PENSONS A NOS CAMARADES TUES EN ALGERIE

N'ayons pas la mémoire courte. Avec tout le respect que nous devons avoir envers nos 70 camarades ayant perdu leur vie en Afghanistan et leurs familles, pour notre génération qui avons vécu la guerre en Algérie et pour quelques uns l'Indo, tout le cérémonial qui leur aient fait, nos compagnons ne l'ont pas eu. Une remise de décoration, la valeur militaire pour la plupart, avec une messe célébrée par l'aumonier du régiment et un détachement de celui-ci pour rendre les honneurs à notre ou nos camarades tués. Cette simple céremonie se déroulait sur le terrain de nos opérations loin des Invalides et de la musique de la garde Républicaine. MITTERRAND ministre de l'interieur à l'époque, qui proclamait l'Algérie doit restée Française était loin de penser à tous ces jeunes combattants tués au service de notre pays. Rappelons-nous que entre 1er Novembre 1954 et le 1er Juillet 1962, 2795 jours ce sont écoulés qu'il y a eu 30000 de nos camarades qui ont disparus une moyenne de 10 par jour, et pour mon régiment le 1er RCP un par semaine. Ce sont des chiffres qui parlent d'eux même. Ayons une pensée pour tous ceux qui sont morts pour défendre une parcelle d'un territoire dont la FRANCE peut être fiére d'avoir fait évoluer. Qu'en ont-ils fait de ce beau pays, le plus riche de l'Afrique du Nord et de l'Afrique dans son ensemble. Ce que j'écris peut paraitre dépassé mais il ait bon de rappeler parfois quelques faits, afin de remémorer la mèmoire pour certains qui l'auraient oubliés, et surtout à l'intention de nos hommes politiques.

Bien sûr Marcel Salvan...et pour répondre à ta préoccupation, nous avons déjà ouvert un forum "Mort au Champ d'Honneur en Algérie", étant précisé qu'il ne concerne que les parachutistes. C'est un mémorial dans lequel sont référencés les noms de tous les camarades sans distinction de grade: les noms portés à notre connaissance ou que nous trouvons à l'occasion de nos recherches.

LES PARACHUTISTES MORTS AU CHAMP D'HONNEUR
Un sujet sur chacune des "4 générations du feu parachutiste" y est ouvert.

Claude Millet