Attentat à DUVIVIER, ALGERIE 1956

 

3ème R.P.C. Attentat à DUVIVIER

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Il est vingt deux heures, dans notre base avancée de Duvivier, village situé à 80 kilomètres de Bône,ou je suis en repos, a cause d'une cheville abimée, suite à ma première opération dans le djebel. Donc exempt de marche, je suis à la garde du camps de l'Escadron, situé un peu à l'extérieur du village, je suis pas seul car nous sommes une bande d'éclopés pour quelques jours.

Je prépare ma nuit dans la tente, marabout dortoir qui sert à tout, même à manger, à côté le marabout cuisine ou les cuistots s'affairent pour la popote du lendemain et le jus du matin, un autre qui sert de stokagedivers caisses de rations et ravitaillement de la compagnie E.J.A;

Deux chars et un half-track sont en protection dans l'enceinte de notre base, tout est calme nous avons l'après-midi fait une photo avec Pierre Martignon et Luillier le parisien qui comme moi sont en difficultés avec leurs pieds d'invalides momentanés, le temps permettant la pose, nous sommes grimpés sur un char pour la photo de famille, cela ne nous empêchent pas de rire de nos problèmes.

Tout est calme ,rien ne laisse prévoir un quelconque incident, j'ai ma MAT 49 avec moi sous la tente et je discute avec mon copain quand soudain des coup de feu claques en notre direction, il fait vraiment noir, nous jetons tous a terre, bien b nous en a pris, une grenade balancée à 25/30 mètres de nous, explose de tentes avant la notre; Quel panique dans notre groupe de mal en point, le vrai bazar la grenade à explosé dans notre entrepôt,. Le chef de char à plongé dans le half-track, armé la mitrailleuse 12,7 et le voilà tirant dans tout les azimuts, en entendant le raffut, je fait de même et tir une rafale de MAT 49 au hasard imité par d'autres gus. Je vois les balles traçantes de la 12,7,monter vers le minaret, le gars du char est déboulonné, il n'arrête que sur les hurlements d'un chef para.

Quand je vais au résultat, le marabout est percé de partout. Quel engueulade par le chef responsable de notre camp de toile, personne de touché. Ce qui laisse à penser que le ou les fels connaissaient notre état d'éclopés, tout les bidasse du coin se sont retrouvé en état d'alerte toute la nuit. Je me suis recouché ,mais impossible de fermer l'œil de toute la nuit!!!Jolie mois de MAI 1956 !.

Duvivier 1957/58
En bas à droite celui qu'on appelait le capitaine, avec son chien loup
En bas à gauche un autre soldat.
Il y avait une base militaire pas loin, ma mère me réveillait en chantant Soldat lève toi et j'entendais le son du clairon.
C'est moi le petit gamin
Quelqu'un aurait des renseignement sur cette base militaire à Duvivier ?

Amicalement