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« ... Le devoir de mémoire incombe à chacun...rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »
 
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 HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE .

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Vanuxe10



Général VANUXEM


Paul Fidèle Félicien Vanuxem, est né le 22 juillet 1904 à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais)

Paul Vanuxem fait ses études à l'université de Lille, où il obtient une licence de philosophie. Il commence sa carrière de professeur au collège Mézeray à Argentan puis à Charleville-Mézières. Il s'implique dans l'histoire locale, créant la Revue du pays d'Argentan.

En 1930, il entre à Saint-Cyr, et rejoint les tirailleurs marocains à sa sortie.

Plus tard, il combat pendant la campagne d'Italie, notamment à la bataille de Monte Cassino. Il participe ensuite à la guerre d'Indochine.

Il commande le bataillon de marche du 6e régiment de tirailleurs marocains, puis devient en 1947 commandant du secteur de Sontay jusqu'en 1948.

En 1950, il revient en Indochine pour prendre le commandement du secteur de Biên Hòa, jusqu'en 1951. Remarqué et estimé du général de Lattre de Tassigny, ce dernier lui confie la responsabilité du groupe mobile du Tonkin.

Il revient une troisième fois en Indochine comme adjoint au commandant de la division de marche du Tonkin, puis comme commandant du secteur de Hasong et enfin comme commandant de la zone sud du Tonkin. Il est à ce titre chargé de l'évacuation d'Hanoï après les accords de Genève en 1954.

Il reçoit ses étoiles de général de division en 1955.

En 1957, général de corps d'armée il est nommé commandant de la 2e division d'infanterie motorisée (2e DIM) et de la zone Est-Constantinois (ZEC) sur la frontière tunisienne où se déroulera la bataille des frontières. Un poste de commandement qui le mettra à la tête de cinq régiments de parachutistes..

Il soutient le coup d'État du 13 mai 1958 mais s'oppose à l'envoi de militaires vers la France.

Il quitte son commandement le 28 novembre 1958, disgracié par le président de Gaulle. Il est alors nommé adjoint au commandant des forces françaises en Allemagne.

Sa sympathie non dissimulée pour l'Algérie française lui vaut d'être mis en disponibilité le 31 mai 1961.

Soupçonné d'être l'individu désigné sous le pseudonyme de Verdun, chef de l'OAS en métropole, à la suite de la découverte de documents saisis lors de l'interpellation de Maurice Gingembre, il est arrêté le 7 septembre 1961et incarcéré à la prison de la Santé en attente de son procès. Ses filles Françoise et Martine sont alors refusées à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur où elles étaient inscrites pour la rentrée scolaire.

Le 10 septembre 1963, il est acquitté, les témoins ayant nié la possibilité qu'il soit Verdun.

En octobre 1966, le décret du 31 mai 1961 qui l'avait placé en position de disponibilité est annulé par le Conseil d'État.

Il devient ensuite journaliste ,repart alors au Vietnam où il soutiendra la guerre états-unienne, entre autres dans la revue Carrefour. Il se fera expulser de Saïgon en 1975. Surnommé « centurion solitaire », il a toute sa vie gardé des liens d'amitié avec le docteur Pierre Forest.

Entre 1964 et 1977, il publiera quatre ouvrages sur son vécu militaire.

Titulaire de 25 citations obtenues pendant les campagnes de France, d’Allemagne, d’Indochine et d’Algérie.

Il décède à l’hôpital du Val-de-Grâce le 7 janvier 1979.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 J_faur10


Général Jacque FAURE
Représentant des putschistes à Paris.
Après l’échec du Putsch, il est arrêté
et condamné à dix ans de prison.
D’abord détenu à la Santé puis
transféré à Tulle.
Il sera libéré en avril 1965.

Né le 2 mars 1904 à Bordeaux.

Fils du colonel Gaston Faure et de Margaret Helen de Dadelszen, petit-fils de général, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr dans la promotion 1925-1927 "Maroc et Syrie". Affecté au 13e bataillon de chasseurs alpins en octobre 1927.

En 1930 il est nommé chef d'une section d'éclaireurs-skieurs avant d'être promu capitaine
.
Grande figure des chasseurs alpins avec lesquels il a commencé son parcours, il est également considéré comme un pionnier des troupes aéroportées. Parallèlement à sa carrière militaire, il s'illustre également sur le plan sportif en participant notamment aux Jeux olympiques de 1936.

Le lieutenant puis capitaine FAURE décrochera avant 1939, sept années de suite, le titre de champion de France de ski.

En 1938, il est affecté à l'état-major de la 64e division.

En février 1940, sous les ordres du général Béthouart, il est affecté à la brigade de haute-montagne dont il est chef du 3e bureau puis chef d'état-major. Il participe alors à la campagne de Norvège au cours de laquelle il joue un rôle important dans la bataille de Narvik.

Rentré en France au début de l'été 1940, il décline de s'engager auprès du général de Gaulle lors d'une escale en Angleterre.

Sollicité par le général Jean d'Harcourt qui lui demande de "mettre les jeunes de l'armée de l'air en montagne", il met sur pied le mouvement Jeunesse et Montagne.

En novembre 1940, il est envoyé au Maroc et dirige le service de la jeunesse et des sports jusqu'en 1942.

Prenant part à la préparation du débarquement allié en Afrique du nord, il sert ensuite dans le cabinet du général Giraud à Alger jusqu'en mars 1943.

Débarqué en Sicile en 1943 et en Provence en 1944, il prend le commandement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes avec lequel, au sein de la 1re Division Blindée, il participe, d'octobre 1944 à février 1945, aux combats dans les Vosges, puis à la bataille d’Alsace.

De 1945 à 1946, il travaille à la section d'étude des troupes aéroportées de l'État-major de l'armée.

Promu colonel en octobre 1946, il prend le commandement du groupement aéroporté de la 25e division aéroportée.

Stagiaire à l'École supérieure de guerre de 1948 à 1949, il est auditeur puis cadre à l'Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires jusqu'en août 1952.

Après avoir pris position contre René Pleven, ministre de la défense, il est muté à l'état-major des troupes d'occupation en Autriche et exerce la fonction de gouverneur militaire de Vienne.

En octobre 1953, il sert à l'état-major des forces terrestres alliées à Fontainebleau.

Nommé général de brigade en 1954, il prend le commandement de École de l'infanterie à Saint-Maixent-l'École.

Envoyé en Algérie en septembre 1956, il est général adjoint au commandant de la division d'Alger.
À cette époque, il projette une action contre le gouverneur général en Algérie Robert Lacoste qui devait être enlevé et remplacé par le général Salan. Ce projet est éventé et le général Faure, transféré à Paris, est sanctionné au début 1957 de trente jours d’arrêt, avant de rejoindre les Forces françaises en Allemagne comme adjoint au commandant en chef.

Il dépose une candidature à l'élection législative française partielle de mai 1957 sous l'étiquette indépendant, soutenu par les poujadistes. Il se retire avant l'élection.

Promu général de division, il retourne en Algérie en 1958 pour commander la 27e Division d'Infanterie Alpine à Tizi Ouzou en Kabylie où il assure par ailleurs la fonction de préfet jusqu'en Février 1960.

Le drame Algérien le touche cruellement : outre la perte d'un fils, jeune lieutenant au 27éme BCA, son engagement aux côtés des partisans de l'Algérie Française, solidaire du putsch des généraux de 1961, il est arrêté et condamné à dix ans de détention pour avoir tenté de monter des opérations de l'OAS en métropole.

Emprisonné à Paris puis à Tulle, il est libéré le 1er avril 1966. Réintégré dans son grade de général de division en 1974, il intègre la 2e section des officiers généraux en 1982.

Jacques FAURE décède à Paris le 9 Avril 1988

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[quote="FOUQUET66"]
HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Godard10

Membre fondateur de l’O.A.S. dont il devient l’un des principaux responsables en Algérie, Yves Godard est condamné à mort par le Haut tribunal militaire, puis à vingt ans de détention criminelle par le tribunal militaire spécial et, de nouveau, à la peine de mort par la Cour de sûreté de l’Etat.
Rien que ca... Décidément, la Grande Zorra ne l'aimait pas !

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A savoir que pendant sa clandestinité, c'est une véritable chasse à l'homme qui fut organisée par les barbouses de l'Elysée, à Nevers  où Y. Godard  possédait des attaches.

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Général NICOT

Passé par l'École militaire de Saint-Cyr, promotion Joffre 1930-1932, il s'était orienté vers l'armée de l'air.

Il participe à de nombreuses campagnes durant la 2e Guerre Mondiale, essentiellement dans l'aviation de bombardement. Il dirige en 1940 la 4e escadrille de la II/51 dans laquelle se trouve le futur général d'aviation et pilote d'essais Jacques Collombet.

Après la campagne de France, le général Nicot fut affecté en Afrique équatoriale, il s'illustra lors de la Campagne d'Allemagne.

Il fut également l'adjoint du général Challe à l'école de guerre aéronautique en 1953.

En 1949, il commande la base aérienne 122 Chartres-Champhol.

Lors de la guerre d'Indochine, il commande la flotte aérienne de transport, notamment pendant la bataille de Dien-Bien-Phu.

Il continue de gravir les échelons jusqu'au grade de général de corps d'armée et à la fonction de major-général (numéro deux) de l'armée de l'air, grade qu'il détenait et fonction qu'il occupait lorsque survint le putsch des généraux (23 avril 1961) dans lequel il fut impliqué, quoique de façon subalterne, pour avoir retardé la transmission de certains ordres lors de la contre-offensive gouvernementale, et pour avoir aidé le transfert clandestin en Algérie des généraux Challe et Zeller.

Le général Nicot 2 fut traduit devant le Haut Tribunal militaire, devant lequel il déposa le 19 juin 1961. Il répondait du crime « d'intelligence avec les chefs d'un mouvement insurrectionnel ». Il fut condamné à douze ans de détention criminelle (l'accusation ayant réclamé une peine de vingt ans).

Il fut libéré en 1965.

Il fut réintégré dans le cadre de réserve en novembre 1982, à la suite de l'adoption du projet de loi « relatif au règlement de certaines conséquences des événements d'Afrique du Nord » (visant à réhabiliter 800 officiers, 800 policiers et 400 administrateurs civils renvoyés de la fonction publique entre 1961 et 1963, sans compter les huit généraux putschistes chassés du cadre de réserve).

Le général Nicot Grand officier de la Légion d'honneur, titulaire de dix citations, dont neuf à l'ordre de l'armée, titulaire de la Distinguished Flying Cross britannique avait totalisé 4 500 heures de vol durant sa carrière.

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Général PETIT



Le général André-Louis Petit est né13 décembre 1909 - Lyon 2e (69)

Sorti de Saint-Cyr, André Petit met, dès 1940, ses capacités au service de la Résistance. Capturé par les Allemands, torturé, il s'évada à deux reprises, participa aux combats livrés pour la libération du territoire puis fut affecté au Maroc et, en 1953 à 1955, en Tunisie.

Il fut, en 1958, un des officiers qui s'efforcèrent de persuader l'armée d'Algérie que le coup de force du 13 Mai ne pouvait avoir d'issue plus heureuse que l'accession du général de Gaulle au pouvoir.

Le général Petit entretenait d'excellentes relations avec M. Michel Debré qui était alors dans l'opposition. Rien ne lui était cependant plus étranger qu'un complot. Il n'avait que le souci d'assurer l'unité de l'armée et de maintenir l'Algérie dans la communauté française. Son défenseur, Me Alléhaut, pourra dire de lui :« Il n'a qu'un culte, la Patrie, et qu'une passion, l'armée qui est faite pour la servir ».

Il se trouvait en 1958 au Cabinet du général Ely. Après le rétablissement du général de Gaulle au pouvoir, le général Petit ne sollicite pas plus de récompense qu'il n'en avait sollicité au lendemain de la Libération. Il ne souhaite qu'un commandement en Algérie et l'ayant obtenu, il prend la tête de la 11• division d'Infanterie, à Souk-Ahras, unité qui surveille la frontière tunisienne.

On lui reproche d'avoir accepté la nomination que fit de lui l'ex-général Challe à la tête du corps d'armée d'Alger à la place du général Vézinet. Cette nomination s'accompagnait d'une instruction l'autorisant à prendre toutes les mutations jugées nécessaires.

Cependant le 22 avril, déjà pressenti pour prendre à ce moment la place du général Héritier, il avait refusé.

Le 23 il donnait son accord pour occuper celle du général Vézinet et lançait un ordre du jour demandant à chacun de rester à son poste et de contribuer " à la défense de l'Occident ".

Après le putsch d’Alger, il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement.

Il a d’abord été détenu à la maison d’arrêt de la Santé, puis à la maison centrale de Clairvaux pour finir à la maison d’arrêt de Tulle. Il a été libéré en mai 1962.

Il est décédé le 12 septembre 1999  à  Saclay (91)

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Général GOURAUD



Le général Marie-Michel Gouraud est né le 10 juin 1905 à Paris.

Polytechnicien, il sert dans l'artillerie.

En 1939 il appartient au 2e bureau de l'état-major de la VIIIe armée.

Prisonnier en mai 1940, il s'évade trois semaines plus tard.

En décembre 1940 ,il est attaché  au 4e bureau de l'état-major de l'armée.

Après la dissolution de l'armée de l'armistice il rejoint les F.F.I. d'Auvergne, puis à la libération la 10e D.I. du général Billotte.

En juin 1952 il est sous-chef d'état-major de l'armée ; en 1954 adjoint au commandant de la 8e D.I. L'année suivante il est placé à la tête de la 27e division d'infanterie alpine à Tizi-Ouzou.

Le 20 mai 1957 le général Gouraud devient major-général de l'armée de terre. Il cumulera ces fonctions pendant quelques jours, en mars 1958, avec celles de chef d'état-major particulier de M. de Chevigné, ministre de la défense nationale et des forces armées.

En février 1959 il succéda au commandement de la région militaire de Toulouse au général Agostini, décédé subitement.

En 1960 le général de corps d'armée Marie Gouraud est nommé commandant de la région territoriale et du corps d'armée de Constantine, en remplacement du général de corps d'armée Olié, appelé à d'autres fonctions.

Après l’échec du putsch l’accusation lui reprochera, en des termes vifs, selon le rapport qui motive le décret le déférant devant le Haut Tribunal militaire, de s'être abstenu notamment de faire appréhender le colonel Argoud lorsqu'il vit ce dernier le 21 avril, sachant ce qui se préparait, de n'avoir pas informé le commandant en chef à Alger, d'avoir laissé passer certaines de ses unités du Constantinois dans l'Algérois et également d'avoir laissé son 4e bureau alimenter les régiments rebelles au cours de leurs mouvements.

Pour ces faits il sera condamné à 7 ans de prison (Prison de LA SANTE puis deTulle.

Libéré en avril 1965.

Le général Gouraud était commandeur de la Légion d'honneur.

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Le colonel Antoine Argoud


Le colonel Antoine Argoud est né le 26 juin 1914 à Darney (Vosges)

Entré à l’École polytechnique en 1934, il en sort en 1936 et choisit d'être officier d'active dans l'arme blindée et cavalerie (ABC)2.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il profite du débarquement anglo-américain, du 8 novembre 1942 en Afrique française du Nord, pour prendre part au sein de la 1re Armée Française du général de Lattre à la campagne du Maroc, puis à la campagne de Tunisie où il est blessé.

En 1944-1945, le capitaine Argoud commande le 2e escadron du 3e régiment de chasseurs d'Afrique, au sein de la 1re division blindée, escadron de reconnaissance avec lequel il combat dans les Vosges, en Alsace, puis en Allemagne.

En 1951, Antoine Argoud suit les cours de la 65e promotion de l'École de Guerre, puis entre à l'état-major du général Jean de Lattre de Tassigny, dont il est conseiller technique durant trois ans.

Le 1er novembre 1954, jour de la Toussaint rouge, Antoine Argoud est en Allemagne où il participe aux exercices Javelot au sein de la 7e division blindée. À la suite de ces événements, Jacques Chevallier, secrétaire d'État à la Guerre du gouvernement Pierre Mendès France, le nomme conseiller militaire aux Affaires algériennes.

En 1956, il prend, en Algérie, le commandement du 3e régiment de chasseurs d'Afrique. Il est ensuite, fin 1958, chef d'état-major du corps d'armée d'Alger, du général Massu.

Il avoue avoir utilisé la torture lors de son séjour dans le secteur Arba, ainsi qu'avoir procédé à des exécutions extrajudiciaires publiques de fellaghas pris les armes à la main, leurs cadavres étant ensuite publiquement exposés

Rappelé en métropole en février 1960, il revient clandestinement en Algérie et il est avec le colonel Joseph Broizat l'un des deux principaux organisateurs de la tentative de coup d'État du 22 avril 1961, connue sous le nom de putsch des généraux. En particulier, il seconde le général Paul Gardy pour tenter de rallier Oran aux putschistes, ce qui se révèle un échec. Il poursuit ensuite la lutte dans la clandestinité en participant d'abord en Espagne à la création de l'Organisation de l'armée secrète (OAS).

Georges Bidault, Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent constituent le comité exécutif du Conseil national de la Résistance (CNR) le 20 mai 1962 à Rome, désignant comme président Georges Bidault.

Argoud est enlevé le 25 février 1963 à Munich (Allemagne). Des hommes se présentant comme des policiers allemands, le font monter dans leur voiture. Une fois à l'intérieur, Argoud se rend compte qu'il a affaire à des Français : il tente de s'enfuir, mais est retenu par ses ravisseurs, l'un d'eux lui brisant le nez.

Le colonel est retrouvé le lendemain, ligoté dans une voiture stationnée à proximité de la préfecture de police de Paris. Cet acte commis sur le territoire de la RFA suscite un grave incident diplomatique entre la France et l'Allemagne, le Bundestag demandant officiellement que le colonel Argoud soit renvoyé en Allemagne. Cet enlèvement, suivi d'une arrestation, est rapprochée par certains de l'enlèvement du duc d'Enghien.

Selon Antoine Argoud8 l'opération a été commanditée par le Général de Gaulle lui-même, lequel voulait le faire assassiner. Cependant, le truand commis à cette fin, Jo Attia, l'aurait doublé et, ayant obtenu la direction complète des opérations, aurait piloté son équipe de façon à ce qu'Argoud soit sauf. Une fois Argoud remis à la police officielle, la justice saisie et la presse avertie, il devenait en effet impossible de l'éliminer. Parmi ses ravisseurs, le colonel a reconnu après coup le gangster Georges Boucheseiche, un des membres de l'équipe de truands de Jo Attia, qui a ensuite enlevé et assassiné Mehdi Ben Barka.

Le 30 septembre 1963, la Cour de sûreté de l'État, qui venait d'être créée, le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité pour son activité au sein de l'OAS. La chambre criminelle de la Cour de cassation rejette tous les pourvois du colonel en lui opposant qu'il ne peut pas en sa qualité de particulier se prévaloir de la violation de règles de droit international qui ne s'appliquent que dans les relations entre États.

L'amnistie du 15 juin 196813 met fin à sa peine.

Il est décédé le 10 juin 2004 (à 89 ans) à Épinal (Vosges)

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Broizi10


Colonel BROIZIAT

Joseph Marie Théophane Broizat est né le 12 janvier 1914 à Mégevette (Haute-Savoie)

Il entra au Séminaire des Missions étrangères de Paris, société où son oncle Joseph Broizat était prêtre.En 1932, il était auditeur à la faculté de philosophie scolastique de l'Institut catholique de Paris .

Sergent en 1939 au 19e corps d'armée (France), Joseph Broizat fut admis à l'Ecole d'administration de Vincennes.

Elève officier de l'Ecole militaire d'infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent au titre de l'infanterie métropolitaine, il fut nommé sous-lieutenant par décret du 22 décembre 1939.

Lieutenant en 1943, Joseph Broizat a fait les campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne au 3e Régiment de tirailleurs algériens (3e RTA). Il fut décoré de la Silver Star en février 1944, après la prise du Belvédère lors de la bataille du Mont Cassin, à la tête de ses tirailleurs algériens.

Il participe au débarquement de Provence, en août 1944, et à la libération de Marseille, au cours de laquelle il fit prisonnier 180 soldats allemands.

En 1947, étant capitaine d'infanterie, il obtient le diplôme d'état-major.

En juin 1948, alors en poste à l'état-major de la 10e Région militaire à Alger, Joseph Broizat est muté au 2e bataillon du 1er Régiment de chasseurs parachutistes à Sétif.

Le 1er octobre 1949, le capitaine Broizat prit le commandement du II/1er RCP, à la suite du chef d'escadron Mollat.

Il est chef d'état-major du général Massu lors du Coup d'Alger du 13 mai 1958.

En novembre 1959, il devient chef de corps du 1er régiment de chasseurs parachutistes, basé à Philippeville, avec le grade de lieutenant-colonel. Il participe avec son régiment à l'opération Eugénie (novembre 1960) et à l'opération Vautour (janvier 1960), qui se soldent par des pertes importantes pour le Front de libération nationale.

Spécialiste de la guerre subversive, il est un des théoriciens de l'action psychologique.

Lors de la semaine des barricades de janvier 1960, il refuse d'envoyer le 1er RCP contre les émeutiers, craignant de faire couler le sang. Les parachutistes de Broizat s'interposent également entre les gendarmes mobiles et les insurgés à la suite d'une fusillade qui fait plusieurs morts. La situation s'enlise et finalement des négociations permettent la reddition des émeutiers et l'incorporation de dizaines d'entre eux dans le commando Alcazar du 1er REP.
Ce refus d'employer la force lui est reproché par le pouvoir gaulliste, qui le relève et le mute en métropole, comme commandant du groupe de subdivisions de Châlons-sur-Marne.

Pour Broizat, il était inconcevable de donner l'ordre à ses hommes de tirer sur les Européens d'Alger favorables à l'Algérie française. En effet, il partage certaines de leurs convictions et considère que l'Algérie est le « dernier bastion de l'Occident chrétien » en Afrique du Nord.

Il témoigne au procès de la semaine des barricades en janvier 1961. Il y défend le colonel Jean Gardes, seul militaire inculpé à la suite des événements de janvier 1960.

Le lieutenant-colonel Broizat participe à la préparation du putsch dans des réunions au bureau du colonel Charles Lacheroy.

Depuis le déclenchement du putsch, le 21 avril 1961, jusqu’à son achèvement le 25 avril, il est chargé par le général Maurice Challe de la réorganisation des services de police d'Alger.
À la suite de l'échec du putsch, il passe dans la clandestinité et rejoint l'OAS, dans lequel il ne joue qu'un rôle mineur. Il rédige le journal clandestin Centurions, destiné à l'armée.

Il fut condamné à mort par contumace par le Haut Tribunal Militaire le 11 juillet 1961 .

En juillet 1962, il part en exil en Espagne.

Joseph Broizat revient en France et se constitua prisonnier le 26 juin 1968; il bénéficia de la loi d'amnistie concernant les événements de la guerre d'Algérie.

Titulaire d'un diplôme en théologie catholique, il se convertit au protestantisme vers l'âge de 40 ans.

Il est décédé le 14 août 2000 à Terrasson-Lavilledieu)

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Gardes10



Colonel Jean GARDES


Jean Gardes, d'origine auvergnate, naît le 4 octobre 1914 dans le 7e arrondissement de Paris.

Il est élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1935 à 1937, dans la promotion Lyautey.

Il prend part aux combats de Belfort, puis de la Somme et, enfin sur la Après la défaite française de 1940, il continue la lutte armée en Afrique du Nord, puis il participe à la campagne d'Italie (1943-1945), toujours dans le 5e régiment de tirailleurs marocains.

Avec la 1re armée du général de Lattre de Tassigny, il contribue à la libération de Montbéliard et fonce vers Engelsbrand, en Allemagne, où il s'empare de Talheim en avril 1945. Ses actions lui valent de recevoir la croix de guerre 1939-1945. Plus généralement, il est le lieutenant le plus décoré de la seconde guerre mondiale.

À la suite de la Libération, Jean Gardes devient l'aide de camp du général Antoine Béthouart, commandant en chef de la zone d'occupation française en Autriche.

En 1947 il est affecté à l'état-major de l'armée et obtient le brevet de parachutiste.

En 1950, il demande à partir en Indochine française où, avec un bataillon algérien, il participe à des opérations en pays thaï et à la frontière avec la Chine. Il coordonne ensuite le service de presse et d'information au cabinet du général de Lattre de Tassigny, puis du général Salan, les commandants successifs des forces armées en Indochine.

En 1954, il sert auprès du commandement en chef des troupes françaises au Maroc,

En qualité de chef du 2e bureau (services de renseignement de l'armée). Ce sont ses hommes qui informèrent en octobre 1956 le contre-espionnage français du départ de Rabat, pour Tunis, d'un avion transportant des chefs de la rébellion algérienne, dont Ahmed Ben Bella, ce qui donnera son nom à l'affaire qui s'ensuivit. L'avion fut arraisonné en vol et obligé de se poser en Algérie, à la suite de quoi ses occupants sont faits prisonniers et internés en France.

Début 1958, Jean Gardes, alors lieutenant-colonel, est nommé au 2e bureau de l'état-major des armées, à Paris, avant d'être sollicité par Jacques Chaban-Delmas pour diriger l'information, au ministère de la Défense nationale, puis l'action psychologique durant les événements qui, à partir du mois de mai 1958, ont ramené le général de Gaulle au pouvoir.

En novembre 1958, il devient le chef du 5e bureau, responsable de l'action psychologique, à Alger. Cette mutation se fait à la demande du général Raoul Salan, commandant supérieur en Algérie.
Fort de ses expériences de la « guerre subversive » qu'il a découverte en Indochine et retrouvée au Maroc, il reçoit notes et directives pour mettre en œuvre dans l'armée et la population civile les instructions d'ordre psychologique définies par le commandement civil et militaire dans le cadre de la politique de pacification. Il est appelé à entretenir des relations avec tous les milieux et à assurer une liaison constante avec tous ceux qui peuvent lui permettre de prendre le pouls de la population, pour mieux le calmer à l'occasion.

Méfiant envers de Gaulle dès l'origine, le colonel Gardes lui devient franchement hostile dès qu'il choisit la voie de l'autodétermination pour l'Algérie, c'est-à-dire le 16 septembre 1959. Il se rallie à l'idée qu'il est possible de défaire par la même voie ce que la foule algéroise a fait le 13 mai 1958, autrement dit se débarrasser du Général pour instaurer un pouvoir fort favorable à l'Algérie française.

Le 29 novembre 1959, les unités territoriales, formées de réservistes et de contractuels sont créés .Le 5e bureau et le colonel Gardes entretiennent naturellement des rapports étroits avec cette formation nouvelle.

Le commandant de réserve Victor Sapin-Lignières est élu à la tête des UT. C'est un homme pondéré en qui le colonel Gardes retrouve un ancien de Saint-Cyr et un ami. Quant au secrétaire général, il s'agit de M. Marcel Honda, capitaine de réserve et membre du Front National Français (FNF) comme beaucoup de réservistes des unités territoriales. Sous influence du FNF de Joseph Ortiz, les unités territoriales (UT) se radicalisent dans l'opposition au pouvoir gaulliste.

En octobre 1959, Joseph Ortiz et des membres du FNF sont reçus à son domicile par le colonel Gardes, ce qui lui sera reproché.

En dépit de la proximité du colonel Gardes avec le FNF, des rapports de police et de l'activité des services du colonel Godard (directeur de la sûreté nationale en Algérie), le délégué général en Algérie Paul Delouvrier ne parviendra pas à connaître les plans d'action du FNF, et ce jusqu'à la veille de la semaine des barricades. D'après Paul Delouvrier lui-même : « Ni la hiérarchie du maintien de l'ordre, ni les renseignements généraux, ni aucune autre source n'a pu me donner aucune indication sur une idée de manœuvre des dirigeants du FNF. ».

En janvier 1960 a lieu la semaine des barricades à Alger.

Le 24 janvier, alors que les émeutiers commencent à se rassembler à Alger, le colonel Gardes donne des ordres à ses hommes afin d'empêcher que se tienne la manifestation. Vers 10h40 des camions militaires haut-parleurs de l'action psychologique font circuler les manifestants et leur interdisent l'accès à la manifestation6. Vers 12h30, le colonel Gardes fait communiquer à ses supérieurs que ses services du 5e bureau ne sont plus en mesure d'empêcher la manifestation6.
A 15 heures, le colonel Gardes et le capitaine Filippi sont vus en uniforme au balcon du PC Ortiz, c'est-à-dire en compagnie des chefs activistes qui ont déclenché les barricades. Les deux officiers affirment avoir pour ordre d'exercer une influence modératrice auprès des insurgés et de canaliser dans la mesure du possible leurs entreprises. Leur présence aux côtés des chefs des manifestants accrédite cependant dans la foule l'impression que les activistes disposent du soutien d'une partie de l'armée7.

Le 27 janvier, le colonel Gardes est muté à Saïda par le général Maurice Challe afin de remplacer le colonel Bigeard, et ceci en anticipant de trois jours une mutation prévue depuis le 10 décembre.
Rapidement, le colonel Gardes est accusé d'avoir soutenu les activistes qui partagent ses convictions sur l'Algérie française. On l'accuse notamment de n'avoir pas communiqué à ses supérieurs tous les renseignements recueillis par le 5e bureau, et en particulier ceux qui auraient pu anticiper les émeutes4.

Mis aux arrêts de rigueur à Paris, il est inculpé de complot contre la sûreté intérieure de l'Etat et le ministère public requiert cinq ans de prison contre lui.

Le colonel Gardes est défendu par Maitres Isorni et Engrand. A la demande de Jacques Isorni, le maréchal Juin témoigne au procès.

Le 2 mars 1961, le colonel Gardes est acquitté par le tribunal des forces armées. Il ne reçoit ensuite aucune affectation et réside à Metz.

Les colonels Gardes et Argoud rejoignent clandestinement l'Algérie le 20 avril 1961 par un vol d'Air Algérie au départ de Marignane et à destination de Bône.

Le 21 avril 1961, le colonel Gardes participe au déclenchement du putsch des généraux. Lui et le colonel Charles Lacheroy sont placés à la tête du service d'information et de propagande des putschistes. En contact avec les civils de l'Organisation de l'armée secrète - à laquelle ils n'appartiennent pas encore - ils les chargent de retrouver Jacques Coup de Fréjac, le directeur de l'information à la Délégation générale d'Alger, qui a échappé au coup de filet des rebelles.

À la suite de l'échec du putsch, il passe dans la clandestinité.

Le 11 juillet 1961, il est condamné à mort par contumace par le Haut Tribunal militaire, et ce avec sept autres officiers. Il est également destitué.

Jean Gardes est chargé de la section Organisation des Masses au sein de l'OAS. Cette section est notamment chargée du recrutement. Cette responsabilité lui incombe naturellement, lui qui a dirigé le 5e bureau à Alger.

En mars 1963, il est arrêté par les autorités espagnoles à Madrid, où il se cachait, et est expulsé vers l'Argentine.

En mars et en avril 1962, après le cessez-le-feu entre le Front de libération nationale et l'armée française, le colonel Gardes tente d'établir un maquis OAS dans l'Ouarsenis, en application du « plan Salan » qui vise à propager l'insurrection hors des zones urbaines. Pour Gardes, l'installation d'un petit maquis dans les Beni-Boudouane fera boule de neige et entraînera la création d'une vaste zone insurrectionnelle entre Alger et Oran. En effet, l'OAS est très fortement implantée dans la population européenne de la plaine qui borde au nord l'Ouarsenis. Le douar de Beni-Boudouane est d'autre part au cœur du domaine du bachaga Saïd Boualam, vice-président de l'Assemblée nationale, grand notable terrien et fougueux partisan de l'Algérie française. Le colonel Gardes espère pouvoir faire basculer le bachaga et ses centaines de harkis du côté de l'activisme.

L'opération est minutieusement préparée par le colonel Gardes et le capitaine Montagnon. Un commando de 80 à 100 hommes, parfaitement encadrés et équipés, et disposant de sept véhicules, s'installe dans le maquis dans la nuit du 28 au 29 mars. Dès le 29 mars, les maquisards attaquent et enlèvent trois postes militaires isolés de l'Ouarsenis.

De tous les soutiens qui lui avaient été promis, le colonel Gardes obtient seulement le ralliement d'un des fils du bachaga, ainsi que celui d'un des officiers du secteur, le commandant Paul Bazin. Le refus de la garnison, puis des populations avoisinantes de soutenir l'opération, et la rapidité d'intervention des forces de l'ordre, incluant le mitraillage du maquis par l'aviation, provoquèrent l'échec de Gardes et la dispersion du gros des forces dès le 31 mars. Le maquis sera toutefois actif pendant plus d'un mois.

Dans la nuit du 9 au 10 avril, le commandant Paul Bazin et cinq autres maquisards sont tués dans des combats qui opposent le maquis de l'Ouarsenis à l'Armée de libération nationale. L'ALN subit quant à elle des pertes estimés à une vingtaine d'hommes.

Le déroulement de l'affrontement est incertain : d'après les hommes de l'OAS, ce sont les maquisards qui sont tombés dans une embuscade, tandis que d'autres rapports font état d'une embuscade montée par l'OAS.
D'après cette dernière version, un commando OAS, fort d'une quarantaine d'hommes, a tendu lui-même un piège au convoi de l'ALN. Les membres de l'ALN seraient arrivés à bord de deux ou trois camions, précédés de deux voitures civiles. Certains assurent que des hommes en uniforme de parachutiste français ont arrêté les indépendantistes qui, sans méfiance, en raison du cessez-le-feu, ont stoppé leur convoi, aussitôt attaqué par les gens de l'OAS. La bataille aurait alors fait rage, les indépendantistes restant finalement maîtres du terrain après avoir reçu des renforts.

Les maquisards capturés par l'armée française seront jugés en janvier 1963. Aucun d'entre eux n'avouera avoir vu le colonel Gardes au cours des opérations. Le reste des maquisards parvient à s'enfuir.

L'échec de Gardes dans l'Ouarsenis tend à montrer que si l'OAS dispose encore en mars 1962 de moyens puissants et d'appuis psychologiques importants dans le secteur européen des populations urbaines, le bled ne paraît guère lui être favorable.

Il s'établit alors dans le sud de l'Argentine, à Pigüé, et fonde une prospère fabrique de pâtés de lièvre et de perdreau, distribués par Moët & Chandon. Ses compétences en matière de lutte révolutionnaire et contre-révolutionnaire sont également sollicitées par le ministère argentin de la marine.

Le 31 juillet 1968, le Journal officiel publie une loi d'amnistie dont bénéficie, entre autres, Jean Gardes, qui rentre aussitôt en France pour reprendre sa vie de famille, après plusieurs années de fuite et d'errance. Il n'effectuera par la suite plus aucune prise de position politique en public.

Dans les années 80, il est le président de l'Association des combattants de l'Union française (ACUF) et l'Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l'Algérie française (Adimad), où il contribue à apurer les relations entre ses anciens compagnons d'armes et le pouvoir et à faciliter leur reconversion professionnelle.

Il s'éteint le 18 juillet 2000 dans le 14e arrondissement de Paris.

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Lacher10



Colonel Charles LACHEROY



Charles Lacheroy est né le 22 août 1906 à Chalon-sur-Saône.

Son père, le sous-lieutenant Alexandre Charles Bernard Lacheroy, mobilisé en 1914 au 56e Régiment d'Infanterie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, est tué le 2 août 1916 à Fleury, devant le fort de Douaumont.

Il est élevé par son grand-père paternel, ancien combattant de la guerre franco-allemande de 1870

Il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1925 (après des études secondaires au Prytanée national militaire) et en sort en 1927, parmi les vingt premiers de sa promotion.

Il choisit les troupes coloniales et sert comme sous-lieutenant dans la 3e Compagnie méhariste saharienne du Levant (Proche-Orient), à Lattaquié en Syrie, et cela jusqu'en 1935.

En 1936, le capitaine Lacheroy est nommé officier instructeur du groupe aérien à Rabat (Maroc), où il fait connaissance du sous-lieutenant, polytechnicien, Antoine Argoud, qu'il retrouvera une vingtaine d'années plus tard en Algérie.

En 1940, accusé d'avoir aidé deux agents de la France libre venus de Londres, il est arrêté et amené à Clermont-Ferrand pour y être jugé devant une cour martiale. La cour martiale ayant prononcé un non-lieu, il s'en retourne au Maroc.

En en juillet 1941, il est affecté en Tunisie à l'état-major du général Jean de Lattre de Tassigny.

En juin 1942, il est envoyé à Dakar auprès du général Salan pour y diriger le 4e bureau de son état-major.

Il rejoint Alger à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord et combat en Italie, au sein du 2e corps d'armée, à partir de juillet 1944.

Affecté à la 9e division d'infanterie coloniale, il participe à la campagne de France (1944), depuis le Rhône jusqu'à la frontière de l'Autriche.

En 1946, il est présent en Côte d'Ivoire en tant que chef du bataillon autonome ivoirien, et participe à l'écrasement des troubles fomentés par le Rassemblement démocratique africain, ce qui constitue sa première expérience de lutte antisubversive et de combat contre le communisme international.

En janvier 1950, il est affecté à la Section d’études et d’information des troupes coloniales, chargée de préparer les jeunes officiers à servir dans les colonies.

En 1951, il part pour l'Indochine où le général Jean de Lattre de Tassigny lui confie le commandement de l'important secteur de Biên Hòa en Cochinchine, où il dispose de plus de 5 000 hommes, réguliers et supplétifs. Sa mission est de sécuriser le secteur et de protéger la voie ferrée du train qui relie Saïgon à Dà Lạt.

Par la suite, il se voit également chargé du secteur de Thủ Đức. Ses forces sont alors fortes de 20 000 hommes. Mais constatant que le rapport de forces initialement favorable à l'armée française ne se traduit pas par une prépondérance sur le terrain, il étudie les stratégies des communistes vietnamiens et développe une pensée à la fois théorique et pragmatique sur la guerre menée par le Viêt Minh. En novembre 1952, il présente le résultat de ses réflexions dans une conférence prononcée devant les officiers de son secteur,
Sur les bases de son expérience en Indochine, il développe son analyse de la guerre révolutionnaire telle qu’elle est menée par le Viêt Minh. Décidé à rallier le haut-commandement à ses thèses, il demande à rentrer en France et obtient en 1953 le poste de directeur des études au sein du Centre d’études asiatiques et africaines (CEAA), devenu plus tard Centre militaire d’information et de spécialisation pour l’outre-mer (CMISOM). Il a alors le grade de lieutenant-colonel.
Le sommet de la hiérarchie étant peu perméable, il se concentre sur l'exposé de ses réflexions aux jeunes lieutenants et capitaines dont il assure la formation au CEAA. Beaucoup de ces jeunes officiers sont fascinés par les théories de leur professeur. Parmi eux, le capitaine Paul-Alain Léger, qui jouera plus tard un grand rôle dans la bataille d'Alger et dans l'intoxication psychologique du FLN au travers de la Bleuite.

Le 11 mai 1955, le colonel Lacheroy est convoqué aux Invalides par le général Augustin Guillaume, chef d'État-Major des armées. En effet, les fils du général Guillaume et du maréchal Juin suivent ses cours et ont fait partager leur enthousiasme à leurs pères respectifs. D'après Lacheroy, le général Guillaume se serait adressé à lui en ces termes : « Ah ! Alors c'est vous qui dites à nos enfants qu'on est des cons ! ». Lacheroy lui ayant exposé sa théorie, le général Guillaume lui demande de donner une conférence le 12 mai, devant tout l'état-major.
Une semaine plus tard, il est nommé à l'État-Major de l'armée, et reçoit de nombreuses demandes de conférences de la part de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, de l'Institut des hautes études de Défense nationale, de l'École d'état-major, de l'École supérieure de guerre, etc.

En même temps que sa réputation se répand, ses réflexions sur « l’action psychologique » (tournée vers les indifférents ou les amis) et sur la « guerre psychologique » (tournée contre l’ennemi) s'affinent. Dépassant les seuls enseignements tirés de la Guerre d'Indochine, il propose désormais une vision globale de la guerre révolutionnaire que fomente le communisme international contre les pays occidentaux. Pour lui, l’Union Soviétique, après s'être ingérée en Asie, encercle psychologiquement et politiquement le continent européen en contournant ses défenses par le Moyen-Orient et l’Afrique. Les indépendantistes locaux, faux-nez des communistes internationaux, appliquent un plan de « conquête des esprits » en cinq étapes successives. Ce scénario de la guerre révolutionnaire, présenté pour la première fois à la fin de 1955 dans sa conférence Scénario-type de guerre révolutionnaire, commence par un calme apparent, auquel succède une phase de terrorisme aveugle pour frapper les populations de terreur, puis une autre qui vise à transformer la passivité de la masse en guérilla active, une quatrième qui met en place d’une organisation militaire adossée à une organisation politico-administrative clandestine, et pour finir l'insurrection générale, appuyée par des troupes régulières. Alors qu'éclatent les événements d'Algérie, Lacheroy a donc déjà perfectionné son corpus théorique.

Le 2 juillet 1957, il expose sa doctrine de la guerre révolutionnaire et contre-révolutionnaire dans une conférence à la Sorbonne. Tenue devant 2 000 officiers d'active et des réservistes, parmi lesquels le général Maurice Challe mais aussi les jeunes Valéry Giscard d'Estaing et Michel Poniatowski, elle s'intitule Guerre révolutionnaire et Arme psychologique et a un grand retentissement6, portant le rayonnement de Lacheroy à son apogée.
Le colonel Lacheroy est le premier à enseigner une théorie sur la responsabilité des armées modernes dans la conceptualisation et l'aggravation de la guerre révolutionnaire, et ouvre donc une véritable « École stratégique française de la guerre révolutionnaire ».

En 1956, il est appelé auprès du ministre de la Défense Maurice Bourgès-Maunoury pour devenir son conseiller. Disposant de toute la confiance du ministre, qui adhère à ses théories, il est chargé du contrôle de la presse pour lutter contre ce qu'ils appellent tous les deux une « entreprise de démoralisation malfaisante de l’armée ». Avec son équipe, il procède donc à des saisies, chez des journaux à grands tirages comme France Observateur, L'Express et Témoignage chrétien comme auprès de publications plus modestes, qui ne parviennent parfois pas à se relever du fait du manque à gagner généré par la saisie.
Avec l'aval du ministre de la Défense, Lacheroy réforme une partie de la doctrine militaire et fait adopter une nouvelle organisation des états-majors en adjoignant un 5e bureau aux quatre déjà existants. Ce Cinquième Bureau, chargé de l'action psychologique, est l'application de sa théorie du troisième homme, selon laquelle les chefs militaires doivent non seulement prendre en compte le contexte opérationnel, la logistique, mais également l'aspect humain6.
Le colonel Lacheroy est maintenu dans ses fonctions de conseiller par André Morice, le successeur de Bourgès-Maunoury — ce dernier ayant pris la présidence du Conseil en juin 1957.

En février 1958, Jacques Chaban-Delmas, successeur d'André Morice, décide de limoger le colonel Lacheroy.
Il est alors muté dans le nord du Constantinois en tant qu'adjoint au commandant de la 7e division mécanique rapide, le général Huet.

Le 13 mai 1958 marque le début du Putsch d'Alger. De retour à Alger, il est immédiatement nommé par le général Salan directeur des services de l'information et de l'action psychologique de la Délégation générale à Alger.

Le 16 mai 1958, le général Salan le choisit pour porte-parole auprès du Comité de salut public. Grâce aux services du 5e bureau, il incite les musulmans d'Alger à se rendre au Forum le 16 mai pour y manifester leur soutien au Comité et à la politique d'intégration de l'Algérie à la France. Cette manifestation est un grand succès et démontre l'efficacité des structures d'action psychologique qu'il a contribué à mettre en place.

Lors des élections législatives françaises de 1958, le Président Charles de Gaulle affirme qu'il souhaite que la liberté de vote en Algérie soit totale. Toutefois, Jacques Soustelle, le ministre de l'Information de de Gaulle, donne des ordres pour que le scrutin algérien soit influencé. Les militaires présents en Algérie, sous la direction des services de Lacheroy, s'y appliquent avec zèle et s'efforcent d'obtenir l'élection de candidats favorables à l'Algérie française. Une intense propagande et des entraves répétées à la liberté d'expression des candidats « libéraux » ont lieu. Finalement, les 43 musulmans et 21 Européens élus sont tous favorables à l'intégration de l'Algérie à la France, aucun candidat « libéral » n'ayant pu se présenter.

Au cours de cette période, le colonel Lacheroy ,comme à l'époque où il officiait auprès de Maurice Bourgès-Maunoury, procède à des saisies de journaux en Algérie, avec un point culminant en 1958, année pendant laquelle 78 saisies sont effectuées. Il n'hésite pas non plus à censurer les déclarations des ministres quand ces dernières s'éloignent de la ligne de l'Algérie française.

En juillet 1958, il est ainsi amené à corriger les propos dans lesquels André Malraux reconnaît implicitement l'usage de la torture en Algérie. De Gaulle — qui a déjà amorcé sa volte-face sur l'Algérie et commence à se méfier des officiers pro-Algérie française — cherche à le faire limoger à cette occasion, mais il n'y parvient pas11.

En décembre 1958, il est rappelé à Paris en même temps que le général Raoul Salan et est nommé conférencier à l'École supérieure de guerre pour la chaire d'action psychologique en juin 1959. De Gaulle ayant fait annuler cette nomination, il se voit affecté à la direction de l'École supérieure des officiers de réserve spécialistes d'état-major (ESORSEM).
Après son départ d'Alger, le colonel Jean Gardes — à la tête du 5e bureau de l'état-major d'Alger — poursuivra l’œuvre de Lacheroy, en employant l'action psychologique pour favoriser auprès des populations la politique d'intégration à la France, même après que le gouvernement gaulliste ait tourné casaque. Lacheroy sera d'ailleurs appelé à témoigner au « procès des barricades » où le colonel Gardes est mis en cause pour son action au 5e bureau pendant la semaine des barricades.

C'est pendant l'année 1958 que Lacheroy se rapproche des cercles catholiques nationalistes de la Cité catholique et de l’activiste Georges Sauge.
En désaccord total avec la politique d'autodétermination voulue par le général de Gaulle en Algérie, il mène des actions clandestines depuis son bureau de l'École militaire à Paris. Les conjurés, notamment les généraux André Zeller, Maurice Challe, Edmond Jouhaud et Paul Gardy ainsi que les colonels Yves Godard, Jean Gardes, Antoine Argoud et Joseph Broizat, profitent de ce lieu dans un bâtiment peu animé pour se réunir et préparer le putsch des généraux.

Il revient en Algérie le 16 avril 1961, car il est chargé de précéder les généraux putschistes à Alger et d'effectuer les préparatifs nécessaires. Le général Gardy affirme que Lacheroy, dépassé par les évènements, prendra du retard, ce qui obligera les putschistes à repousser le début des opérations d'une journée.

Pendant le putsch, il est chargé par le général Maurice Challe de l'action psychologique et de l'information. Lui et le colonel Jean Gardes sont en contact avec les civils de l'Organisation de l'armée secrète - à laquelle ils n'appartiennent pas encore - et qu'ils les chargent de retrouver Jacques Coup de Fréjac, le directeur de l'information à la Délégation générale d'Alger qui a échappé au coup de filet des rebelles. Après l'échec du mouvement, il disparaît.

Par décret du 5 mai 1961,il est destitué officiellement de ses fonctions d'officier supérieur, et le 11 juillet suivant, le haut tribunal militaire présidé par Maurice Patin le juge par contumace et le condamne à la peine de mort pour sa participation au putsch.

Après le putsch d'Alger, De Gaulle interdit dans les écoles militaires l'enseignement de la doctrine d'action psychologique du colonel Lacheroy.

Il rejoint ensuite l'Espagne et vient renforcer la branche madrilène de l'OAS, où il côtoie Antoine Argoud, Pierre Lagaillarde et Joseph Ortiz.
Assigné à résidence aux Canaries par le gouvernement espagnol en octobre 1961, il est finalement autorisé à s’installer en 1962 à Palma de Majorque où il exerce la profession d’agent immobilier. Cet exil en Espagne se prolonge jusqu'en 1968.

Le 10 juillet 1964, le colonel Lacheroy fait l'objet d'une autre condamnation par défaut à dix ans de détention criminelle par la Cour de sûreté de l'État, pour complot contre l'autorité de l'État, en raison de ses activités postérieures au putsch.

En 1968, l'amnistie proposée par le général de Gaulle et votée ensuite par l'Assemblée nationale et le Sénat en faveur des anciens membres de l'OAS condamnés notamment par la cour de sûreté de l'État ou par d'autres tribunaux d'exception en 1961 ou les années suivantes, lui permet de regagner Paris afin de bénéficier notamment de sa pension de retraite en tant qu'officier supérieur de l'armée de terre.

Le colonel Charles Paul Alexandre Lacheroy est décédé le 26 janvier 2005 (à 98 ans) à Rousset (13)

Il était Commandeur de la Légion d'honneur‎ et titulaire de Croix de guerre 1939-1945

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Se sentant menacé, en 1968 de gaulle ( avec sa famille ) s'envole secrètement a Baden Baden au près du Général Massu commandant des forces française en Allemagne ... Massu lui conseil de retourner en France régler les problèmes de la France, en commençant par amnistier tous les condamnés de l'OAS... Ce qu'il ferra .

On doit rappeler que peu de temps avant le PUTSCH Massu perdit son commandement de la 10e DP et envoyé en Allemagne et ce, après avoir critiquer la politique d'abandon de l'Algérie par de gaulle.

Et lisez bien, la meilleure :
de gaulle, aurait dit, concernant le fait de garder l'Algérie dans la France:
JE NE TIENS PAS A CE QUE COLOMBEY LES DEUX ÉGLISES... DEVIENNE COLOMBEY LES DEUX MOSQUÉES.
Tenez vous bien, il y a actuellement 15 mosquées a Colombey.

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jacky alaux a écrit:
Tenez vous bien, il y a actuellement 15 mosquées a Colombey.

C'est faux ! Parce que déjà, on peut douter, Colombey ne totalisant que 693 habitants au dernier recensement de 2020 !

C'est vrai qu'il est écrit ici :
       https://www.mosquee-proche.com/mosquee-colombey-les-deux-eglises-52330/

Citation :
Mosquées et salles de prières à Colombey-Les-Deux-Églises (52330)

Colombey-Les-Deux-Églises compte 15 mosquées, ainsi que 0 salles de prière.

Le gros mensonge !

Car si l'on regarde attentivement la liste et les adresses avec code postal des 15 mosquées annoncées comme se trouvant à Colombey, aucune adresse ne comporte le code postal 52330 qui est celui de Colombey.

Six sont situées dans le département voisin de l'Aube (10...); les neuf autres sont bien dans le département de la Haute Marne (52...), essentiellement à Chaumont ou Saint Dizier, mais aucune n'est à Colombey !

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Ne jouons pas sur les mots Pérignon.
Ces 15 mosquées ne sont certes pas dans les cours arrières des 693 habitants de Colombay ( manque de places ). Par contre, aujourd'hui, il y en
a 2 collées sur Colombay .
Le fait est, qu'en 1962 lors de l'indépendance de l'Algérie, il n'y avait aucune mosquées, ni a Colombay ni aux alentours et qu'il ne faut pas  
aujourd'hui aller bien loin pour en trouver une quinzaine ...C'est ca, qu'il faut lire a travers mes mots .

Toujours intéressant de te lire Pérignon

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Le Commandant Victor SAPIN-LIGNIERES
Un artisan du 13 Mai 1958 et des Barricades de Janvier 1960
Commandant des Unités Territoriales

Les unités territoriales sont créées en 1955, en réaction aux massacres du Constantinois, à la fois par les décrets du 28 août 1955 et du 13 octobre 1955 et par l'instruction du 10 septembre 1955 par le général Henri Lorillot. Les UT comptent 200 000 réservistes territoriaux. Elles sont définies dans les textes officiels comme « unités d'infanterie renforcées de personnels d'autres armes ».

À l'origine les UT étaient composées exclusivement d’ « Européens », les « Français musulmans » étant alors affectés dans les GAD. Par la suite, des musulmans sont incorporés dans les UT, ainsi au lendemain de la fraternisation entre Européens et musulmans lors du célèbre discours de Charles de Gaulle (« je vous ai compris ! ») au Forum le 4 juin 1958, une formation mixte, le 20e bataillon des unités territoriales (20e BUT), est créée à titre expérimental dans la casbah d'Alger (quartier musulman)3. Le 20e BUT est placé sous l'autorité des commandants Victor Sapin-Lignières et Grisoni.

La même année, dans le dessein de prolonger la fraternisation des deux communautés ébauchée le 13 mai, puis le 4 juin, le général Maurice Challe décide la création d'une Fédération des UT et des GAD. Sapin-Lignières et le capitaine Marcel Ronda sont nommés à la tête de cette fédération.

En janvier 1960, les unités territoriales prennent part à la semaine des barricades à Alger, affrontement franco-français qui fait 20 victimes et 150 blessés.

En conséquence des journées insurrectionnelles de janvier 1960, les UT sont dissoutes sur ordre de l'Élysée.

À l'issue de la semaine des barricades, une partie des ex-territoriaux insurgés sont transférés dans le commando Alcazar spécialement créé le 30 janvier 1960 et dirigé par Guy Forzy.

e 9 novembre 1961, au cours de l’examen des crédits militaires pour la campagne 1962 par l’Assemblée nationale, le député de la Charente Jean Valentin soumet au vote un amendement qui, entre autres, propose la reformation des unités territoriales.
« Pour remédier aux insuffisances d’effectifs, compte tenu des missions de l’armée en Algérie, le gouvernement peut procéder, dans la limite de huit classes, à des appels sous les drapeaux des citoyens français du sexe masculin appartenant à la disponibilité et à la première réserve domiciliés dans les départements d’Algérie ».

Le surnom de cet amendement provient de l'origine de la proposition de refaire appel au réservistes d'Algérie lancée par le général Raoul Salan durant le putsch des généraux le 25 avril 1961, et certains émirent l'hypothèse que ces unités auraient été plus enclines à suivre les généraux lors du putsch des généraux.

Le commandants Victor Sapin-Lignières sera arrêté le 9 février 1960 à ALGER

Il est décédé en 2002

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Colone13


Le colonel Roger Ceccaldi.

Roger Ceccaldi est né à Chamberet en Corrèze. le 14 janvier 1913.

Sa  famille  est  originaire d’Evisa en Corse dont de nombreux membres ont servi les armes de la France.  Il  rejoint  très  tôt  le  berceau  familial  en  Corse  où  il  est  élevé  à  Saint-Florent.

En  1926,il  entre  à  l’Ecole  militaire  préparatoire  de  Billom  .  Il  restera toujours très fier de son titre d’ancien enfant de troupe.

A dix-huit ans, il s'engage dans  l'artillerie  coloniale  et,  après  Saint-Maixent, prépare  à  Damas  le  concours d'entrée à l'Ecole militaire d'artillerie de Poitiers où il entre en 1936.

Nommé  sous-lieutenant  en  1838, il  est  affecté  au  Régiment  de  tirailleurs sénégalais  du  Tchad (RTST) à  Faya-Largeau, poste  isolé  à  l’est  du  Tchad,  qu’il gagne  après  un  voyage  épique  en  pirogue, à  pied  et à  dos  de  chameau.  Il  y  commande  une  section d'artillerie.

Le  26  août  1940,  le  Tchad, sous  l'impulsion  du  gouverneur  Eboué  et  du  colonel  Marchand, se rallie  au  général  de  Gaulle. Le  lieutenant  Roger  Ceccaldi  signe  son  engagement  dans  les  Forces françaises  libres  le  jour  même, restant  affecté  au RTST.  

Avec Leclerc, il participe aux opérations de Koufra avec son unique pièce de 75 ce qui lui vaut le surnom d' « artilleur de Koufra ». Il participe à la bataille de Bir-Hakeim où il est blessé par un éclat d'obus, le 6 juin 1942.

Fait prisonnier par les Allemands à la fin de la bataille, il est transféré au camp de Sulmona dans les Abruzzes d'où il  s'évade en septembre 1943.

Il rejoint la Tunisie libérée et participe à la Campagne d'Italie avec le Corps Expéditionnaire Français sous le commandement du général Juin.

Il débarque en août 1944 en Provence avec l'Année commandée par le général de Lattre de Tassigny et atteint l'Alsace avec la 1ère D.F.L. Le 8 mai 1945, il est avec sa division déplacée sur le front des Alpes.

Capitaine depuis le 25 mars 1942, il défile avec sa compagnie, le 18 juin 1945, sur les Champs Elysées et est fait compagnon de la Libération.

Après la seconde guerre mondiale, il sert en métropole comme chef d'escadron, en Côte d'Ivoire, en Indochine où il gagne trois citations qui viennent s'ajouter aux deux gagnées pendant la guerre de 1939-45. Avant de rejoindre la 10ème Division Parachutiste en Algérie, il fait un séjour en Allemagne puis à Tananarive. Adjoint au général commandant la 10ème D.P.. il en commande l'artillerie.

En janvier 1960, c'est le général Gracieux qui commande la Division. Deux de ses régiments, le 1er R.C.P, commandé par le colonel Broizat et le R.E.P. commandé par le colonel Dufour sont dirigés sur Alger pour maintenir l'ordre en prévision de troubles pouvant suivre le limogeage du général Massu.

Le colonel Ceccaldi est également présent à Alger. Les 23 et 24 janvier, tous les trois estiment qu'il faut canaliser la manifestation du dimanche 24, position à l'opposé de celle de la ligne (gaulliste) Crépin (qui vient de remplacer Massu au Corps d'Armée d'Alger) Costes Fonde Debrosse qui tient une ligne dure et veut disperser la manifestation. ligne qui l'emportera et qui conduira au résultat dramatique que l'on connaît.

Le colonel Godard parle de marquages mutuels entre le colonel Ceccaldi et le colonel Fonde, de même qu'entre Challe et Delouvrier ou entre Ortiz et Lagaillarde. Au moment de la révolte du 22 avril 1961, le colonel Ceccaldi est adjoint au général commandant la I0èmc D.P. Saint-Hillier.
Celui-ci est neutralisé à Alger par les hommes du G.C.P.R.G. du commandant Robin, le 1er R.E.P., qui appartient à la Division, ayant pris Alger sans coup férir. Le P.C. de la Division est à Djidjelli. Le général Zeller s'y rend dès le 22 avril car la situation n'est pas claire dans le Constantinois. Il est accueilli par le colonel Ceccaldi qui assure l'intérim à la tête de la division, son chef étant empêché. Il ménage un entretien avec chacun des sept chefs de corps. Seul le colonel Leborgne, commandant du 3ème R.P.I.Ma s'oppose, nettement et par principe, à l'opération déclenchée par les généraux. Cela n'empêcha point le colonel Ceccaldi de faire mouvement sur Constantine avec sa division.

Après l'échec du coup d'Alger, le colonel Ceccaldi est arrêté. Il est jugé le 5 juillet 1961 par le Tribunal Militaire créé pour juger les affaires non déférées au Haut Tribunal Militaire. L'avocat général Ithier demande que le colonel Ceccaldi « puisse encore servir la France ». Défendu par Maître Lasne-Desvareilles, il est cependant condamné à cinq ans de prison avec sursis. C'est ce que les biographes officiels de l'Ordre de la Libération appellent hypocritement « rayé des cadres en 1962 » sans autre mention. Silence observé également à cet égard dans le communiqué du président Sarkozy à l'occasion de son décès.

Après une carrière civile, le colonel Ceccaldi se retire dans le Var. Il décède le 20 juin 2007 à Toulon.

• Le commandant Robin, ancien chef du groupement de commandos parachutistes de réserve générale est décédé le 12 juillet 2007 à Thor dans le Var

Le colonel Roger Ceccaldi est titulaire des décorations suivantes :

 •    Grand Officier de la Légion d'Honneur
 •    Compagnon de la Libération - décret du 24 mars 1945
 •    Croix de Guerre 39/45 (2 citations)  
 •    Croix de Guerre des TOE (3 citations)
 •    Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
 •    Médaille de la Résistance •Médaille des Evadés
 •    Médaille Coloniale avec agrafes "Koufra", "Fezzan", "Bir-Hakeim", "Libye"
 •    Croix du Combattant Volontaire 39/45
 •    Chevalier de l'Etoile Noire (Bénin)
 •    Commandeur de l'Etoile d'Anjouan (Comores)

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Louis Martin est né en 1924 à Guingamp (Côtes-d'Armor).

Il reçoit sa première citation à 20 ans comme sergent, chef de section dans un maquis en Bretagne.

En 1945, il entre à Saint-Cyr puis rejoint la Légion Etrangère et s'y couvre de gloire à la 13e DBLE et au 1er BEP (Bataillon étranger de parachutistes).

Il fait 2 séjours en Indochine :1948 -1950 avec la 13e DBLE puis 1952 -1954 avec le 1er BEP.

Parachuté à Dien Bien Phu le 21 novembre 1953, il est cité trois fois et blessé quatre fois.

Le 22 mars 1954 lors d'une ouverture de route vers la position « Gabrielle », il met deux compagnies ennemies hors d'état de nuire.

Le 13 avril, à la tête de sa compagnie, il reprend « Eliane I » et le 16 avril, il dégage « Huguette ».

Le 16 avril 1954, il tombera aux mains des Viets. Emprisonné avec de nombreux camarades, libéré quatre mois plus tard, il rejoint après sa libération le 1er BEP en Algérie où il s'illustrera à de nombreuses reprises.

Du 31 octobre au 26 décembre 1956, au sein du 1er REP, il participe à l'expédition franco-britannique de Suez dans le cadre de la force Alpha.

Il se couvre encore de gloire en participant aux combats d'Algérie. Il obtient sept citations dont quatre à l'ordre de l’armée.

En 1961 il participe au Putsch puis est muté en Allemagne où il tombe gravement malade. Il quittera le service actif en 1963 officiellement pour raisons de santé, mais après avoir pris part au putsch militaire contre le générai de Gaulle, à Alger, en avril 1961.

Après cette carrière hors normes, « Loulou » Martin a essentiellement travaillé à l'étranger. Conseiller militaire en Arabie Saoudite de 1964 à 1968, fondé de pouvoir de plusieurs sociétés en Afrique noire, il était devenu l'inamovible chef de la sécurité du président gabonais Omar Bongo, de 1970 à 1988, avant de devenir son conseiller spécial pour la sécurité jusqu'en 1999.

Retiré à Nice depuis quelques années, le commandant Loulou Martin avait été élevé, le 14 juillet 2005 , à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. Promu commandeur à 34 ans et avait dû attendre presque 50 ans pour devenir grand officier malgré ses 14 citations dont 8 à l'ordre de l'armée et cinq blessures.

Le commandant Louis Martin, plus connu sous l'appellation « Loulou » Martin est décédé à l'hôpital de Cimiez, à Nice, à l’âge de 81 ans.

Le 22 septembre 2005, à Nice, un hommage particulier lui fut rendu par ses amis légionnaires et parachutistes en l'église du Vœu à Nice en présence d'une foule recueillie. Le général Bruno Dary, commandant de la Légion étrangère, et le colonel Patrice Paulet, chef de corps du 2ème REP de Calvi, s'étaient personnellement déplacés pour participer à cet hommage et un détachement du 1er Régiment étranger d'Aubagne a rendu les honneurs militaires à ce héros de Dien-Bien-Phu. C'est assisté de l'abbé Giordan, recteur de la basilique, que le père Blaise Rebotier, aumônier du 2ème REP a prononcé l'homélie dans laquelle il a évoqué « la bravoure exceptionnelle d'un très grand soldat épris de liberté ». C'est son ami, le commandant Roger Faulques, une autre figure légendaire de la Légion qui a prononça l'éloge funèbre devant un parterre de personnalités.

Cinq fois blessé, le commandant Martin, figure légendaire des légionnaires parachutistes, était titulaire des décorations suivantes :
 •    Grand Officier de la Légion d'Honneur
 •    Croix de Guerre 39/45
 •    Croix de Guerre des TOE (3 citations)
 •    Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
Il totalisait 14 citations dont huit à l'ordre de l'armée, une à l'ordre du corps d'armée, trois à l'ordre de la division et deux à l'ordre de la brigade. Ses croix de guerre sont exposées au Musée de la Légion Etrangère.

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Colonel Charles LACHEROY

D'après Lacheroy, le général Guillaume se serait adressé à lui en ces termes : « Ah ! Alors c'est vous qui dites à nos enfants qu'on est des cons ! ». Lacheroy lui ayant exposé sa théorie, le général Guillaume lui demande de donner une conférence le 12 mai, devant tout l'état-major.
Une semaine plus tard, il est nommé à l'État-Major de l'armée, et reçoit de nombreuses demandes de conférences de la part de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, de l'Institut des hautes études de Défense nationale, de l'École d'état-major, de l'École supérieure de guerre, etc.

Dépassant les seuls enseignements tirés de la Guerre d'Indochine, il propose désormais une vision globale de la guerre révolutionnaire que fomente le communisme international contre les pays occidentaux. Pour lui, l’Union Soviétique, après s'être ingérée en Asie, encercle psychologiquement et politiquement le continent européen en contournant ses défenses par le Moyen-Orient et l’Afrique.

Le 2 juillet 1957, il expose sa doctrine de la guerre révolutionnaire et contre-révolutionnaire dans une conférence à la Sorbonne. Tenue devant 2 000 officiers d'active et des réservistes, parmi lesquels le général Maurice Challe mais aussi les jeunes Valéry Giscard d'Estaing et Michel Poniatowski, elle s'intitule Guerre révolutionnaire et Arme psychologique et a un grand retentissement6, portant le rayonnement de Lacheroy à son apogée.

En 1956, il est appelé auprès du ministre de la Défense Maurice Bourgès-Maunoury pour devenir son conseiller. Disposant de toute la confiance du ministre, qui adhère à ses théories, il est chargé du contrôle de la presse pour lutter contre ce qu'ils appellent tous les deux une « entreprise de démoralisation malfaisante de l’armée ». Avec son équipe, il procède donc à des saisies, chez des journaux à grands tirages comme France Observateur, L'Express et Témoignage chrétien comme auprès de publications plus modestes, qui ne parviennent parfois pas à se relever du fait du manque à gagner généré par la saisie.b]



Au cours de cette période, le colonel Lacheroy ,comme à l'époque où il officiait auprès de Maurice Bourgès-Maunoury, procède à des saisies de journaux en Algérie, avec un point culminant en 1958, année pendant laquelle 78 saisies sont effectuées. Il n'hésite pas non plus à censurer les déclarations des ministres quand ces dernières s'éloignent de la ligne de l'Algérie française.



Après le putsch d'Alger, De Gaulle interdit dans les écoles militaires l'enseignement de la doctrine d'action psychologique du colonel Lacheroy.


Il était Commandeur de la Légion d'honneur‎ et titulaire de Croix de guerre 1939-1945[/quote]


En ces durs moments, " on " savait faire ce qu'il fallait ...  Qui aurait les c..illes  de faire des saisies de journaux  maintenant ?

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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Comman10




Commandant Roger Faulques


Roger Louis Faulques, alias René, est né le 14 décembre 1924 à Coblence

Roger Louis Faulques, fils d'officier français en service en Allemagne, est maquisard en 1944 et prend part aux derniers combats de la Seconde Guerre mondiale au sein de la 1re armée.

Alors caporal il est cité et reçoit la Croix de guerre à l’âge de 20 ans.

Remarqué pour son ardeur au combat et son sens du commandement, il est désigné pour l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.

En 1946 il est promu Sous-Lieutenant et est affecté sur sa demande, à la Légion Etrangère au 3e REI (3e Régiment Etranger d’Infanterie).

Le 26 février 1948, commandant un groupe de légionnaires, il tombe dans une embuscade sur la route coloniale n° 3. Ayant perdu la moitié de ses légionnaires il mène un combat au corps à corps lorsqu’il voit ses deux pieds ouverts par une balle de mitrailleuse. Ses légionnaires le récupèrent alors in extremis et l’éloignent de l’avant de la ligne de feu.

Rapatrié vers la métropole pour graves blessures de guerre, il se trouve alors à 23 ans, Chevalier de la légion d’honneur, et titulaire de cinq citations.

Lieutenant, il sert en Indochine au 1er BEP (Bataillon étranger de parachutistes) et participe à tous les combats de cette unité jusqu’à son premier anéantissement en octobre 1950.

Rétablit il participe aux combats sur la RC4 (Route Coloniale n° 4), c’est alors que lui est confié le commandement du Peloton des élèves gradés du 1er BEP qui verra près de 80% de son effectif disparaître lors de l’opération d’évacuation de Cao Bang en septembre et octobre 1950.

Grièvement blessé à quatre reprises lors de cette bataille (l’épaule droite fracassée par balle, la poitrine ouverte par une rafale, le coude gauche et le fémur droit brisés par balles), il gît sur le terrain et est laissé pour mort durant 3 jours.

Ayant survécu il est fait prisonnier par les troupes du Vietminh qui, le jugeant condamné, décident de le rendre, avec d’autres blessés graves, aux autorités françaises. Un colonel de l’armée du Vietminh le félicite alors pour son courage. Cité à l’ordre de l’armée il est fait Officier de la Légion d’Honneur pour services exceptionnels de guerre et se voit de nouveau rapatrié vers la France.

Ses blessures lui imposent de séjourner durant deux années à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce pour se rétablir.

Terminant la guerre d’Indochine avec 6 blessures et 8 citations, Roger Faulques sert ensuite en Algérie au sein du 1er REP, en particulier comme officier de renseignement de ce régiment, lors de la bataille d’Alger.

Il assume la torture pratiquée en Algérie, et se vante d'avoir notamment obtenu des informations permettant l'arrestation de membres du Parti communiste algérien, et ce après avoir fait subir un unique interrogatoire à Henri Alleg. Ce dernier sera plus tard l'auteur de La Question, ouvrage autobiographique traitant de sa détention et des tortures qu'il y subit.

Faulques obtient des résultats de guerre exceptionnels, personnellement artisan du démantèlement de plusieurs réseaux du FLN.

Mis en disponibilité pour apporter un soutien à la rébellion katangaise dans l’ancien Congo belge, il ne participe pas au putsch d’avril 1961, bien qu’il l’ait soutenu.

Agissant officiellement en qualité de mercenaire, il est, en réalité en service commandé pour le pouvoir gaulliste. Lié aux réseaux Foccart, il combat les mouvements jugés hostiles à l'influence française, assimilés à une menace communiste globale. La France, qui convoite les richesses minières de la région, cherche à encourager l'indépendance du Katanga pour concurrencer les intérêts anglo-saxons et belges. Roger Faulques commande, entre septembre et décembre 1961, les troupes katangaises, encadrées par des mercenaires, menant le siège de Jadotville contre les forces des Nations unies.

Ayant quitté l'armée, il entame une carrière de mercenaire, aux côtés de son ami Bob Denard, au Yémen d’août 1963 à la fin 1964, pour le compte du MI6 (services secrets britanniques), puis au Biafra pour le compte du gouvernement français.Il reste à Paris, s'occupant de la logistique de l'opération. Il part ensuite fin 1967 au Biafra avec 53 mercenaires pour encadrer l'armée d'Ojukwu. Il quitte le pays après l'échec d'une attaque non autorisée sur Calabar.

Selon David Smiley, les mercenaires français et belges alternent au début des années 1960 entre les théâtres yéménites et congolais car au Congo ils ont femmes et alcool à volonté mais sont rarement payés, tandis qu’au Yémen ils sont rémunérés mais privés de femmes et d’alcool.

Faulques a servi de modèle à certains personnages des romans de Jean Lartéguy, Les Centurions, Les Prétoriens et Les Chimères Noires, The Siege of Jadotville.

Le commandant René Faulques est décédé le 6 novembre 2011 (à 86 ans) à Nice

Il était titulaire des décorations suivantes :

- Commandeur de la Légion d’honneur
- Croix de guerre 1939-1945 avec 1 citation (une étoile de bronze )
- Croix de guerre des TOE avec 8 citations (5 palmes de bronze-2 étoiles d’argent-une étoile de bronze) (Indochine)
- Croix de la Valeur militaire avec 3 citations ( 2 étoiles de vermeil et une étoile d’argent ) (Algérie)
- Croix du combattant
- Médaille des blessés militaires avec 6 blessures ( 6 étoiles rouges )
- Médaille Coloniale avec agrafe "EXTREME-ORIENT" (Indochine)
- Médaille commémorative 1939-1945
- Médaille commémorative de la guerre d’Indochine
- Médaille commémorative des opérations de Suez
- Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en AFN (Algérie)
- Officier de l’ordre du Million d’éléphant
- Officier du Mérite Civil Thai
- Mérite Militaire Thai
- Croix de la Vaillance avec 1 citation (une étoile de bronze ) ( Indochine)

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Le commandant ROGER FAULQUES. Soldat de l'impossible.

Une véritable légende de la Légion et des Paras.

Il faut lire son parcours en Indo, en Algérie et... au Katanga Roger Faulques l'homme aux mille vie
( la photo ci haut le montre avec la casquette Bigeard qu'il portait en tant que mercenaire .
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HONNEUR A TOUS NOS CHEFS D'UNITÉS AYANT ÉTÉ JUSQU'AU BOUT DE LA PAROLE DONNÉE . - Page 3 Trinqu10



Colonel Roger TRINQUIER



Roger Trinquier est né le 20 mars 1908 dans une famille de paysans à La Beaume dans les Hautes-Alpes. Il fait ses études à l’école communale de son village natal où il obtient son certificat d’études en 1920. En 1925, il entre à l’école normale d’Aix-en-Provence.

Élève officier de réserve en 1928 lors de son service militaire, il prend le commandement d’une section de tirailleurs sénégalais à sa sortie de l’école à Fréjus dans le Var.

À la fin de son service, Roger Trinquier s’engage dans l’armée et intègre l’école militaire d'infanterie et de chars de combat de Saint-Maixent d’où il sort sous-lieutenant en 1933.

Affecté un temps à Toulon au 4e RTS, il embarque le 11 mai 1934 à destination de l’Indochine où il rejoint Kylua, au Tonkin, à proximité immédiate de Langson. Il prend ensuite le commandement du poste de Chi Ma, à la frontière de la Chine.

En poste à Pékin à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il est replié en janvier 1940 dans la concession française de Chang-Haï, où un petit bataillon mixte (Européens et Annamites) maintient la présence militaire française malgré l'occupation de la ville par les troupes japonaises.

En 1940, à la suite du coup de force japonais en Indochine, le bataillon, depuis longtemps coupé de la Métropole et dont il est devenu l'adjoint du chef de corps, sera interné dans ses propres casernements, le drapeau est maintenu...

Lors de la capitulation japonaise, les Français récupéreront les armes qui ont échappé aux fouilles et reprendront une certaine autonomie, vivant à crédit jusqu'à l'arrivée des autorités « gaullistes ».
Objet de suspicions et considérés comme « collaborateurs » des Japonais, les officiers du bataillon devront remplir un questionnaire détaillé au sujet de leurs activités durant la période 40/46... Trinquier, à la suite du suicide de son chef de corps et moralement affecté, refusera et remettra même sa démission.

Le général Raoul Salan le convainc de rester et il se porte immédiatement volontaire pour l'Indochine. De ce fait son avancement sera compromis durant quelques années.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, il participe, avec le grade de capitaine, à la reconquête de l'Indochine au sein du groupement parachutiste Ponchardier.
Au sein du groupement, rapidement, après quelques combats et en dépit de la méfiance réciproque, l'amalgame se fait entre les Anciens (ceux de Chine) et les Nouveaux (ceux de Leclerc). En fin de séjour, le commandant Ponchardier le propose à l'avancement mais le fameux questionnaire ressort et Roger Trinquier refuse de le remplir. Il reste capitaine...

Au début de l'année 1946, en Cochinchine, il dirige le commando B4 du Commando Ponchardier.

À la mi-1946, il est muté à Tarbes comme adjoint du commandant Dupuis pour former le 2e BCCP (bataillon colonial de commandos parachutistes). Ce bataillon est engagé de 1947 à 1949 en Indochine dans des opérations de contre-guérilla. Le capitaine Trinquier en reçoit le commandement après la mort du chef de bataillon Dupuis jusqu'à son retour en métropole et sa dissolution.

Enfin promu chef de bataillon, il repart en Indochine en décembre 1951 où il prend, pour le compte du SDECE, la tête du Service Action du Tonkin.

Il participe alors à l'opération Ratkiller en Corée avec la CIA. À partir de mai 1953, il dirige le Service Action en Indochine et le GCMA (groupement mixte de commandos aéroportés, devenus en décembre, le GMI - groupement mixte d'intervention) qui organisait les différents maquis sur les arrières du Vietminh8.

Il rentre en métropole en janvier 1955. Lieutenant-colonel, il est affecté à Paris à l’état-major du général Jean Gilles, commandant les troupes aéroportées.

En août 1956, il rejoint l’Algérie et prend le commandement de la base aéroportée d’AFN, puis devient l'adjoint du général Massu, commandant la 10e division parachutiste (10e DP), lors de la bataille d’Alger. Il est à l’origine de la création du « dispositif de protection urbaine » (DPU).

De juin 1957 à mars 1958, il commande la Base École des Troupes Aéroportées (BETAP) à Pau.

En mars 1958, il remplace le colonel Bigeard à la tête du 3e RPC (régiment de parachutistes coloniaux) qui deviendra 3e RPIMa (régiment de parachutistes d'infanterie de marine).

Il prend part au coup d'État du 13 mai 1958 et devient membre du Comité de salut public d’Alger. Après le putsch, il reprend le combat à la tête de son régiment dans le sud et en Kabylie où il capture le commandant Azzedine.

Le premier semestre 1959, il prend part aux opérations du plan Challe en Oranie et l’Ouarsenis.

En juillet 1959, il prend le commandement du secteur d’El Milia dans le Constantinois avec son chef d’état-major le capitaine Dabezies.

À la suite de la mutation du général Massu et de la Semaine des barricades, Roger Trinquier, en faveur de l'Algérie française, est rappelé en juillet 1960 en métropole et affecté en décembre à l’état-major du général commandant le groupe de subdivisions à Nice.

En janvier 1961, Roger Trinquier est sollicité pour une intervention au Katanga, il rend compte immédiatement et est reçu par Pierre Messmer, ministre des Armées. À la demande du ministre, il signe en blanc une demande de retraite anticipée, au cas où….

Rue89 affirme que Pierre Messmer a alors donné pour mission à Trinquier de neutraliser Patrice Lumumba, le Premier ministre de la République du Congo. Selon Trinquier en revanche, la mission était de partir pour le Katanga pour monter la première armée indépendante du nouvel État du Katanga, à la demande de son président Moïse Tshombe. L'assassinat de Patrice Lumumba par les gendarmes katangais met fin à la coopération officieuse de la France. Roger Trinquier rentre à Paris à la fin du mois avec une indemnité de départ du gouvernement katangais de 200 000 francs. Quelques officiers français resteront, on les appellera les "affreux".

Le 26 janvier 1961, le ministre des Armées ressort la demande de mise à la retraite anticipée et le met d’office en position de retraite.

Fin avril 1961, en route pour le Katanga par la Rhodésie, il apprend à Athènes la nouvelle du putsch des généraux à Alger.

Roger Trinquier entretient une correspondance suivie avec le général Salan et fait part de son désenchantement, puis de sa défiance vis-à-vis de la politique algérienne du général de Gaulle.
Revenu en France, il se consacre désormais à la réflexion et à l’écriture d’ouvrages inspirés de son expérience, tout en restant fidèle à ses compagnons d’armes impliqués dans le putsch des généraux.

Il a participé à la création de l'Union Nationale des Parachutistes avec le colonel Buchoud et en est le premier président de 1963 à 1965.

Il est considéré comme un des premiers officiers ayant conceptualisé leurs expériences de la contre-insurrection 16, avec David Galula. Trinquier a été le supérieur et le mentor en Indochine et en Algérie du capitaine Paul-Alain Léger, principal concepteur et coordinateur de la "bleuite" ; cette opération d'intoxication générera des purges internes au FLN de dimensions staliniennes.

Auteur de La Guerre moderne (éditions de la Table Ronde, 1961), il est un des théoriciens de la « guerre subversive » et sera abondamment cité dans les écoles de guerre, en particulier à l'École militaire des Amériques, située au Panama ainsi qu'à Fort Benning en Géorgie (États-Unis).
Dans ce cadre, et considérant que le terroriste, qui n'utilise pas les techniques de combat « légales » ne peut de fait être considéré comme un soldat, Trinquier considère la possibilité d'emploi de la torture.

Roger Trinquier était Commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de 14 citations dont 10 à l'ordre de l'armée. Il  est l'auteur de plusieurs ouvrages.

Il meurt de façon accidentelle le 11 janvier 1986 à Vence.

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Paul-Alain Léger


Paul-Alain René Léger, alias d'Azermont est né le 29 novembre 1922 à Sidi Ali d'Azemmour (Maroc)

Paul-Alain Léger est issu d'une famille de militaires. Élevé à Sétif en Algérie, il parle couramment l'arabe algérien et le kabyle.

Le 11 novembre 1940 Paul-Alain Léger a 19 ans, il manifeste à l'Arc de triomphe aux côtés de ses camarades lycéens contre l'occupant allemand. Fuyant la zone occupée, Léger gagne l'Algérie où les Américains débarquent.
Il s'engage alors au 1er zouaves, puis, soldat de première classe, entre à l'école d'officiers de Cherchell dont il sort aspirant de la première promotion en mai 1943.

Il rejoint ensuite les Forces françaises combattantes et part pour l'Angleterre comme parachutiste au 3e régiment de chasseurs parachutistes. Il y rencontre Pierre Chateau-Jobert, alias Conan. En juillet 1944, Conan parachute Léger avec une quinzaine d'hommes en Maine-et-Loire dans le cadre de l'opération du Bois d'Anjou ayant pour objectif de faire sauter des voies ferrées et de désorganiser les transports de troupes allemands, épisode mémorable dans l'histoire des SAS.

En avril 1945, Léger saute en Hollande pour l'opération Amherst, avec les mêmes objectifs.

En 1946, Léger est en Indochine dans la demi-brigade parachutiste de choc de Bollardière. Il saute à Nam Định en janvier 1947 sous les ordres du capitaine Louis Ducasse.

En 1948, il est instructeur à Vannes avec son ami le lieutenant Jean Graziani.

Le 1er avril 1953, revenu en France, Il embarque pour l'Indochine le et devient instructeur à l'école de guérilla du GCMA, au cap Saint-Jacques, que dirige le capitaine Daniel Pradère-Niquet.

Après un séjour à Paris et en Afrique-Équatoriale française, il retourne en Indochine pour y diriger la base de l'île de Cu Lao Ré. Là, il a sous ses ordres trois cents parachutistes vietnamiens parmi lesquels beaucoup de Viêt-Minh prisonniers, qui sont ensuite retournés. Léger les constitue en une force sans uniformes et infiltre les réseaux logistiques du Viet Minh.

En mai 1954 il est promu capitaine et en 1955, après un long stage d'études africaines et asiatiques, il entre au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE). Il effectue des missions secrètes à l'étranger.

Après sa participation à l'expédition de Suez en 1956, Léger demande son affectation en Algérie. Il entreprend de mettre à profit son expérience indochinoise durant le conflit algérien.

En janvier 1957 débute la bataille d'Alger : le gouvernement donne les pleins pouvoirs au général Massu qui commande la 10e DP. Léger, alors agent de renseignements dans les services du SDECE est proposé à Massu comme expert en « subversion » par Ducasse, Trinquier, et Chateau-Jobert.
Cette fois, il y a un fait nouveau : d’anciens militants du FLN, retournés et habillés en bleu de chauffe travaillent pour une unité créée par Léger (avec l'accord du colonel Godard), le Groupe de renseignements et d'exploitation. Non seulement ils renseignent sur les réseaux, mais ils les infiltrent.

Fin août 57, lors d’une opération, 14 bombes sont découvertes et le reste de l’état-major de la Zone autonome d'Alger (ZAA) est soit mort, soit en prison, soit retourné, à l’exception de deux hommes : Yacef Saâdi, chef de la ZAA et son adjoint, Ali la Pointe. Le 24 septembre, Yacef Saadi est à son tour arrêté et le 9 octobre, Ali la Pointe meurt dans l'explosion de sa cache.

Il a contribué avec le colonel Trinquier à la création du Dispositif de protection urbaine (DPU) qui a joué un rôle capital dans le démantèlement de la Zone autonome d'Alger (ZAA).
Spécialiste de la guerre contre-insurrectionnelle dans les services du SDECE. Il est impliqué dans la bataille d'Alger, la crise de mai 1958, la Bleuite, l'affaire Si Salah, la lutte contre les trafiquants d'armes, et le putsch des généraux.

Le 13 mai 1958, Léger joue un rôle important dans les manifestations de fraternisation qui vont amener la population musulmane de la Casbah sur le forum d'Alger.

Léger s'emploie à la lutte contre la Wilaya III du colonel Amirouche. Une technique de guerre psychologique redoutablement efficace restera dans les mémoires sous le nom de la « Bleuite ». Il met en œuvre un système de rumeurs et de faux indices pour induire des suspicions mutuelles dans les groupes indépendantistes de la Wilaya III, notamment en relâchant des membres du FLN après leur avoir laissé entendre que certains de leurs chefs travaillaient pour l'armée française. Une vague de tortures et d'épuration s'ensuit, où deux à six mille cadres et militants du FLN s'entretuent. Les purges touchent ensuite toutes les wilayas voisines.

Fin de 1958, à la suite de changements de cadres, il demande sa mutation dans une unité opérationnelle et rejoint le 3e RPIMa du colonel Trinquier, à Sidi Ferruch, où on lui confie une compagnie de harkis parachutistes.

En 1960, comme capitaine responsable de la Wilaya IV au Bureau d'études et liaison (BEL), il est fortement impliqué dans « l'affaire Si Salah », alias affaire Tilsitt, un ensemble de négociations secrètes entre de Gaulle et Si Salah, commandant de la Wilaya IV.

Entre 1957 et 1961, Paul-Alain Léger sera parvenu à mettre hors de combat cinq mille moudjahidines. Dans son livre de souvenirs, intitulé Les Carrefours de la guerre et paru en 1983, il estimera que le FLN, « exsangue », avait été rendu incapable de combattre en 1961, date des premières négociations d'Evian sur l'indépendance de l'Algérie.

En 1961, il se trouve incarcéré au fort de Nogent à la suite de son soutien au putsch d'avril 1961 à Alger, dans lequel il est entraîné et ce malgré des sympathies gaullistes et son appartenance antérieure au RPF.

Il est mis en disponibilité au dépôt du transit de la Légion étrangère à Marseille. Muté en Mauritanie il y reste jusqu'en 1965 et quitte ensuite l'Armée.

Il laisse des Mémoires sur son action et des portraits des nombreux officiers supérieurs qu'il a côtoyés tels Jacques Massu, Jean Crépin, Maurice Challe, Raoul Salan, Fernand Gambiez, Marcel Bigeard, Pierre Paul Jeanpierre, Roger Trinquier, Roger Faulques et Hélie de Saint Marc.

Paul-Alain René Léger, ancien officier de renseignement et créateur des maquis de contre-guérilla anti-FLN durant la guerre en Algérie, est mort le vendredi 31 décembre 1999 à Paris à l'âge de soixante-dix-huit ans.

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Dien Bien Phu- À droite le commandant Botella




André Botella était né le 20 novembre 1913 à Blida en Algérie  

En décembre 1942, il s’évade de France en passant par l’Espagne. Interné à la prison de Pampelune du 20 décembre 1942 au 18 août 1943.
Il rallie les FFL en Algérie en septembre 1943.

Le 8 octobre 1943, il rejoint les Forces Françaises Libres en Angleterre, il est volontaire pour servir dans le Special Air Service (4eSAS - 2e RCP) où il reçoit la formation de commando parachutiste.
Le 5 juin 1944 Lieutenant de SAS français, à 23h40, il saute avec deux sticks sur le terrain de réception "SAMWEST" au lieu-dit Ty Coz en bordure de la Forêt de Duault, dans le triangle formé par les villages de Duault, Saint Servais et Locarn dans les Côtes d'Armor.

Commandant cette première vague de parachutistes, le second stick est commandé par le Lieutenant Deschamps, ils sont reçus au sol, par des éléments du Maquis Régional dirigé par le "Commandant Alain" Louis Pichouron.

Surpris, ils ne s’attendent pas à voir une telle organisation et demandent le largage d'un armement considérable, qui est parachuté le lendemain avec un renfort de 144 parachutistes commandés par le Capitaine Leblond, afin de mener au mieux les missions qui leur incombent et dont une grande part ont été déjà faites quelques jours avant par les Maquisards régionaux, bloquer les communications partant de la région de Brest.

Les parachutistes déplorent 5 tués et 9 blessés, dont les Lieutenants Botella et Lasserre grièvement blessés, 8 otages civils seront assassinés par les allemands qui auront de nombreux tués et blessés.

Le Lieutenant Botella sera sauvé par le Docteur Lebreton et une jeune fille Edith Moquet, soigné et protégé par la population et les maquisards.

Le 20 décembre 1953, il saute sur Diên-Biên-Phu lors de l’opération Castor en novembre 1953 puis le 15 mars 1954.

Le 21 avril 1954, il est nommé Chef de Bataillon et prend le commandement du 5e Bataillon de Parachutistes Vietnamiens BPVN, les Bavouans à Dien Bien Phu, sur "Eliane 4" avec comme adjoint le Capitaine Alain Bizard.

Une partie de son encadrement est français, le 5e BPVN est composé d’un millier de parachutistes vietnamiens.
Il rejoint le Commandant "Bruno", Marcel Bigeard et son 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux, celui-ci sera nommé Lieutenant-Colonel, au PC du Colonel Pierre Langlais qui commande les troupes parachutistes du Camp Retranché.

Botella sera de ceux qui cessèrent le combat le 8 mai 1954 et qui seront fait prisonniers par l’Armée du Vietminh, qu’à bout de forces et de munitions.

Il rejoint ensuite l'Algérie en novembre 1954, il est chef du I/1er R.C.P. à Khenchela .

En 1956  Lieutenant-Colonel  il est adjoint au 1er R.C.P.

Le 8 juin 1958 à Mostaganem, il fait partie de la délégation de la division de Massu pour accueillir de Gaulle.

De juillet 1958 à juin 1959, il est commandant la B.A.P.-A.F.N. à Blida.

D’origine Pied Noir, il ne participera pas en 1961 au putsch des généraux mais témoignera néanmoins sa sympathie par une lettre de protestation expédiée au Chef de l’Etat, comme de nombreux officiers français.
Prenant parti pour la cause de l’Algérie Française, condamné après le Putsch de 1961 à un an d’emprisonnement avec sursis sur une simple dénonciation sans fondement, il n'a participé à rien. Il sera malgré tout rayé des cadres de l’armée sans pension militaire.

Le commandant André BOTELLA est décède en 1991.

Le Commandant BOTELLA est de cette trempe d'hommes dont l'honneur et la fidèlité sont la ligne de conduite. Toujours, en première ligne, il ne se départit jamais de "sa voix" tracée, même si celle-ci est contraire aux manigances de tout genre. Cette logique a été jusqu'à la perte de son idéal: l'armée, pour ne pas se "trahir". C'est cela l'honneur d'un homme.

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Je continuerai à poster de temps en temps pour continuer ce devoir de mémoire et rendre honneur à tout ces hommes qui ont su garder leur honneur et porter jusqu'au bout le respect de la parole donnée.
En effet ils furent nombreux à ne pas se parjurer.

220 officiers ont été relevés de leur commandement, 114 ont été traduits en justice.

Le groupement des commandos de l'air ainsi que trois régiments ayant pris part au putsch (1er régiment étranger de parachutistes, 14e régiment de chasseurs parachutistes et du 18e régiment de chasseurs parachutistes) ont été dissous par ordre du chef de l'État.

L'état-major d'autres régiments ont été dissous et reconstitués : 1er et 9e RCP, 2e, 3e et 8e RPIMA.

Environ un millier d'officiers hostiles à la politique du gouvernement ou par solidarité avec les putschistes ont démissionné à cette période, soit 3 % des officiers d'active de l'armée française.

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Merci, Jean Charles .

En effet : Un Milliers d'officiers hostiles a la politique d'abandon gaulliste furent dégradés, emprisonnés ou exécutés ... De gaulle priva ainsi la France des meilleurs officiers de l'armée française ainsi que de plusieurs de ses meilleurs Unités .

Et enfin, quand la plupart de ces Hommes d'honneur auront été nommés, nous pourrons conclure par
le Maréchal JUIN, commandant en chef du débarquement Français en Italie en 44 et vainqueur du Monte Cassino avec son armée d'Afrique... Il fut dégradé par le héro du gâchis algérien pour avoir désapprouvé l'abandon de notre Algérie.

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