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 HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE .

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Michel CAVET
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jacky alaux
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jacky alaux



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MessageSujet: Re: HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE .   HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 EmptyMar 13 Déc 2022 - 19:02

Merci, RUDY !

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MessageSujet: Re: HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE .   HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 EmptyMer 14 Déc 2022 - 17:48

HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Gardy_11

Capitaine Michel Besineau


Michel Besineau, fils d'officier de marine, prépare à « Ginette » le concours de l'ESMIA où Il est admis en 1946, promotion Général Leclerc.
Il choisit l'infanterie. A la sortie de !'École d'Application, breveté Para en juin 1949, il rejoint la Légion Etrangère et le I" Régiment Etranger à Sidi Bel Abbes.

En avril 1950, il part pour l'Indochine et est affecté au 3/5 REI, bataillon entièrement jauni avec les NUNGS.
Ce bataillon, après une période opérationnelle dans la région d'Haï Phong, participe à toutes les opérations de 1951 autour de Thaï Binh puis aux combats de la Rivière Noire.
Il y sera blessé, trois fois cité et reçoit la Légion d'honneur.

De retour à Sidi Bel Abbes, il encadre au 1er Etranger un peloton d'élèves sous-officiers, puis, repart en Indochine.

En 1954. Avec le 5' REI, il participe aux derniers combats et assure le repli de Hanoi : Nommé aide de camp du Général Cogny, il quine l'Indochine avec lui en mai 1955.

Il regagne alors le 1er Etranger et épouse Nicole Gardy, fille du général commandant le GAL et obtient son affectation au I" REP.
Il participe à la tête de la compagnie portée aux diverses opérations, débarque à Suez où le combat tourne court, il est alors affecté au peloton ALAT de la 1ère DP et rejoint, à nouveau, le 1er REP jusqu'au putsch des Généraux.

Bilan : Officier de la légion d'Honneur, titulaire de 7 citations, auxquelles s'ajoutent in fine la cassation du grade et la radiation de la légion d'Honneur.
Désormais, ce sera l'exil : les haines gouvernementales ne désarment pas. Il faut quitter l'Espagne. L'Argentine, où il avait rejoint son épouse, Nicole**. et son beau-père, le général Gardy après la fin de l'Algérie française, lui offrira au final un asile sûr et le départ pour une nouvelle existence. C'est là que le Capitaine Michel Besineau. rétabli dans son grade et dans son honneur, va s'éteindre le 27 mars 2012.



** Après la mort du capitaine Philippe Le Pivain (Responsable du secteur OAS de MAISON-CARREE assassiné le 7 février 1962 par les gardes mobiles rue Grégory à ALGER) Nicole, pour la première et unique fois, voit en tout petit comité le général Salan et apprécie « la sagesse et la force de ses mots ».

Après l'arrestation de Roger Degueldre, le 7 avril 1962, toujours clandestinement, elle se rend à Paris avec un commando ayant pour objectif de faire évader Roger Degueldre, ce qui, dans les circonstances, ne semble possible qu'en montant un attentat contre le chef de l'Etat.

De plus en plus isolée après l'échec des tentatives en ce sens, elle vit à Paris l'exécution d'Albert Dovecar et Claude Piegts, le 7 juin 1962, puis celle de Roger Degueldre, le 6 juillet 1962.

Le fils que Roger DEGUELDRE (Philippe DEGUELDRE né le 16 juin 1962,un mois avant l’assassinat de son père) n’a connu qu’en photo , confié au Capitaine DURAND RUEL et à son épouse Denyse, est adopté par le capitaine BESINEAU et son épouse Nicole.

On sait la suite, le départ et l'établissement en Argentine avec son père ; son mari et quelques amis l'y rejoignent quelque temps plus tard.

Nicole est condamnée le 31 octobre 1963 par défaut à 15 ans de détention criminelle par la Cour de Sûreté de l'Etat « pour avoir projeté au printemps 1962 l'organisation de l'évasion de la prison de la Santé de l'ex-lieutenant Roger Degueldre et un attentat contre le Président de la République ».

Le général Gardy décède dans un accident le 27 octobre 1975 ; Michel Bésineau meurt le 27 mars 2012. Nicole le suit dans la nuit du 16 au 17 juin 2013. C'était une femme exceptionnelle, passionnée, entière, d'un courage fou qui eut un destin absolument poignant, spécialement en 1961-62.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Estoup10

Capitaine Joseph ESTOUP


Joseph, Jean, Bertrand ESTOUP Né 14 juillet 1929 à Sauveterre-de-Comminges en Haute Garonne
Après Corniche, il est admis à Saint-Cyr en septembre 1949, promotion « Garigliano ». A la fin de sa scolarité initiale, il intègre l'EAI de Saint Maixent. Nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1951.

Le 1er octobre 1952, il est affecté au 14ème régiment d'infanterie parachutiste de choc à Toulouse et obtient son brevet parachutiste. En vue d'un départ en Extrême-Orient il rejoint les parachutistes coloniaux et est dirigé sur le camp de Meucon près de Vannes en avril 1953.

Le1er avril 1953, promu lieutenant, il est affecté au Tonkin au sein du Centre d'instruction des troupes aéroportées d'Indochine (CITAPI), formant des parachutistes vietnamiens destinés aux unités parachutistes de la Légion, des troupes coloniales ou des bataillons de parachutistes de l'armée vietnamienne.

Le 26 avril 1954, il est affecté au 7ème BPVN en Indochine. Ses multiples actions au combat au sein de cette unité lui valent une citation à l'ordre de la division avec attribution de la croix de guerre des TOE avec étoile d'argent.

Après le cessez-le-feu mettant fin à la guerre d'Indochine, le 7eme BPVN, replié sur le Centre Annam à Nha Trang, est dissous.

Le lieutenant Estoup rentre en métropole où il se porte volontaire pour servir dans un des deux bataillons étrangers de parachutistes Légion (BEP). Le 1er mars 1955, il est affecté au 1er REP comme chef de section à la 2eme compagnie, fonction qu'il occupe dès la fin du mois. Son comportement au feu lui vaut une citation à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de la Valeur militaire avec étoile de vermeil.

Du 10 janvier au 30 avril 1957, il prend provisoirement le commandement de la 2eme compagnie. Du 1er mai au 2 novembre, officier adjoint à la compagnie de combat il est fait chevalier de la Légion d'honneur (décret du 28/0711958) avec une palme sur sa Valeur militaire. A la tête de deux sections de la compagnie et à la suite d'une manœuvre résolument offensive au Djebel Marioum, les 18 et 19 mars 1958, une nouvelle palme vient s'ajouter à sa Valeur militaire.

Détaché auprès de la 10eme division parachutiste en qualité d'observateur du peloton avion, une nouvelle citation à l'ordre de la division avec étoile d'argent sur sa VM vient couronner ses succès. Promu capitaine le 1er octobre 1958. Il prend le commandement de la 3eme compagnie du 1er REP le 1er octobre 1959.

Le 21 avril 1961, sollicité par le commandant de Saint-Marc qui commande le 1er REP par intérim, le capitaine Estoup, à la tête de la 3eme compagnie participe à l'action du Régiment sur Alger (putsch des généraux) en prenant l'émetteur d'Ouled-Fayet.

Lors de son procès du 06 au 08.07.1961, il rappelle qu'il a simplement appliqué en Algérie, de 1955 à 1961, les différentes politiques adoptées par le pouvoir : « colonialiste jusqu'en 1957, paternaliste en 1957-1958, fraternaliste en 1958-1959, opportuniste à partir de 19
9 ». Il est condamné à deux ans de prison avec sursis. Il perd son grade et ses décorations.

Malgré les lois amnistie, il a toujours refusé de reporter sa Légion d'honneur et ses six citations.

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Citation :
Malgré les lois amnistie, il a toujours refusé de reporter sa Légion d'honneur et ses six citations.

Le capitaine Joseph Estoup a dérogé à cette règle le 30 avril dernier à Aubagne où, étant au sein de sa famille légionnaire et après avoir été officiellement fait commandeur de la Légion d’honneur, il a porté sur la Voie sacrée la main du capitaine Danjou.

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Malgré les lois amnistie, il a toujours refusé de reporter sa Légion d'honneur et ses six citations[ :  Ca , c'est du panache , bien droit dans ses bottes, et m..de au courant malsain qui trainait en France en  ces moments là !

Un grand merci quand aux participants de ce poste, qui remet en nos pales lumières, un  condensé des illustres parmi les illustres ...

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Le général Paul Gardy

Né à Paris le 18 août 1901, Saint-Cyrien de la 108'"' promotion ("du Souvenir"), le sous-lieutenant Gardy, sorti de Saint-Cyr en 1923, passe un an d'application à Saumur puis rejoint le 8éme régiment de hussards.

Promu lieutenant, il est désigné pour le Levant en septembre 1925 et affecté, sur sa demande, au 4ème escadron du 1er REC avec lequel il prend part aux colonnes de l'Hermon. Il s'y distingue notamment lors de la défense de la citadelle de Rachaya. Deux fois blessé et cité à l'ordre de l'armée, il est évacué.

Affecté un temps au 12ème régiment de Cuirassiers, il revient en octobre 1926 au 1er escadron du 1er REC, dans la région de l'Euphrate.

Avec son unité, il est envoyé à Bou Denib au Maroc en 1927, puis à Sousse en Tunisie en août 1928.

En juin 1929, le lieutenant Gardy passe au 3ème escadron avec lequel il repart au Maroc, cercle de Rich.
Détaché au 37ème régiment d'aviation, à l'escadrille de Ouarzazate, avec laquelle il opère dans l'Atlas Central, le Sagho et les confins du Draa. Il y obtient deux citations et il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

En 1931, il est affecté au 1er régiment de Chasseurs d'Afrique, puis au 3ème Hussards.

En 1932-33, il suit le cours de lieutenant instructeur à Saumur, puis rejoint le REC à Sousse en octobre 1933, où il prend le commandement du 1er escadron.

Capitaine en octobre 1934, il quitte le 1er REC en 1938 pour rejoindre l'école de guerre après un court passage au 2ème bataillon de Dragons Portés.

Il fait la campagne de 1939-40 à l'état-major de la 20ème D.I., où il gagne une citation en juin 1940.

Il rejoint rapidement l'Afrique du Nord où il est affecté au 4ème régiment de Spahis Tunisiens.

Chef d'escadrons en juin 1941, il commande le 2ème groupe d'escadrons de ce régiment et prend part à la campagne de Tunisie où il est cité à l'ordre de l'armée. Il est désigné ensuite comme chef du 3ème bureau de la lère D.B. à partir de juillet 1943. Nommé commandant en second du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique en avril 1944, il participe avec ce régiment à la campagne de France où il se distingue lors de l'offensive en Haute Alsace. Blessé à deux reprises, il est cité à l'ordre de l'armée et promu officier de la Légion d'honneur.

Lieutenant-colonel en janvier 1945, il est désigné comme instructeur à l'école d'état-major, puis attaché au cabinet militaire du général Koenig à Baden-Baden.

À partir de mars 1946, il commande le Ier régiment de Cuirassiers à Neustadt. Colonel le 1 er octobre 1947, il prend en juin 1948, les fonctions de chef d'état-major de la 1ère .D.B, qu'il conserve jusqu'en février 1951.
Il  est alors nommé commandant de la subdivision de Tours. Il reçoit la cravate de commandeur de la Légion d'honneur.

Désigné d'abord comme commandant en second du GALE (Groupement Autonome de la Légion Etrangère) à Sidi-Bel-Abbès le 15 septembre 1951, il en prend le commandement le ter octobre.

En 1955, il rejoint l'Allemagne comme adjoint au général commandant la lere D.B.. Promu général de brigade en 1957, il est nommé inspecteur de la Légion étrangère le 31 juillet 1958.

Il participe à la préparation et à la réalisation du coup d'Alger des 21 au 25 avril 1961 puis rejoint le général Salan au sein de l'OAS et prend en charge la région d'Alger puis gagne Oran où il reste jusqu'à la fin de juin 1962.

Le 11 juillet 1961, le Haut Tribunal Militaire l'avait été condamné à mort par contumace. Grand officier de la Légion d'honneur, il décède accidentellement en Argentine où il s'était exilé.

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Maréchal Alphonse Juin


Né à Bône (Algérie), le 16 décembre 1888.

Fils d’un gendarme en poste à Mostaganem, Alphonse Juin fit ses études secondaires en Algérie, aux lycées d’Alger puis de Constantine, avant d’intégrer Saint-Cyr en 1910.

Sorti major de sa promotion en 1912, il servit pendant deux ans au Maroc.

Quand éclata la Première Guerre mondiale, il fut rappelé en métropole et participa aux combats avec les Tabors marocains. Blessé en 1915, il perdit l’usage de son bras droit. Il repartit alors pour le Maroc où, après quelques mois de convalescence il refuse le poste d’officier d’ordonnance du général Lyautey pour servir à l’état-major de Rabat avant de recevoir, en décembre 1916, le commandement d’une compagnie de mitrailleuses du 1er régiment de tirailleurs marocains.

En octobre 1918 enfin, il devait rejoindre l’état-major de la 153e division d’infanterie, puis fut détaché à la mission militaire française près de l’armée américaine.

Après la guerre, il enseigna une année à l’École de guerre avant de regagner l’Afrique, où il se battit dans le Rif. Son action vigoureuse en faveur de la pacification du Maroc au début des années 20 lui valut d’être proposé à titre exceptionnel pour le grade de chef de bataillon.

Étant repassé vers 1930 par l’École de guerre pour y dispenser un cours de tactique générale, il gravit tous les échelons de la hiérarchie militaire, fut promu chef d’état-major des forces armées de l’Afrique du Nord, puis, à la fin de l’année 1938, général de l’armée d’Afrique.

En 1939, au moment de la déclaration de guerre, il fut nommé commandant de la 15e division d’infanterie motorisée. Il couvrit la retraite de Dunkerque en mai 1940, mena un combat désespéré, mais fut fait prisonnier le 19 mai.

Libéré à la demande de Vichy en juin 1941, il fut envoyé pour succéder à Weygand comme commandant en chef des forces d’Afrique du Nord.

S’étant rallié aux Américains en novembre 1942, il prit la tête du contingent français qui arrêta la force de l’Axe en Tunisie, et contribua à l’anéantissement de l’Afrikacorps. Appelé par de Gaulle à la tête du corps expéditionnaire français en Italie, il imposa aux Alliés son plan d’offensive et perça en mai 1944 le front allemand sur le Garigliano, ouvrant la route de Rome et de Sienne. Son corps fut ensuite affecté au débarquement de Provence.

Chef d’état-major général de la Défense nationale de 1945 à 1947, il fut (1947-1951) résident général au Maroc.

Nommé ensuite inspecteur général des forces armées, il exerça dans le même temps (1951-1956) le commandement interallié des forces terrestres du secteur Centre-Europe de l’OTAN.

Élevé à la dignité de maréchal de France en 1952,

En 1954 – 1955, il cautionne la politique libérale de Mendès France en Tunisie

En 1955, il s’oppose à l’indépendance du Maroc, ainsi qu’à l’abandon en Algérie

Comme pied-noir et comme soldat, il s’oppose à la politique d’autodétermination menée par de Gaulle, soutenant le putsch des généraux en 1961. Il fut écarté de ce fait de toute fonction à partir de 1962

Le maréchal Juin réunissait toutes les qualités à la fois d’homme de terrain et de stratège. Il était l’un des seuls officiers généraux à tutoyer le général de Gaulle, dont il était camarade de promotion. Leurs rapports étaient néanmoins distants. Comme il avait demandé un jour à ce dernier de lui dédicacer sa photographie, de Gaulle s’exécuta en inscrivant au bas du portrait : « Au maréchal Juin, qui sut saisir la victoire quand elle se présentait. »

Il a laissé quelques écrits, notamment un volume de Mémoires.

Membre de l’Académie des Sciences coloniales, il fut élu à l’Académie française le 20 novembre 1952, par 25 voix, au fauteuil de Jean Tharaud.
C’est Maurice Genevoix qui le reçut officiellement sous la Coupole le 25 juin 1953. Il reçut lui-même Henri Troyat.

Après sa disparition, survenue le 27 janvier 1967 à Paris, il fut remplacé à l’Académie française, le 25 avril 1968, par Pierre Emmanuel.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Pierre10


Capitaine Pierre Sergent

Pierre Sergent, est né à Sèvres (Seine-et-Oise).le 30 juin 1926. Il commence sa carrière militaire dans le dans le maquis de Sologne à l'âge de 17 ans, puis suit une carrière d'officier dans la Légion Etrangère après un passage à Saint-Cyr-Coëtquidan.

La cérémonie du « Triomphe » de la promotion « Rhin et Danube » se déroule le 7 août 1949 en présence du général Juin, alors résident général au protectorat français au Maroc, venu à Coëtquidan pour la circonstance.

À l'instar de son camarade Bertrand de Gorostarzu, qui lui fait lire un paquet de lettres reçues de son cousin, le lieutenant Hélie Denoix de Saint-Marc, qui se bat alors en Indochine au sein du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI), Pierre Sergent choisit de servir dans la Légion étrangère.

A sa sortie de l'ESM en 1949, il est affecté au 1er Régiment Étranger à Saïda.

Lorsqu'au bout d'un an, le bail au 1er REI touche à sa fin, il se voit déjà en Indochine. Mais contre toute attente, on lui propose une affectation chez les légionnaires-parachutistes. S'il accepte, il partira plus tard pour l'Indochine. Saisissant la chance qui lui est offerte, il rejoint le 3e bataillon étranger de parachutistes (3e BEP) à Sétif, le 7 juin 1951. Le commandant Albert Brothier, chef de corps du 3e B.E.P., l'affecte à Djidjelli, en petite Kabylie, à 135 km au nord de Sétif, où il sera chargé de l'instruction des pelotons I et II (élèves caporaux et élèves sous-officiers). Au cours de marches d'entraînement à l'intérieur des terres et de ses contacts avec la population indigène, il voit sourdre un mécontentement profond à l'égard de l'administration.

À l'issue des grandes manœuvres de Tébessa, à la fin de l'été 1951, il constate que le même mécontentement règne dans le massif des Aurès. Le 25 janvier 1952, le 3e BEP quitte Sétif pour participer aux opérations de maintien de l'ordre dans le protectorat français de Tunisie.

À Takrouna, le 3e B.E.P. enterre le colonel Norbert Durand, assassiné par des manifestants, à Sousse, le 22 janvier. La guerre d'Indochine vient arracher Pierre Sergent du sud-tunisien au début du mois d'avril 1952.

Lieutenant, il est envoyé en Indochine à l'époque où l'armée française y perd chaque année une promotion de ses jeunes officiers. Le lieutenant Sergent, légionnaire et parachutiste, s'illustre dans la défense du camp retranché de Na-San ; il est gravement blessé en avril 1953 au cours d'une opération dans le centre du Vietnam. Comme ses camarades, il n'oubliera jamais l'humiliation d'avoir dû s'incliner en 1954 devant un pouvoir communiste.

En 1954, il est affecté à la 1re compagnie saharienne portée de Légion étrangère (1re CSPL) du capitaine Mattéi. Il participe au véritable périple qu'est l'acheminement à travers le Grand Erg oriental de la 1re CSPL vers Fort-Flatters, bordj militaire en pierres grises où la compagnie s'installe.

Après ces deux années passées dans le Sahara à la tête d'un peloton de la 1re C.S.P.L., Pierre Sergent retrouve le 1er régiment étranger (1er RE). Il prend le commandement de l'une des quatre compagnies du centre d'instruction no 1 (CI 1) implanté à Saïda. Le CI 1 reçoit, dans ses quatre compagnies, les engagés volontaires à qui il dispense, au cours de seize semaines d'activités intenses et sans complaisance disciplinaire, une formation militaire et combattante de base.

Alors qu'il avait rapidement compris que la situation en Algérie prendrait la même tournure qu'en Indochine, les évènements du 13 mai 1958 et le patriotisme qu'elle engendre chez la population lui redonnent l'espoir. Dans son carnet, à la date du 14 mai, il note : « C'est un rêve ! Ce n'est pas possible. Je n'en crois ni mes yeux ni mes oreilles. Le miracle est là, concret, présent, réel. Ainsi, tout est sauvé. L'Algérie restera française. Massu le veut ! Salan le veut, l'armée le veut. Rien ne les fera plus reculer maintenant : Paris devra s'incliner. » Le 6 juin, il se rend à Oran pour « participer » à l'accueil du général de Gaulle.

Le capitaine Sergent prend ensuite le commandement de la 1re compagnie du 1er REP.

La guerre d'Algérie est pour lui le prolongement de celle d'Indochine : la poursuite du combat contre l'impérialisme de Moscou.
Aussi ne pardonne-t-il pas au général de Gaulle sa politique algérienne. Il est de ceux qui, lors de l'affaire des " barricades ", en 1960, refusent de partir en opération avec la 10 division parachutiste pour mener un combat qui, à leurs yeux, n'a plus d'objet.

Il se retrouve muté à Chartres, s'embarque clandestinement pour participer avec le 1er régiment étranger de parachutistes au putsch manqué d'avril 1961.

Il Participe au putsch d'Alger sous les ordres du Général Challe, il prend notamment le corps d'armée d'Alger à la tête d'une compagnie du ler REP.

Après l'échec du coup d'état, il rejoint les rangs de l'OAS, et sur ordre du Général Salan, il regagne la métropole pour devenir chef d'état-major de l'OAS-Métropole en septembre 1961.
Tandis que les tribunaux militaires accumulent les condamnations, le capitaine Sergent entre dans une clandestinité qui durera sept ans.

Ni ses convictions personnelles ni son caractère ne portaient ce guerrier cultivé à la violence aveugle. Son antigaullisme et son anticommunisme obsessionnels en font cependant un adepte du terrorisme. Il est nommé chef d'état-major d'une OAS-métropole divisée en factions rivales. Pierre Sergent ne désavouera jamais, même s'il en a marqué publiquement du regret, les meurtres et les destructions qui jalonnent l'action du mouvement qu'il s'efforce de diriger.

Il se retrouvera bientôt quasi seul à en maintenir l'existence, la prison ou l'exil ayant eu raison des autres responsables de l' " armée secrète " et de son appareil politique, le " Conseil national de la résistance ". Recherché avec quelque mollesse par la police, il multiplie, jusqu'en 1968, interviews et déclarations, assurant, dès 1964, que " de Gaulle est pratiquement mort physiquement et politiquement ", prenant position pour M. Mitterrand contre le président-candidat aux élections de 1965, proclamant sa foi en l'Europe.

En juillet 1964, Sergent aurait échappé à une exécution maquillée en accident de la route sur la N7 entre Fréjus et  Puget sur Argens.

Pendant sept ans, il échappe aux recherches policières tandis qu'il est condamné à mort par contumace deux fois. Il est finalement amnistié après les évènements de mai 1968.
Proche des milieux solidaristes, en particulier du Mouvement jeune révolution et de Jean-Pierre Stirbois, il fut élu en 1986 député des Pyrénées-Orientales sous l'étiquette du Front national, après un passage au Centre national des indépendants et paysans. Il fut également écrivain et auteur de nombreux livres.

Pierre Sergent est décédé, mardi 15 septembre à Paris, des suites d'une longue maladie, à l'âge de soixante-six ans. Il était conseiller régional du Languedoc-Roussillon et conseiller municipal de Perpignan (Pyrénées-Orientales).

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Capita13


Capitaine Philippe Le Pivain

Né en Bretagne ,en 1931,dans une famille de conservateurs catholiques, il était le fils du contre-amiral Louis René Edmond Le Pivain et choisira comme lui la carrière militaire.

Affecté au 1er REP le capitaine Le Pivain, chevalier de la Légion d’Honneur, est muté en Allemagne en juin 1961.

En novembre 1961 Philippe Le Pivain déserte et gagne l’Algérie où il rallie l’OAS dont le chef, le général Salan, lui confie le secteur de Maison-Carrée.

Trahi par des membres de l’organisation, Philippe Le Pivain est abattu par un garde mobile le 7 février 1962 à 18h rue Jacques Gregori, à Belcourt ,sur ordre du pouvoir gaulliste, alors qu'il tentait de fuir après avoir été intercepté à par les gendarmes mobiles

Il sera enterré quelques jours plus tard au cimetière de St-Eugène.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 De_la_10


Colonel Charles De La CHAPELLE
----
Commandant du 1er REC
lors du Putsch
Condamné à 7 ans de réclusion
LA SANTE puis TULLE
Libéré le 12 juillet 1965

Le colonel Charles Gilbert de La CHAPELLE
à la tête du. ler Régiment Etranger Cavalerie, participa au 13 mai 1958, aux barricades d'Alger en janvier 196o puis au putsch d'avril 1961.
Emprisonné à la Santé, il fut condamné à 7 ans de prison en province.
Il est décédé le 15 avril 2000.


" Mon idéal et ma vocation, je les ai choisis à vingt ans en m'engageant. Là seulement on trouvera les mobiles de mon acte : qu'on n'aille pas les chercher ailleurs. Fils et petit-fils de soldats, né. en 14 en pleine guerre, je peux dire que j'ai appris sur les genoux de ma mère les sentiments de l'honneur et de la Patrie... Pour moi il n'y a aucun doute. J'ai suivi la voie de l'honneur, cette voie passe aujourd'hui par les prisons... On juge une politique à ses résultats ".

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Saint_10

Commandant Elie de Saint MARC arrivant au tribunal

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Colone11


Le colonel Henri Cousteaux


Le colonel Henri Cousteaux est né à La Salvetat-Peyralès (Aveyron) le 28 février 1915.

Ancien chef de corps du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes, le colonel Henri COUSTAUX (1958-59), Commandeur de la Légion d’Honneur, 14 citations dont 7 à l'ordre de l'armée, 3 croix de guerre 39/45, Indo, AFN.
Grande figure des Rapaces, il aura marqué ses hommes, durant les durs combats d'Algérie, par son charisme et sa droiture. Pro Algérie Française, il sera interné à la Santé.

Engagé volontaire pour trois ans le ler octobre 1936, au titre de l'Ecole polytechnique, il sort sous-lieutenant d'active le 15 septembre 1938. Il est nommé lieutenant le 25 Juin 1940. capitaine le 25 mars 1945. chef d'escadrons le 2 Janvier 1951. Lieutenant-colonel le 1er octobre 1956, 11 est inscrit au tableau de 1959 pour le grade de colonel.

Il participe à la campagne de 39-40 avec le 12* bataillon du 45ème R.A.D.. passe ensuite dans la cavalerie. Il combat  dans les  F.F.I. dans la région de Lyon (une citation à l'ordre de la division!. )

Il est affecté au 9ème régiment de cuirassiers le 1er octobre 1944.

Il se trouve en Indochine du 21 février 1949 au 26 mai 1951 commet commandant du 2* groupe d'escadrons du 1er régiment de Chasseurs

Envoyé en Algérie le 13 juillet 1957. il prend les fonctions de chef du 3e Bureau de la division militaire d'Alger Jusqu'au 30-8-57. où il passe au 1" R.C.P. d'abord comme commandant en second puis comme commandant du régiment le 3 mars 1958, remplaçant le Colonel Georges Mayer.

Inscrit au tableau d’avancement pour le grade de colonel en 1959,

Le dimanche 22 mars 1959 le Colonel COUSTAUX est blessé à la tête de son Régiment.

La rupture avec le Général de GAULLE intervient en juillet 1961, à la suite d'une intervention du général Olié en faveur du colonel COUSTAUX. Le Chef de l'Etat le reçoit le 28 juillet, puis lui adresse un message verbal, dans lequel, après avoir pris connaissance d'une lettre de M. MESSMER au Secrétaire Général de la Présidence, ainsi que du dossier COUSTAUX, il écrit que:
  -  1° le colonel COUSTAUX a été un participant actif et considérable à l'insurrection militaire d'avril,
  -   2° cet officier doit de toute façon passer devant la justice
  -  3° ce n'est pas la lettre d'un Officier Général, si éminent soit-il (Olié.), qui change quoi que ce soit à la culpabilité de COUSTAUX. Un témoignage de moralité n'est pas une disculpation.
  -  4° il est déplorable à tous égards que le Général CEMGON ait pu à ce point confondre ses sentiments à l'égard d'un homme et son jugement au sujet d'une faute aussi grave.

En 1961, il est jugé par la Cour de Sûreté de l'Etat ,condamné à 7ans de prison et  emprisonné à LA SANTE pour sa participation au Putsch

Le Colonel COUSTAUX décède le 22 janvier 2008 à VILLEFANCHE de ROUERGUE

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Buchou10


LIEUTENANT-COLONEI BUCHOUD

Né le 15 Août 1913 à Epinal (vouges). Sorti de l'Ecole Spéciale Militaire St. Cyr Promotion « Alber 1er Roi des Belges »

Affecté au 35° RI à Belfort. Promu Lieutenant en 1937, rejoint le 146ème RIF à Metz.

Il est volontaire pour les " Groupes Francs" qui viennent d'être créés.

Pendant la période de la drôle de guerre, il va se distinguer par son audace et gagner 2 citations à l'ordre de la division et du corps d'armée.

Après de rudes combats, Veneck, le 4 juin, Château-Salins les 16 et 17 juin, les combats de Gerbécourt et Mattexey, Clézentaine le 20 juin, le lieutenant Buchoud décroche une nouvelle citation et est fait Chevalier de la Légion d'Honneur à l’âge de 25 ans.

Il est fait prisonnier et envoyé en Autriche. Il crée une organisation clandestine qui fait évader 114 officiers en 2 jours. Dénoncé il est envoyé à Wren et torturé.

Par son refus de livrer ses camarades il s'attend à une condamnation a mort. La libération de Wren par l'Armée Rouge, le 7 avril 1945, lui sauve la vie.

Pendant 2 mois il est affecté dans un état-major Soviétique. et réussit à s'opposer au transfert des français par Odessa, Méfiant, il lui semblait préférable d'attendre que se réalise la jonction avec l'armée US venant de l'ouest. Sa conduite en captivité lui vaut une nouvelle citation et sa promotion au grade d'officier de  Légion d'Honneur.

Le capitaine Buchoud rejoint le 1er Bataillon Parachutiste de Choc et est engagé dès le 2 mars 1947 dans les opérations de dégagement de la périphérie de Hanoi.
Il participe à l'Opération Léa le 7 octobre 1947, ou il manque de peu d'être capturer par Ho Chi Minh.
Ainsi va se succéder des opérations éprouvantes mais sans résultats. La dernière opération va se dérouler en Moyenne Région, Il s'agissait d'effectuer urne Percée sur Hoa-Binh en vue de ramener à Hanoï une centaine de partisans H’mong. Plus de 100 km parcourus. Buchoud est grièvement blessé dans le Col de Kern et est brancardé jusqu'à Hoa Binh dans des conditions hautes en couleur Il a ainsi participé à 5 opérations aéroportés d'envergure et a obtenu 4 citations.

En 1949, il est affecté a l 'école d'application de St Maixent où ses exceptionnelles qualités pédagogiques, son expérience et son sens du terrain en font l'instructeur très apprécié des jeunes sous-lieutenants.

Le 6 septembre 1955 il est promu Commandeur de la légion d'Honneur. Il prend le commandement du 9ème Régiment de Chasseur Parachutiste le 2 juillet 1956,
Il sera avec ses appelés, l'artisan du plus grand succès remporté sur les rebelles depuis le début des opérations de maintien de l'ordre en Algérie. Le général Vanuxem écrira « Dans cette bataille du Barrage, il faut faire une place toute spéciale au 9ème R.C.P. Il était à la meilleure place, et la paiera cher. Mais la vigueur réfléchie de son chef, le colonel Buchoud, un autre Bayard, l'élan extraordinaire et parfois héroïque de sa troupe, lui vaudront d'être au bouquet de ce combat de Souk-Ahras qui allait être l'aboutissement de tant efforts et la conclusion de cette victoire qui, enfin, aurait pu ouvrir la paix et la prospérité... »

Il ne laissera jamais ses considérations prendre le pas sur le sens du devoir et de la mission dont il est investi.
Mais ce sont ces sympathies qui mettront fin à la carrière militaire de Pierre Buchoud et lui vaudront, après le putsch des généraux le 22 avril 1961,d’ëtre incarcéré au fort de l'Est à Paris avant d'être brillamment acquitté.

Il quitte l'armée rayé des cadres de l'armée active, et se lance avec la même fougue dans la formation des responsables de l'industrie. En quelques années, sa compétence indiscutée déborde largement le cadre national pour s'imposer dans toute la communauté européenne.

Victime d'un mal qu'il supportera longtemps avec courage, et combattra avec son habituelle énergie,il décédera le 20 février 1978

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Bonsoir,
Un officier du 1er REP que j'ai très bien connu, qui prendra le commandement de la 2è Cie après SERGENT,

Le Cne Olivier SIMONOT


HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Blh0

Le 8 janvier 1961, jour du référendum sur l'Auto-détermination, il refuse de partir en opération avec sa compagnie, ne voulant plus faire tuer inutilement ses légionnaires, il est muté séance tenante au 5è RI à Blois !

HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 16ve

Pour rappel, SIMONOT, sergent au 2è BEP en Indochine proposé au mérite par le CBA RAFFALI pour intégrer l'ESMIA de St Cyr, c'est lui, lieutenant chef de section au 1er REP qui arrive le premier sur l'épave de l'Hélico où JEANPIERRE a trouvé la mort, en 1958, c'est lui qui extrait la dépouille de JEANPIERRE de l'épave de l'alouette, quelques minutes plus tard il est grièvement blessé par une balle à la jambe ! Il a eu l'honneur d'être porte drapeau du 1er REP !

HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Mrby

Bien cordialement
Jérôme

PS: son fils, le Père Eric SIMONOT est aumônier militaire, il a effectué son service militaire dans les TAP
https://www.lamanchelibre.fr/actualite-372031-eric-simonot-un-pretre-a-la-legion

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Chatea10

Vous nous quittez aujourd'hui, Pierre Chateau Jobert.

Votre famille plongée dans le deuil vous pleure. Nous nous inclinons devant sa douleur. Cette douleur qui habite aujourd'hui tous ceux qui sont ici présents.

Maintenant vous commencez le dernier voyage et vous rejoignez tous vos frères d'armes, tous ceux qui vous ont précédé d'Angleterre, d'Ervthrée, de Libye, de Syrie, ceux de Bretagne, de Lannion, de Pau, ceux d'Indochine, d'Algérie, de Port Saïd, du Niger qui étaient avec vous, à vos côtés, devant vous, vos chefs, vos officiers, sous-officiers et parachutistes. Oui, ils sont tous là. Innombrables, en rangs serrés, ils vous entourent.

Autour de vous aussi, c'est nous vos amis, vos compagnons, les parachutistes d'aujourd'hui qui se serrent une dernière fois autour de vous. Nous sommes une foule faite de tous ceux présents ou absents, morts ou vivants qui vous ont accompagné à un moment ou à un autre de votre exceptionnel parcours. Cette cohorte sans fin de soldats illustres, prestigieux, obscurs, modestes, marche à vos côtés et vous accompagne.

Vous nous quittez Pierre Chateau Jobert mais votre destin exemplaire continuera d'éclairer longtemps encore la route des parachutistes d'aujourd'hui et de demain. Vous resterez pour tous ceux qui suivent un modèle emblématique, une figure de proue des parachutistes, un légende vivante.

Mon Colonel, après cette destinée de légende,
Commandeur de la Légion d'honneur, 
Compagnon de la Libération, 
Onze fois cité, dont 10 palmes 
Deux fois blessé, 
Titulaire de la croix de guerre 39/45,
de la croix des théâtres d'opérations extérieures, 
de la DSO, 
médaille de l'Aéronautique, 
médaille d'or de l'éducation physique et de nombreuses décorations étrangères,

Vous allez enfin trouver le repos et la paix.

Mais vous rentrez dans le Panthéon de la famille parachutiste qui vous salue avec déférence, considération et admiration.

Au nom de tous les parachutistes du monde entier qui vous ont connu, de tous ceux qui sont ici présents, de tous ceux qui vous ont aimé, apprécié, de tous ceux que vous avez commandé, je vous exprime, mon Colonel, toute notre immense reconnaissance pour les services éminents que vous avez rendus aux troupes aéroportées et à la Patrie.

Nous nous inclinons devant votre dépouille.

Que Dieu vous garde dans le repos éternel, la paix de l'âme et la lumière. Que notre patron Saint-Michel vous accueille auprès de lui et vous réserve une place privilégiée au paradis des parachutistes.

Je compte du fond du cœur sur notre Patrie pour vous rendre officiellement l’infinie reconnaissance qu’elle vous doit pour l’ensemble des services que vous lui avez offerts et qui font partie intégrante de notre histoire de France.

Mon Colonel, la France, les parachutistes recueillis et en deuil, vous saluent solennellement une dernière fois. Ils ne vous oublieront jamais.

Tous, ici, le cœur déchiré, nous vous disons ADIEU.


 

IN MEMORIAM

Le colonel Château-Jobert est décédé jeudi 29 décembre 2005 à l'âge de 93 ans.

Homme de grand courage, il fut une des grandes figures des parachutistes de la France libre et De gaulle le fit compagnon de la Libération en mai 1945.

Parmi ses pairs, il fut l'un des rares assez lucides pour s'attacher à l'honneur de la parole donnée à la France et non à l'homme du 18 juin 40 et du 13 mai 58 qui trahit tous ses engagements.

Il rallia le putsch militaire d'Alger en avril 1961 et, après son échec, devint un des responsables de l'O.A.S. et s'opposa avec le même courage et la même détermination au terrorisme du F.L.N. et à la politique d'abandon de De Gaulle, persuadé, avec raison, que l'indépendance de l'Algérie, telle qu'elle était programmée, s'accompagnerait du massacre des populations européennes et indigènes pro-françaises ou à leur exode, et à la mise sous tutelle de la politique énergétique pétrolière de la France, ce qui arriva.

Commandeur de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de Guerre 39/45 avec onze citations et de la Distinguished Service Order britannique, il fut condamné par contumace à la peine de mort par les tribunaux d'exceptions de De Gaulle en 1962, puis amnistié en juin 1968, en relation avec les " événements " qui ébranlèrent la France et son chef.

Théoricien de la lutte anti-guérilla, il était l'auteur de deux ouvrages : " Doctrine d'action contre-révolutionnaire " et " Confrontation révolution/contre révolution. "

Salut au guerrier, à l'homme de courage et de foi,
que son âme repose en paix.

Geneviève de Ternant

30 décembre 2005

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Pierre10


Général BIGOT Pierre-Marie


Pierre Bigot est né à Alger le 22 décembre 1909.

De 1933 à 1938,il sert comme lieutenant-observateur en escadrille de reconnaissance à Tunis et à Alger

En 1939-1940, il commande un groupe d'observation pour passer ensuite dans le bombardement au groupe 1/25 à Tunis.

Pendant l'hiver 1944-45 il commande en second, puis en premier, le groupe 2/52, sur B-26 Marauder,. Il est ensuite chef du 3"" Bureau de l'armée de l'Air.

Nommé colonel en 1950, il dirige l'Ecole supérieure de guerre aérienne.

En 1952, il est attaché, à la Commission de la Défense de l'Assemblée nationale.

En octobre 1954, il prend, , le commandement de l'Ecole de l'air où il est nommé général de brigade le 1' février 1956.

En mars 1959, il prend, , le commandement de la 3"" Région aérienne à Bordeaux où il est nommé général de division le 1 er décembre 1959.

Le 24 mars 1960, avec 4 200 heures de vol, il remplace le général André Martin au commandement de la Vème région aérienne.
Il n'accepta pas la félonie gaulliste et se rangea du côté des rebelles lors du putsch d'avril 1961. A cette occasion, lui qui commandait la Vème région aérienne d'Alger envoya un avion en métropole, à la veille du putsch d'Alger, pour permettre aux généraux Challe et Zeller de gagner l'Algérie.

Arrêté, interné à la Santé, il sera condamné à 15 ans de réclusion par le Haut tribunal militaire . Devant ses juges, il avait affirmé avoir rejoint le putsch " parce qu'il était profondément attaché au destin de l'Algérie dans la France ". Il fut condamné le 6 juin 1961 à 15 ans de prison —effectués en province- et libéré en décembre 1965.

Le général Bigot était commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre.Libéré en décembre 1965, il décède le 17 janvier 2008.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Hubert11


Lieutenant-colonel Puga

En 1960, le lieutenant-colonel Puga prend le commandement du 27ème régiment de dragons dans la région d'Aumale, à une centaine de kilomètres au sud-est d'Alger.
Dans la nuit du 23 au 24 octobre 1960, Ahmed Bencherif est capturé au nord-est de Béni Slimane, dans le secteur d'Aumale ; il était venu de Tunisie "épurer la wilaya IV après l'affaire Si Salah. Ancien officier de l'armée française condamné à mort une première fois pour avoir déserté et égorgé - ou fait égorger - dix-huit militaires de son unité en 1957, il est de nouveau condamné à mort, par le tribunal militaire de Médéa. Edmond Michelet obtient du général de Gaulle. contre l’avis de Michel Debré, qu'il soit transféré en métropole où il sera gracié, puis libéré en mars 1962. Il prendra, en octobre de la même année, le commandement de la gendarmerie algérienne.

Le lieutenant-colonel Puga est l'un des chefs de corps qui s'est engagé à mettre son régiment à la disposition du général Challe pour le coup d'Alger.

Le 21 avril 1961, il reçoit ses officiers un à un, leur expose ses intentions et leur laisse libre choix : tous, sauf un, le suivent. Deux escadrons gagnent Alger où ils prennent position en ville dans la nuit du 21 au 22.

Puga désigne un de ses capitaines, Michel Delacour qui n'a jamais caché ses opinions en faveur de l'Algérie française, comme aide de camp du général Zeller.

A l'échec du coup d'Alger, le régiment repart sur Aumale. Le lieutenant-colonel Puga est mis aux arrêts par le général Arfouilloux, commandant la zone de Médéa, transféré en métropole et écroué à Fresnes. Il y reste trois mois avant de passer en jugement devant le Tribunal militaire spécial institué, comme le Haut tribunal militaire, en vertu de l'article 16. Son procès se tient le 19 août 1961. Le général Arfouilloux, appelé à témoigner, justifie techniquement le départ des escadrons du 27e Dragons pour Alger le 22 avril 1961.

Le général Demetz, ancien chef de corps du 2ème Dragons en 1944-45, gouverneur militaire de Paris, vient témoigner en sa faveur.

Défendu par Mc Damien, le lieutenant-colonel Puga est condamné à cinq ans de prison avec sursis. Ipso facto, il est exclu de l'année. Le capitaine Delacour, qui comparaît le lendemain devant la même juridiction, est acquitté, à l'instar du commandant Parier, acquitté le 8 août, qui avait été aide de camp du général Challe pendant les journées d'avril.

Le colonel Puga, à 46 ans, commence une carrière dans une branche de l'industrie de défense, qu'il connaît bien : les blindés. A Creusot-Loire, en charge de l'exportation (en particulier vers l'Amérique du sud), il devient directeur du département de mécanique spécialisée et assume des responsabilités de plus en plus importantes au sein du groupe.

Après sa retraite, il continue à déployer une grande activité, au musée des blindés de Saumur, pour sa promotion de Saint-Cyr dont il est le secrétaire. 11 donne une conférence à l'Institut Saint Pie X sur la guerre de 1939-45.

En 1997, il est consulté lors de l'élaboration par Bruno Durieux d'un rapport au premier ministre sur la politique d'exportation d'équipements de défense.

En novembre 2000, il présente une communication sur l'industrie privée des matériels blindés à un colloque sur les questions d'armement au début de la te République.

Le colonel Puga s'éteint le samedi 3 avril 2010 à Paris. La messe d'enterrement est célébrée le jeudi 8 avril en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, en présence de plusieurs officiers généraux, dont le général d'armée Benoit Puga, son fils, chef de l'état-major particulier du président de la République, et du général de corps d'armée Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris.

Le colonel Puga, officier de la légion d'honneur était père de 7 enfants, grand-père de 28 petits-enfants et arrière-grand-père de 31 arrière-petits-enfants.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Cabiro10


CABIRO Bernard dit Le Cab

Né le 7 août 1922 à Mont-de-Marsan
En 1943,étudiant, il passe la frontière espagnole pour rejoindre les Forces françaises libres. Après un bref emprisonnement en Espagne, il rejoint le Maroc où il s'engage pour la durée de la guerre au 8e régiment de tirailleurs Marocains.

Il débarque à Naples avec le Corps expéditionnaire français en novembre 1943 et combat en Italie jusqu'en juillet 1944, participant à l'ensemble des opérations : combats d'hiver dans les Abruzzes et sur la ligne Gustav ; bataille du Garigliano ; poursuite sur Rome puis sur Sienne. À trois reprises, il refuse de suivre la formation d'officier à laquelle son niveau d'études lui donne accès, afin de ne pas quitter les combats et de participer à la libération de la France (la formation accélérée des cadres pendant la guerre dure six mois). Promu caporal-chef, il est deux fois cité en Italie, dont une à l’ordre du corps d’armée.

Le 9 septembre 1944, il débarque avec son régiment en Provence. Blessé en décembre au cours de la libération de Thann, il est évacué. Il accepte alors de suivre la formation de cadre et d'être dirigé sur l’école d'officiers de Cherchell qui remplace Saint-Cyr.

Sorti de l'école d'officiers de Cherchell en tant que réserviste avec le grade d'aspirant, et lié par son contrat d'engagement pour la durée de la guerre, Bernard Cabiro choisit la Légion étrangère.

Il est affecté au régiment de marche en cours de formation pour être dirigé sur l’Indochine afin de combattre les Japonais. Nommé sous-lieutenant de réserve en décembre 1945, il débarque à Saigon avec son régiment - devenu 2e REI - le 6 février 1946.

Le régiment est d'abord employé à la pacification de la zone côtière du Sud Annam. Chef de section, Bernard Cabiro y mérite deux citations. Puis le I/2e REI embarque à destination de Haïphong. Il y débarque quelques jours avant l'attaque générale du 19 décembre 1946, par laquelle le Vietminh isole et assiège toutes les garnisons du Tonkin. La première mission est de rétablir les communications reliant Haïphong à Hanoi, en détruisant les positions du Vietminh installées en bouchon sur la voie ferrée et sur la route. Les 24 et 25 décembre, après avoir repris An Thai, Bernard Cabiro contribue à la reprise de Hai Duong en déverrouillant le barrage de jonques qui interdit l'accès par le fleuve. Jusqu'au mois d'avril 1947, il participe aux opérations de reprise de contrôle du Delta.

Au cours des mois suivants, en tant que chef de poste, il repousse plusieurs attaques importantes, notamment en septembre 1947, au poste de Dong Phu, et en mars 1948, à Gia Loc. Trois jours après cette attaque, chargé d'une ouverture de route, il saute sur une mine. Le visage criblé d’éclats il est admis à l’hôpital Lanessan à Hanoi où il reste aveugle pendant quinze jours. Il est nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur pour services de guerre exceptionnels, le 1er avril 1948, jour de sa sortie de l’hôpital.

Bernard Cabiro fait partie des officiers qui ont façonné les unités parachutistes de la Légion. L’année 1948 voit en effet la création des premières unités parachutistes à la Légion. Le 2e BEP, pour lequel il se porte volontaire, est d’un recrutement très jeune, comprenant peu de combattants de la 2e Guerre mondiale, et compte une proportion inhabituelle d’officiers et sous-officiers venant d’unités non-légionnaires. Il s’agit donc de créer une unité d’un type nouveau, avec du sang neuf, tout en lui insufflant un esprit Légion.

Débarqué à Saïgon en février 1949, le bataillon est éclaté entre le Cambodge, l’Annam et la Cochinchine. Cet éclatement laisse une grande autonomie d’action aux commandants de compagnie. Bernard Cabiro obtient rapidement le commandement de la 2e compagnie et multiplie les opérations, principalement en Annam : secours de postes attaqués, évacuations sanitaires, opérations combinées contre le régiment 95.

Le 1er avril 1950, à la fin d’une opération d’envergure, entendant des bruits de combat, il prend l’initiative de rallier sous son commandement plusieurs unités et se porte au secours d’une compagnie tombée dans une embuscade et en très mauvaise posture. Bousculant une forte unité vietminh dans le village de Ba Cum (secteur de Tra Vinh en Cochinchine), il sauve la compagnie attaquée et inflige de lourdes pertes à l’ennemi, récupérant son armement et surtout des documents très complets relatifs à l’organisation vietminh à Saïgon. À la suite de cette action, la 2e compagnie du 2e BEP est citée à l’ordre de l’armée, distinction exceptionnelle à l’échelon d’une compagnie, et Bernard Cabiro est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur, distinction exceptionnelle également pour un lieutenant de 27 ans.

En septembre 1950, le bataillon est appelé au Tonkin pour protéger l'évacuation de la frontière chinoise. Bernard Cabiro participe au repli d’unités marocaines et thaïes au cours d’un raid sur Sin Ma Kay puis Lao Kay. Rentré à Hanoï pendant la bataille de la RC 4, le 2e BEP y constitue la seule unité parachutiste de réserve du commandement. Bernard Cabiro est nommé capitaine en janvier 1951 et quitte l’Indochine au mois de mars.

À la fin de son congé de fin de campagne, il rejoint le 3e BEP à Sétif, le 31 août 1951. Il reçoit le commandement de la compagnie d’instruction avec laquelle il séjourne quatre mois en Tunisie pour participer au maintien de l’ordre.

Il est détaché ensuite en qualité de chef d’état-major auprès du colonel commandant le secteur Batna Aurès. Ce secteur est agité de mouvements suspects qui sont le fait de quelques individus qui tiennent le maquis et forment le noyau de ce qui deviendra peu après le FLN.

Volontaire pour un 3e séjour en Extrême-Orient, le capitaine Cabiro est affecté au 1er BEP en juin 1953. Il rejoint le bataillon à Seno, au Laos. La mission est d'y créer une base aéroterrestre afin de verrouiller la route donnant accès à la Cochinchine. Le séjour à Seno dure jusqu’à la mi-août 1953 puis le bataillon est transféré sur la côte du Sud Annam avant de participer à la difficile opération Brochet au Tonkin. Le 21 novembre 1953, le bataillon est largué sur Diên Biên Phù où, avec le 6e BPC de Bigeard et le 8e BPC de Touret, il forme le 1er groupement de parachutistes. Le 5 mars 1954 la 4e compagnie, commandée par Bernard Cabiro, se lance à l’assaut de la cote 781, où l'on pense que se trouve un canon vietminh. Très grièvement blessé aux jambes1, il est évacué de Dien Bien Phu et rapatrié en France.

Il y subit une douzaine d’opérations avant de pouvoir remarcher (il ne sera de nouveau classé apte à faire campagne qu’en 1956). Le 1er août 1955, il prend les fonctions d’aide de camp du général Koenig, alors ministre de la Défense nationale, jusqu’au départ de ce dernier à la suite d'un changement de gouvernement. Il demande alors à être affecté à une unité opérationnelle.

Muté au 20e bataillon de chasseurs portés, des Forces françaises en Allemagne, il suit le bataillon en Algérie mais ses blessures se rouvrent. Il rejoint l’hôpital Percy. Après la guérison, il est affecté à l’état-major de la 5e DB à Landau en Allemagne.

Promu chef de bataillon le 1er octobre 1958, il part pour l'Algérie, affecté à l’état-major du 2e REP à Philippeville. Il en assure le commandement opérationnel et devient peu après commandant en second du régiment.

Le 22 avril 1961 le putsch des généraux tente d’obliger le gouvernement à inverser sa politique algérienne. Le colonel Darmuzai, chef de corps du 2e REP, se déclare contre le putsch mais, dans une formule ambiguë, annonce aux officiers "la possibilité de choisir" dès le lendemain. Sollicité dans la nuit par les officiers, Bernard Cabiro, commandant en second du régiment, décide d’apporter son appui personnel et celui du 2e REP aux putschistes.

Il rameute de Philippeville son 2ème REP sur Alger que vient de prendre, le 21 avril 1961, le ter REP de Saint-Marc, insurgé.

Préférant se dégager d'une armée où il ne se reconnaît plus, Cab, commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire, ne veut pas déshonorer la Légion en souillant d'un parjure son béret vert et combat donc avec l'OAS.

Arrêté, il sera interné à la prison de la Santé. Jugé par le Haut Tribunal militaire, il est rayé des cadres de l'armée en août 1961.

Il mène dès lors une carrière civile.

Réintégré dans son grade et admis dans le corps des officiers de réserve en 1974, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur dont les insignes lui sont remis à Calvi, devant le 2e REP son ancien régiment, en 1978. L'année suivante, le 30 avril 1979, le commandant Cabiro est choisi pour "porter la main" du capitaine Danjou à Aubagne lors de la cérémonie annuelle de commémoration de Camerone. C'est la plus haute marque d'honneur que la Légion étrangère puisse donner à l'un de ses anciens. En 1987, Bernard Cabiro a publié ses souvenirs aux éditions Plon sous le titre Sous le béret vert. Ces souvenirs ont été réécrits par son fils Olivier Cabiro, qui y a notamment ajouté une part importante du manuscrit que Plon n'avait pas retenue, relative à la Seconde Guerre mondiale.

Le commandant Cabiro était Grand officier de la légion d’Honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec 3 citations, titulaire ,titulaire de la Croix de guerre des TOE avec 12 citations avec  dont 5 à l’ordre de l’armée, titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec 3 citations dont 2 à l’ordre de l’armée

Il est décédé le 31 juillet 1993 à Bordeaux

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Merci Claude

En effet: Chateau-Jobert rallia le putsch militaire d'Alger en avril 1961 et, après son échec, devint un des responsables de l'O.A.S. et s'opposa avec le même courage et la même détermination au terrorisme du F.L.N. et à la politique d'abandon de De Gaulle, persuadé, avec raison, que l'indépendance de l'Algérie, telle qu'elle était programmée, s'accompagnerait du massacre des populations européennes et indigènes pro-françaises ou à leur exode, et à la mise sous tutelle de la politique énergétique pétrolière de la France, ce qui arriva.
Un des chefs de l'OAS, il fut l'un des meilleurs officiers français que de gaulle voulu condamner a mort...

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Colone12


Le colonel Plassard

Théophile Plassard est un solide Breton sorti de Saint-Cyr en 1934, à vingt et un ans. Pendant la drôle de guerre, il commande une compagnie de voltigeurs puis une compagnie anti-char et se trouve au 26ième R. I. à Périgueux en novembre 1942 quand l'armée de l'armistice est dissoute.

Membre de L'Organisation de résistance de l'Armée, l'O.R.A, dès janvier 1943, il cherche sa voie et ne la trouve qu'après le débarquement du 6 juin 1944. Il est d'abord adjoint à Dupuy, qui commande le 1er Bataillon du secteur Nord, et ce dernier le charge de l'instruction des jeunes recrues qui arrivent de partout : c'est la 14ième Compagnie stationnée à Saint-Estèphe dès le début de juillet.

Certains de ses éléments vont monter en soutien à Javerlhac dans la chaude journée du 24, puis la 14. Cette Compagnie va descendre vers Brantôme et participer aux combats de Puy-de-Fourches et de la prise de Périgueux. Ensuite, c'est Angoulême avec la dure affaire de Torsac en liaison avec le 2ième Bataillon, les S.S.S. de Jacques et la compagnie Canva.

A Griffarin, au Camp de César, l'action de Plassard est primordiale ; il brise une importante attaque allemande visant à prendre dans une nasse les F.F.I. aventurés à Marennes et Rochefort et qui ne sont qu'une poignée. Finalement, il se rend maître de Saujon, qui restera entre les mains de Rac tout l'hiver 1944-1945.

Dupuy ayant, à la fin de l'année 1944, regagne son arme d'origine, la garde. Plassard le remplace à la tête du 1er Bataillon et reçoit ses quatre ficelles un peu avant l'attaque de Royan. Son 1er Bataillon, détaché au corps d'attaque principal, est chargé, le 14 avril, d'occuper la hauteur et le village de Brie qui, solidement tenu par l'adversaire, est une des clefs du champ de bataille. Ce jour-là, Plassard remplit magnifiquement sa mission ; il perd deux de ses officiers, deux sergents, neuf caporaux et soldats, sans compter de très nombreux blessés. Néanmoins, son objectif principal est atteint en quelques heures, et il fait près de deux cents prisonniers. On peut dire que sa participation à la prise du camp retranché de Royan a été déterminante.

C’est ensuite l'Indochine, le Maroc puis l'Algérie,

Le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) est envoyé en Algérie à partir de l'automne 1954, au moment où la guerre d'Algérie débute, après la Toussaint rouge. Composé d'environ 1 300 hommes, il se distingue durant la bataille d'Alger de janvier à octobre 1957.

Le 1° RCP, véritable  Régiment d’Alger, comptant de nombreux pieds noirs dans ses rangs , y sera omniprésent. En Février 1960, au lendemain des Barricades il sera éloigné d’Alger en raison de son engagement pour l' Algérie Française et de sa sympathie affichée pour les Algérois .Permutant avec le 9° RCP il quittera la 10° DP pour la 25 ° DP et Alger pour Philippeville

En 1961, le régiment est stationné à Philippeville, sous le commandement du lieutenant-colonel Plassard

Les 20 et 21 Avril 1961, ayant quitté Batna, le Régiment se retrouve  situation opérationnelle à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de Philippeville dans la région de Vallée. Le Colonel PLASSARD - chef de Corps- ne peut ignorer le projet de Putsch. Il a nécessairement été contacté pour connaitre sa position. A-t-il placé son Régiment en attente ? ou gère-t-il tout simplement sa mission opérationnelle ?

Le 1° RCP  est ramené dans sa Base Arrière de Philippeville ( CAMP PEHAU) le 21 Avril dans la soirée et consigné.

Le 22 Avril au matin le Régiment, en condition pour un "petit cirque" c' est à dire une mission n' excédant pas 48 heures  ,( par opposition au "grand cirque " qui correspond à une mission de longue durée ), embarque sous forme d' aérotransport ses compagnies dans une flottille d'un peu plus de 20 Nord 2501. Ces avions initialement mis en place au profit du 14 ° RCP, sont en attente d' une opération à venir , qui bien sûr n' aura jamais lieu ...le 14° RCP -Colonel LECOMTE- est déjà à Alger . Malgré la ferme opposition du détachement ALAT de Philippeville qui tente d' empêcher le décollage notamment en barrant la piste avec un avion d'observation , les aviateurs très réticents acheminent cependant le 1° RCP sur Alger . Pendant ce temps l’Escadron avec ses véhicules et le train régimentaire rejoint Alger par la route ,puis les Compagnies sont mises en place sur leurs lieux de cantonnements et contrôlent leurs objectifs.

En fin de matinée le 24 Avril le Capitaine Broutis annonce par téléphone au Colonel Plassard que "c'est foutu" et qu'il va falloir rentrer sur Philippeville. Le retour se fait sans encombre par voie routière.

Le 25 avril, le putsch échoue.

Dans la semaine qui a suivi le retour au Camp Pehau, de très nombreuses punitions d’arrêts de rigueur souvent très lourdes, ont été prononcées envers les officiers. La reprise des activités opérationnelles évitera aux officiers d’avoir à se soumettre aux exigences du régime des arrêts de rigueur.

Le Colonel Plassard -  temps de commandement terminé - est rentré en France   fin Avril, il est passé en jugement devant un Tribunal Militaire le 26 Juillet 1961. Ayant pris sous sa seule responsabilité la participation du Régiment au putsch il a été écarté du commandement et sanctionné :il quitte le service actif .

Admis à la retraite au grade de colonel ; ses croix de guerre 39-45 et des T.O.E. s'ornent chacune de plusieurs citations. Il a en plus, la croix de la valeur militaire et celle d'officier de la Légion d'honneur.

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Merci Jean Charles

Le 1° RCP, véritable  Régiment d’Alger, comptant de nombreux pieds noirs dans ses rangs , y sera omniprésent. En Février 1960, au lendemain des Barricades il sera éloigné d’Alger en raison de son engagement pour l' Algérie Française et de sa sympathie affichée pour les Algérois .Permutant avec le 9° RCP il quittera la 10° DP pour la 25 ° DP et Alger pour Philippeville

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MessageSujet: Tous mes respects pour cette fidélité à leur parole    HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 EmptyMer 21 Déc 2022 - 11:45

Je suis plein d'admiration pour ces militaires qui ont fait passer la fidélité à leur engagement avant le déroulement de leur carrière.
Je suis un ancien sous-officier appelé du 11eme bataillon parachutiste de CHOC.
Notre séjour en Algérie ne durait que 8 mois, mais c'était 8 mois d'opérations. A l'issue de ces 8 mois, j'avais été rapatrié à Calvi. Je me trouvais donc à Calvi lorsque le putsch des généraux a éclaté. Nous avons immédiatement récupéré nos armes et nos paquetages, sans savoir de quel coté nous étions. De toutes façons, nous serions restés fidèles à notre encadrement. Nous sommes donc restés dans l'incertitude jusqu'à l'échec du putsch.
Mais par la suite, nous avons avons eu l'interdiction de porter le béret rouge, remplacé par un béret kaki. Avec le consentement tacite de notre hiérarchie, nous avons fait un feu de joie avec ces bérets kakis. Et comme nous avions le droit de porter le béret rouge lorsque nous étions en treillis, nous n'avons plus quitter notre treillis.
J'ai eu la chance de ne pas vivre la dissolution de notre bataillon qui est intervenue après ma libération.

Plusieurs années se sont écoulés, lorsque j'ai eu la chance de rencontrer un colonel de mon époque. Je lui ai demandé :"Au fait mon Colonel, à l'époque du putsch, nous étions de quel coté ?".
Il m'a répondu : "vous étiez du bon coté".
Donc il m'appartient de définir par moi-même ce bon coté. Avec le recul, je pense que nous avons peut-être été fidèles à la république, mais sans doute du bout des lèvres. Sinon pourquoi avoir été dissous, et pourquoi avoir été recréé 30 ans plus tard sous le nom de CPIS. C'est sans doute une reconnaissance (tardive) de l'utilité de ce glorieux bataillon.

J'ai toujours été très fier d'avoir servi dans le 11eme bataillon parachutiste de CHOC. Je considère avoir bénéficié d'un honneur et d'un privilège.

Daniel Samier

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Samier a écrit:
Plusieurs années se sont écoulés, lorsque j'ai eu la chance de rencontrer un colonel de mon époque. Je lui ai demandé :"Au fait mon Colonel, à l'époque du putsch, nous étions de quel coté ?".
Il m'a répondu : "vous étiez du bon coté".
Donc il m'appartient de définir par moi-même ce bon coté. Avec le recul, je pense que nous avons peut-être été fidèles à la république, mais sans doute du bout des lèvres.


Citation :
Le général Henri de Pouilly, qui commandait le corps d’armée d’Oran au moment du putsch et avait choisi de ne pas rejoindre le mouvement de refus, déclara lors du procès du général Raoul Salan : « Monsieur le président, j’ai choisi une direction tout à fait différente de celle du général Salan ; j’ai choisi la discipline ; mais choisissant la discipline, j’ai également choisi de partager avec mes concitoyens et la nation française la honte d’un abandon. Pour ceux qui n’ont pas pu supporter cette honte, peut-être l’histoire dira-t-elle que leur crime est moins grand que le nôtre. »

Michel CAVET, jacky alaux et claude.d aiment ce message

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Mentrz10


Général de Brigade Aérienne Gustave MENTRE

Gustave Mentré, commandant interarmées au Sahara est condamné à cinq ans de prison avec sursis et mis à la retraite,pour avoir soutenu le général CHALLE.
La condamnation prononcée, cinq ans de prison avec sursis, est la moins forte de celles que le Haut Tribunal militaire aura prononcées contre les généraux déférés devant lui, le général Mentré ayant été le dernier.

Il est décédé le 14 octobre 1975.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 2 Godard10


Colonel Yves GODARD

Yves Godard est né le 21 décembre 1911 à Saint Maixent (Deux-Sèvres).

Il sort de St Cyr en 1932. Il est affecté au 27éme Bataillon de Chasseurs Alpins.

Prisonnier en 1940, il réussit à s'évader au bout de la 3éme tentative. Il reconstitue le 27éme B.C.A. dans les maquis savoyards et termine la guerre à sa tête.
Après une période d'occupation en Autriche, il commande le 11 éme Bataillon de Choc de 1948 à 1952.

Muté à sa demande en Indochine, il sert sous les ordres du général Gilles, du général Gardet et du colonel de Crèvecœur. Il commande la colonne dite « Crèvecœur » qui, au printemps de 1954, se dirige, à partir du Laos, en direction de Dien Bien Phu avec pour mission de recueillir les possibles rescapés ayant réussi une éventuelle sortie du camp retranché.

En 1955 c'est l'Algérie, il est Chef d'Etat-major du Groupe Parachutiste d'Intervention commandé par le Général Massu qui deviendra 10éme Division Parachutiste.

A l'automne 1956, il participe à la campagne d'Egypte à Port Fouad et Port Saïd.

En 1957, au cours de la bataille d'Alger, il est nommé Commandant du secteur d'Alger-Sahel par le Général Massu et participe activement à la bataille d'Alger.

Le 17 mai 1958, il est nommé par le Général Salan, Directeur général de la Sûreté en Algérie.

Après les Barricades de janvier 1960, il est muté à Nevers.

Au moment du Putsch d'Alger le 22 avril 1961, il est à Alger avec les quatre généraux et prend le commandement de la zone Nord-Algérois.

Après l' échec du putsch, il entre dans la clandestinité et participe à l’organisation de l’O.A.S. dont il devient l’un des principaux responsables en Algérie sous les pseudonymes de Claude, Khider, Françoise ou B15.

Il quitte l'Algérie à l'été 1962 et disparaît jusqu'en 1967.

Pour ses actions au moment du coup d’Alger et dans l’O.A.S., Yves Godard est condamné à mort par le Haut tribunal militaire, puis à vingt ans de détention criminelle par le tribunal militaire spécial et, de nouveau, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l’Etat.

Amnistié en 1968, il termine sa vie en Belgique à la tête d'une petite entreprise de revêtement de sol.

Il meurt le 3 mars 1975 à Lessines, en Belgique, et est enterré à Thônes (Savoie).

Ses archives sont déposées à la Hoover Institution de l'Université de Stanford en Californie.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE .
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