos épaules, devant le destin de l’Algérie, terre ardente et courageuse, à laquelle nous sommes attachés aussi passionnément que nos provinces natales. « Monsieur le président, j’ai sacrifié vingt années de ma vie à la France. Depuis quinze ans, je suis officier de Légion. Depuis quinze ans, je me bats. Depuis quinze ans j’ai vu mourir pour la France des légionnaires, étrangers peut-être par le sang reçu, mais français par le sang versé. « C’est en pensant à mes camarades, à mes sous-officiers, à mes légionnaires tombés au champ d’honneur, que le 21 avril, à treize heure trente, devant le général Challe, j’ai fait mon libre choix. « Terminé, Monsieur le président. »
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| | | junker Expert
| Sujet: Re: Hélie Denoix de Saint-Marc officier mythique du putsch du 21 avril 1961 Ven 4 Mar 2011 - 8:57 | |
| La parole donné était sacré pour lui ,le parjure l'honneur perdu , que de grandeur dans son procés , les mensonges de De gaulle ,c'est une façon de trahir ignoble ,son armée et tout ces hommes qui " CROYAIENT ".!!! | |
| | | | Hélie Denoix de Saint-Marc officier mythique du putsch du 21 avril 1961 | |
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