Le Code de la route institutionnalise le racisme anti-automobilistes

Quand j’étais petit, on me disait (sachant que j’étais naturellement rebelle, qualité que l’on tempérait par quelques salutaires coups de pied au cul…) : « Traverse toujours dans les passages cloutés, regarde bien à droite et à gauche avant de t’engager sur la chaussée. »

Aujourd’hui, le nouveau Code de la route, inventé par des bobos pédaleurs (et on dira un mot de leur aplatissement face aux vélos), stipule que les piétons, en tout temps, en tous lieux, dans les clous, hors des clous (1), ont le pas sur les automobilistes, ces pelés, ces galeux, ces maudits. Les piétons peuvent traverser comme bon leur semble, quand bon leur semble, où bon leur semble.

Et gaffe à l’automobiliste qui serait pris (ça va être pratique à déterminer) en flagrant délit du crime de lèse-piétonnerie. Une amende de 135 euros, histoire de le ponctionner un peu plus. Et un retrait de 4 points sur le permis, histoire de lui faire passer le goût de conduire. Notons en passant que les roquets, qui jappent contre la double peine (prison puis expulsion) quand elle concerne des voyous étrangers, ne trouvent rien à redire quand une double peine – ponction dans le portefeuille, ponction des points du permis de conduire qui fondent déjà comme neige au soleil – frappe les conducteurs.

Dans quel cerveau de guimauve une telle idée a-t-elle pu germer ? Mystère… Il faut partager la ville, nous dit-on. Soit. Mais je m’y mettrai quand cette invasion piétonnière sur les voies (de moins en moins) roulantes sera compensée par l’autorisation, pour les automobilistes, de rouler sur les trottoirs.

Passons maintenant à la légende des cycles. Les pédaleurs pourront désormais griller les feux rouges quand ils tournent à droite. Le problème, ce n’est pas d’octroyer de nouveaux passe-droits aux cyclistes, mais bel et bien de les contraindre à observer le Code de la route, ce que la majorité d’entre eux ne fait pas.

Ils brûlent – déjà – les feux rouges. Ils doublent à droite, à gauche, et s’ils le pouvaient, ils vous grimperaient sur le capot. Ils transforment les trottoirs en piste cyclable. Ils slaloment entre les voitures. Sans que jamais – sauf exception rarissime – un agent de la circulation n’y trouve à redire (faute de pouvoir les rattraper, peut-être). Et voilà que, maintenant, ils vont pouvoir – c’est codifié – tourner à droite en grillant les feux rouges. Avec priorité sur les piétons qui traversent de l’autre côté ou pas ? Va savoir… Sans parler du risque de se choper une voiture passée au vert sur l’autre voie.

Combien va-t-il falloir de blessés et de morts pour que les sectateurs du racisme anti-automobiliste revoient leur copie ? Le temps et l’usage nous le diront.

(1) Oui, je sais, il n’y a plus de passages cloutés mais des passages piétons.

ALAIN SANDERS

Présent Article extrait du n° 7228
du Jeudi 25 novembre 2010

La rue, c'est la jungle ! Et ce, dans toute l'acception du terme.

- Sur la chaussée, au demeurant réservée à tout ce qui roule, mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne comme c'est très bien expliqué dans le com ci-dessus.

- Sur les trottoirs, devenus pistes cyclabes, et terrain de jeu favoris des voyoux qui en veulent à nos papiers ou notre porte-monaie !....

Mais pendant ce temps-là, les "bobos" roulent à vélos dans Paris ! Depuis je laisse ma voiture en banlieue... Car il est certain que contre un cycliste, pire un piéton, un conducteur n'a jamais raison